L Habileté mentale et l Intelligence. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 735-741
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L'Habileté mentale et l'Intelligence. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 735-741

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Description

L'année psychologique - Année 1932 - Volume 33 - Numéro 1 - Pages 735-741
7 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1932
Nombre de lectures 10
Langue Français

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2° L'Habileté mentale et l'Intelligence.
In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 735-741.
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2° L'Habileté mentale et l'Intelligence. In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 735-741.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1932_num_33_1_5228l'habileté mentalk et l'intellige.\ce 735
1269. — K. H. R. EDWARDS. — The Rating oî Temperamental
Qualities (L'appréciation des qualités de tempérament). — J. of appl.
Ps., XVI, 4, 1932, p. 398-402.
En faisant juger le caractère d'un instructeur du point de vue de
70 traits par 20 étudiants devant apprécier chaque trait sur une
échelle de 6 degrés, l'A. a obtenu presque une série arithmétique con
tinue et il croit pouvoir interpréter ce résultat comme une confirmat
ion de la théorie de Klages enyisageant le tempérament comme une
disposition unique pouvant être indéfiniment graduée. D . W.
2° L'HaEILETÉ MENTALE ET L'INTELLIGENCE 1
1270. — HENRI PIÉRON. — Theoretical and practical aspects of
intelligence (Les aspects théoriques et pratiques de V intelligence). —
Br. J. of Ps., XXII, 4, 1932, p. 353-358.
Après avoir rappelé les idées qu'il a déjà exprimées ailleurs à ce sujet,
à savoir que le terme intelligence a une signification essentiellement
pratique (puisque c'est énoncer un jugement de valeur que de dire
qu'une personne ou un enfant sont intelligents), P. envisage les aspects
théoriques et pratiques de l'intelligence à la lumière de certains résul
tats obtenus en collaboration avec A. Fessard et Mlle J. Monnin.
En général les tests d'intelligence laissent à désirer, car le « meublage
intellectuel » intervient à des degrés variables dans la solution des
problèmes qui constituent l'épreuve proprement dite. En outre, nous
ne pouvons pas établir une échelle d'individus sur la base de l'i
ntelligence, parce que la réussite ou le succès d'un individu donné, varie
suivant la nature du problème. En établissant une série homogène de
tests en vue de l'orientation professionnelle, P. a été conduit à
différencier quatre types fondamentaux de l'intelligence : notam
ment un type d'intelligence logique, un type d'intelligence verbale,
un type « numérique » et un type général qui correspond au sens
commun. Des tests correspondant à ces quatre types d'intelligence
ont été appliqués à 564 garçons et 389 filles (de 11 à 15 ans, apparte
nant au cours moyen et supérieur des écoles primaires) et des coeffi
cients de corrélation de Pearson ont été calculés pour les résultats
des épreuves. Or, ces coefficients de corrélation sont positifs, mais
faibles (excepté ceux qui expriment la relation entre l'intelligence
logique et générale) en sorte qu'il n'est pas possible de prévoir le
succès pour un groupe de tests en se fondant sur les résultats obtenus
pour un autre groupe. D'autres tests ont eu pour but de mettre en
évidence un aspect de l'intelligence qui peut fournir une mesure
caractéristique du succès limité à cet aspect. Ces tests ont visé notam
ment à faire ressortir les facteurs de compréhension, d'invention et
d'esprit critique. Encore ici les coefficients trouvés sont très faibles
et ne permettent pas une prédiction pratique.
Les conclusions qui découlent de ces données si importantes sont
les suivantes. Il est indiqué, du point de vue des applications psycho
techniques de ne plus envisager «une-» intelligence, mais plusieurs
Voir aussi les n09 30, 494 et 1112. 736 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
aspects ou formes de celles-ci ; pour caractériser un individu, il serait
nécessaire de tracer son profil d'une manière aussi détaillée que pos
sible en tenant compte des principaux types de problèmes qu'il
pourrait être appelé à résoudre dans la vie ordinaire.
Ces résultats comportent aussi des conséquences importantes pour
la conception du « facteur commun ». Suivant P. le « facteur commun »
dans l'exécution des différentes activités mentales serait l'appareil
cérébral avec ses caractéristiques quantitatives et qualitatives.
P. K.
1271. — W. EHRENSTEIN. — Prinzipielles über Intelligent
[Remarques théoriques sur V intelligence). — Z. für Ps., CXXIV,
1932, p. 291-330.
L'intelligence est une disposition innée, mais difficile à séparer
des effets de la culture. Le succès pratique n'est pas un critère suffi
sant, car il a quelque chose de fortuit. C'est surtout la découverte
scientifique qui se prête à l'analyse de cette notion ; on y trouve
toujours la perception de nouvelles ressemblances, c'est-à-dire
quelque chose de plus que la perception des termes semblables, une
qualité de complexe. Mais toute de ressemblance n'est
pas intelligente : il faut que cette ressemblance ait une valeur, une
relation verifiable avec le réel, L'obstacle à la découverte de nouvelle»
ressemblances est l'inertie des complexes dans lesquels les représen
tations sont engagées et qui résulte souvent d'attitudes mentales
provoquées par les connaissances antérieures ou par les circonstances
accidentelles du problème.
L'histoire de l'intelligence a ses points critiques. Une étape déci
sive est celle du passage de l'animal à l'homme. dissociation
s'opère entre le monde intérieur et le monde extérieur, entre le moi
et les choses. Entre la sensibilité et la motricité s'intercale un pro
cessus de contrôle qui peut renforcer ou centraliser certains aspects
du réel ou de la réaction. L'adaptation du sujet au monde extérieur
cède le pas à l'adaptation du monde extérieur au sujet par l'emploi
do l'instrument qui prolonge les organes moteurs. Le langage con
sacre et précise l'acquisition d'un monde d'objets invariables et de
qualités abstraites. Ce langage est un instrument pour agir sur les
hommes comme le véritable instrument agit sur les choses.
Mais il n'y a pas d'intelligence générale, il n'y a que des variétés
individuelles d'intelligence. L'étude de ces variétés est ici très fort
ement imprégnée des vues caractérologiques de Jaensch et de Krets-
chmer. P. G.
1272. — JOHN H. Me FADDEN. — The will-o'-the wisp Intell
igence [V intelligence insaisissable). — Ps. Rev., XXXIX, 3, 1932,
p. 225-234.
L'auteur s'attache à montrer combien peu consistantes sont les
définitions courantes de l'intelligence. On invoque souvent comme
critérium d'une conduite intelligente l'adaptation de l'individu au
milieu. Mais, en réalité un tel critérium manque de fondement object
if. En définissant, d'autre part, l'intelligence comme une aptitude
à la variabilité des réponses, on reconnaît d'une manière implicite L'HABILETÉ MENTA.LE ET L'INTELLIGENCE 737
qu'on pourrait se passer de ce terme. Il est difficile, sinon totalement
impossible de tracer une ligne de démarcation séparant le comporte
ment intelligent de celui qui manque de cet attribut.
La conclusion de ces considérations est qu'il serait erroné de
voir dans les tests d'intelligence la mesure d'une « entité spécifique ».
Il est plus légitime, dès lors, de considérer le quotient d'intelligence
comme une moyenne de points (batting average) obtenus pour cer
tains types d'adaptation, lorsqu'il a été notamment démontré qu'il
y a vraiment une corrélation élevée entre ces « adaptations » parti
culières et les résultats fournis par le test. P. K.
1273. — R. C. TRYON. — Multiple factors vs. two factors as
determiners of abilities (Facteurs multiples opposés à deux facteurs
comme déterminants des aptitudes). — Ps. Rev., XXXIX, 4, 1932.
p. 324-351. — So-called group factors as determiners oî abilities
(Prétendus facteurs de groupe comme déterminants des aptitudes). —
Ps. Rev., XXXIX, 5, 1932, p. 403-439.
L'auteur, partisan d'une théorie des aptitudes reposant sur le jeu
de nombreux facteurs de tous ordres, se livre à une critique serrée
de la théorie de Spearman. Tout d'abord, il rappelle que le critérium
de l'annulation des tétrades n'est pas l'apanage du schéma bif

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