07-rhuma6-dossier 25/03/05 18:29 Page 95 DOSSIER LA MALADIE DE DUPUYTREN Prise en charge et traitements Dossier coor aris) Consensus sur la prise en charge médico-chirurgical de la maladie de Dupuytren P. 96 aris) La maladie de Dupuytren : anatomie, épidémiologie et physiopathologie P. 97 musiaux Le point sur les traitements : traitements médicaux et chirurgicaux P. 101 musiaux L’aponévrotomie à l’aiguille : une alternative à la chirurgie P. 106 musiaux 95 Rhumatos•Mars 2005 • Vol. 2 Dossier : La maladie de Dupuyr en : pr ise en c h ar ge et tr ait ements Dr Henri Lellouc he, Dr Eric R oulot, Dr Jean-L uc Ler Dr Henri Lellouc he, Dr Eric R oulot, Dr Jean-L uc Ler Dr Henri Lellouc he, Dr Eric R oulot, Dr Jean-L uc Ler Dr Henri Lellouc he et Dr Eric R oulot (P donné par le Docteur Henri Lellouc he (P07-rhuma6-dossier 25/03/05 18:29 Page 96 DOSSIER CONSENSUS SUR LA PRISE EN CHARGE MEDICO-CHIRURGICALE DE LA MALADIE DE DUPUYTREN a prise en charge de la maladie de Dupuytren a fait l'objet de nombreuses dis- cussions, voir contradictions, ces dernières années. Aujourd'hui, il semble bienL y avoir en France un consensus pour la prise en charge de certaines formes. Les formes palmaires avec flessum, même débutant, relèvent de l'aponévrotomie à l'aiguille, réalisée en cabinet de consultation dans les conditions d'une infiltra- tion . Les formes multi-récidivantes, les stades évolués avec blocage articulaire peuvent bénéficier d'une chirurgie traditionnelle. Les autres ...
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DOSSIER
LA MALADIE DE DUPUYTREN
Prise en charge et traitements
Dossier coor aris)
Consensus sur la prise en charge médico-chirurgical de la maladie de
Dupuytren P. 96
aris)
La maladie de Dupuytren :
anatomie, épidémiologie et physiopathologie P. 97
musiaux
Le point sur les traitements : traitements médicaux et chirurgicaux P. 101
musiaux
L’aponévrotomie à l’aiguille : une alternative à la chirurgie P. 106
musiaux
95 Rhumatos•Mars 2005 • Vol. 2
Dossier : La maladie de Dupuyr
en : pr
ise en c
h
ar
ge et tr
ait
ements
Dr Henri Lellouc
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oulot, Dr Jean-L
uc Ler
Dr Henri Lellouc
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oulot, Dr Jean-L
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Dr Henri Lellouc
he, Dr Eric R
oulot, Dr Jean-L
uc Ler
Dr Henri Lellouc
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oulot (P
donné par le Docteur Henri Lellouc
he (P07-rhuma6-dossier 25/03/05 18:29 Page 96
DOSSIER
CONSENSUS SUR
LA PRISE EN CHARGE
MEDICO-CHIRURGICALE DE
LA MALADIE DE DUPUYTREN
a prise en charge de la maladie de Dupuytren a fait l'objet de nombreuses dis-
cussions, voir contradictions, ces dernières années. Aujourd'hui, il semble bienL y avoir en France un consensus pour la prise en charge de certaines formes.
Les formes palmaires avec flessum, même débutant, relèvent de l'aponévrotomie
à l'aiguille, réalisée en cabinet de consultation dans les conditions d'une infiltra-
tion .
Les formes multi-récidivantes, les stades évolués avec blocage articulaire peuvent
bénéficier d'une chirurgie traditionnelle.
Les autres formes, notamment les formes digitales et palmo-digitales, sont de trai-
tement difficile compte tenu des variations anatomiques du trajet du nerf colla-
téral. Elles peuvent être traitées par aponévrotomie à l'aiguille par des praticiens
expérimentés.
La nécessaire collaboration médico-chirurgicale dans la prise en charge de la mala-
die de Dupuytren permet de trouver une réponse adaptée à chaque patient.
Dr Henri Lellouche
Institut de l’appareil locomoteur Nollet, Hôpital Lariboisière, Paris
Dr Eric Roulot
Hôpite, Paris
Rhumatos • Mars 2005 • Vol. 2 96
Dossier : La maladie de Dupuyr
en : pr
ise en c
har
ge et tr
ait
ementso
m
y
enne.
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DOSSIER
LA MALADIE
DE DUPUYTREN
Anatomie, épidémiologie et physiopathologie
La maladie de Dupuytren se définit comme une visible et son aggravation par les microtrauma-
rétraction de l’aponévrose palmaire moyenne, pou- tismes et la sénescence, lui confèrent une place
vant entraîner la flexion progressive et irréductible toute particulière dans la pathologie de la main.
d’un ou de plusieurs doigts. Sa fréquence, sa répar-
tition géographique, sa transmission génétique, ses Dr Henri Lellouche*, Dr Eric Roulot**,
nombreuses formes cliniques, son mode évolutif impré- Dr Jean-Luc Lermusiaux***
ANATOMIE FONCTIONNELLE
ET CHIRURGICALE
ant entr
sieur
’anatL omie de l’aponévrose palmaire
met de comr e p endrr e p la ame tr selon
ection. f
Figure 2- Disposition des fibres
constituant l’aponévrose palmaire
■ L’aponévrose palmaire moyenne.
superficielle
anat
(F par te por r
vroses palmaires interne, externe et
’anat L omie de l’aponévro e r
rap al à
n t e
Figure 3-Disposition des fibressous la peau et com rend des fp ibre s
longitudinales de l’aponévrose
palmaire moyenne.
tructure pli de f lexion palmaire al, en f
mant un hiatus aponévrotiq ue, où la
a c e m a
Les f i b es longitudinalesr rennentp
endon long s-a n , oondeur f f
ou, si ce t endon es t absent,
ua eau des fvin ibres de l’aponévro s e carpophalangiennes. Elles viennent
qaue com-halorond s s’ancrc
Figure 1 - Organisation de
l’aponévrose palmaire superficielle. r ê t
ologue, Ins l’appar eil locomott actollet, A l’Hôpitologie a l Lariboisière, U ologiq ue .R.A.M.) fdes Af
** Chir ur ue Jouvgien, Institut de la main, Cliniq t a t h i r ur gie à l’Hôpit a l Lariboisière, U ologiq ue .R.A.M.) fdes Af
t act *** Rhumat ologie à l’Hôpital Lariboisière, U ologiq ue .R.A.M.) fdes Af
97 Rhumatos • Mars 2005 • Vol. 2
Dossier : La maladie de Dupuyr
en : pr
ise en c
h
ar
ge et tr
ait
ements
ections de la Main (U
nité Rhumat
de rhumat
ologue, A
hé
ections de la Main (U
nité Rhumat
enet, A
ché de c
ections de la Main (U
nité Rhumat
hé de rhumat
à
eur N
titut de
* Rhumat
les f
ibres de l’aponévrose palmaire pro
-
sont réunies et s’ar
ent au niv
eau du
missure int
erdigitale ou s’associer a
v
c
e
paume, en év
e
n
t
ail.
Elles
la lar
g
eur de la
er au f
de
endent sur t
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u
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e
hiale. Elles s’ét
antébr
c
a
des ar
ticulations mét
a-
sant de c
h
a
q
ue côté
palmaire
ibres s’enf
once en pr
e
p
au du t
leur origine au niv
e
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f
onde du der
me alor
s
q
u
e
l
e
re
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t
e des
jorité des f
ibres s’insèrent à la f
tridimensionnelle.
r-
o
s
i
d
t
sur leur s
de Dupuytren repose
(F
ig. 2). La pat
hog
enèse de la maladie
sales et sagitt
ales
longitudinales, tr
ansv
er
t situé jus
te
ament
a
i
r
e es
tème lig
Son sy
s
hisseur
s des doigts longs.
les t
endons f
l
é
c
poursuit v
rs les doigts en recouvra
tie basse du canal carpien et se
palmaire
o
m
y
enne, la plus im
t
e
n
a
port
tie t
minale du t
endon long palmaire
e
s
t
ail de la par-
n
e
o
m
y
enne
s’étale en év
’aponévrose palmaire
e
s
t bien connue. L
: les aponé
-
ig.
1)
ois
t
ties
uement,
hologiq
uement et pat
omiq
L
’aponévrose palmaire super
f
icielle com-
eloppe l’af
l
a
uelle se dév
q
s doigts.
p
essiv
r
ogr
e et ir
réductible d’un ou plu-
aîner la f
lexion
o
m
y
enne, pouv
actile de l’aponévrose palmaire
rose rétr
La maladie de Dupuytren es
t une sclé-07-rhuma6-dossier 25/03/05 18:30 Page 98
DOSSIER
ant des f onde. En av f hisseucél
delett
entr lgei ament palmair e seer ansvtr
a oire erdigit palmant intt
en al. Le LPTv a S passe transv ersale-
ment sous les bandelettes prétendi-
basse b o r
asculair v
mal bien délimité, s’ét alant du bord
cubit
l’aponévr ose digitale et recouvre les
pédicules v asculo-nerv eux palmaire s
des doigts, v ers la f ace pro onde f des
asculo-nerv q a p
missures, ces f ibr es sont r eliées aux
int erdigitales et elles cons tituent un
chiasma f ibreux adhérent aux crêt es
o f r
e r
Figure 5 - Aponévrose digitale : ses rapports avec le paquet vasculo-nerveux.
posée de f ui
Figure 4 - Aponévrose palmaire
■ L’aponévrose digitalemoyenne : les fibres transversales
responsables des brides palmantes.
Rhumatos • Mars 2005 • Vol. 2 98
Dossier : La maladie de Dupuyr
en : pr
ise en c
har
ge et tr
ait
ements
digit
al es
t limité du côté int
er
ne par les f
l
é-
digitale es
t essentiellement
L
’aponévrose
palmaire
m
o
y
e
nne. Le canal
l’aponévrose
palmant int
erdigit
al et la t
e
r
minaison de
l
e
l
i
g
ament
continuité a
v
e
c
r
a
l
e
d
i
g
i
t
ale, en
ig. 5).
v
eux et les muscles lombricaux (F
tituée d’une lame laté-
cons
nerv
eux. Elle es
t
asculo-ner-
pédicules v
f
léc
hisseur
s, soit les
v
asculo-
les pédicules
rales pour eng
lober
es cont
enant
soit
les
sons sépar
ent des log
f
aces antér
o-laté-
dédoublent au niv
eau des
f
l
é
c
hisseur
s. Ces cloi-
de
par
t et d’autre des
c
i
r
culaires, q
se
ibre
s
m
o
c
névroses palmaire
s
m
o
y
enne et pro
f
onde,
sons v
ticales q
ui réunissent les apo-
ment huit cloi-
Les f
r
b
i
es sagittales
ig. 4).
la base des doigts libre (F
mais laissant la peau de
commissur
ales,
ibre
f
s
p
r
f
o
ondes pr
o
v
enant des cloisons
f
ond des com
-
delett
es rétr
o
v
asculair
es. A
u
doigts par le LPI en super
icie et les ban-
f
se re
t
r
o
u
v
ent ainsi ent
ourés à la base des
digitaux, q
u
i
uets v
eux
des f
ibres longitudinales de c
h
a
ue côté
q
léc
hisseur
s. Le LPI env
oie
et les t
endons f
q
uième doigt. En dis
t
al, il se poursuit par
d
al du cin-
radial de l’index au bor
icielle. Le LPI présent
f
e
n
u
r
d pro
o
b
x
i-
e palmaire super-
de l’arcade
d pro
ximal se situe à la par
tie
t
eur du pli de f
lexion palmaire dis
t
a
l. Son
neuses. Son bord dis
al se situe à la hau-
t
al (LPI) ou nat
ament
super
f
iciel (LPT
S) en amont et le lig
tissent
se répar
sales
ansv
e
r
Les f
i
b
r
es tr
ig. 3).
es pré-t
endineuses (F
s’épaississent en f
o
r
mant plusieur
s
b
a
n
-
rs, elles07-rhuma6-dossier 25/03/05 18:30 Page 99
DOSSIER
et peau f issurée et épaissie, d’où un
i q u s e a
me aux o f
r p anisation g l’or male nor
LA CLASSIFICATION