Sensations lumineuses et chromatiques. L Adaptation. Topographie de la sensibilité - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 580-591
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Sensations lumineuses et chromatiques. L'Adaptation. Topographie de la sensibilité - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 580-591

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Description

L'année psychologique - Année 1927 - Volume 28 - Numéro 1 - Pages 580-591
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1927
Nombre de lectures 15
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'Adaptation.
Topographie de la sensibilité
In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 580-591.
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b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'Adaptation. Topographie de la sensibilité. In: L'année psychologique. 1927 vol. 28.
pp. 580-591.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1927_num_28_1_6469■
580 ANALYSES BIBMOUItAPlUQLES
670. — A. MESERVEY et E. CHAFFEE. — Electrical response
of the retina in different types of cold-blooded animals (Réponse
électrique de la rétine chez différents types d'animaux à sang froid).
— J. of Opt. Soc, XV, 6, 1927, p. 311-330.
La technique d'enregistrement des courants rétiniens et les résul
tats déjà obtenus sur la grenouille par l'un des auteurs et ses coll
aborateurs ont été antérieurement décrits (An. Ps. XXIV, p. 461). Il
s'agit ici de comparer entre elles les réponses électriques des yeux de
divers animaux dont certains ont seulement la vision par cônes
(tortue, certains lézards), et d'autres possèdent une rétine mixte
mais de composition variable d'un point à un autre (alligators). On
observe quelques différences, surtout dans la sensibilité, très infé
rieure dans la vision par cônes. Les courbes des lézards et des tortues
sont plus abruptes, montrent des effets d'ouverture plus "marqués,
et, sont dépourvues d'une certaine montée lente qu'on observe sou
vent dans les autres cas.
Dans l'ensemble les différences sont beaucoup moins nettes que ne
l'espéraient les auteurs. Ceux-ci pensaient surtout vérifier une hy
pothèse précédente qui établissait que les cônes et les bâtonnets
étaient séparément responsables des deux maxima successifs qu'on
voit se produire pour des éclairements brefs. Pour ne pas abandonner
leur hypothèse primitive, déjà étayée par, d'autres considérations, ils
finissent par supposer que la différence entre cônes et bâtonnets est
moins nette qu'on le croit et qu'il existe vraisemblablement entre
ceux-ci des formes intermédiaires atypiques. A. F.
b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie
de la sensibilité
671 — HARIPADA MAITY. — A new experiment on brightness
discrimination (Une nouvelle expérience sur la discrimination
de clarté). — Ind. j. of Ps., II, 4, 1927, p. 181-190.
Sur le seuil de discrimination des clartés, les résultats des r
echerches nombreuses des auteurs fournissent des chiffres très diver
gents allant de 1 /40 à 1 /230. L'auteur a pratiqué des recherches nou
velles par une méthode simple, une surface de réflexion étant à dis
tance constante d'une source tandis qu'une autre, sur un trajet
des rayons de la même formant avec le premier un angle aigu,
est éloignée plus ou moins que la première. Le sujet placé latéral
ement par rapport à la source voit ces deux surfaces comme deux demi-
cercles accolés dans un tube noirci.
Sur 5 sujets les seuils différentiels moyens, avec une ampoule de
50 bougies comme source, ont été en moyenne, pour différentes dis
tances étalons les suivants, en valeur relative : 0,052 à 60 centi
mètres ; 0,039 à 90 centimètres ; 0,048 à 120 centimètres ; 0,059 à
150 et à 180 centimètres ; 0,024 à 240 centimètres, avec des diff
érences individuelles assez marquées (allant parfois de 1 à 5). La limite
de finesse différentielle s'est montrée d'un cinquantième environ ; l'au- VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE ♦ 581
teur pense qu'elle pourrait être abaissée par un perfectionnement du
dispositif et une certaine durée d'exercice par les sujets.
L'écart des distances des deux plaques juxtaposées, en l'absence
de dispositif optique devait être assez gênant. H. P.
672. — K. JANZ. — Uebei den Vergleich von Helligkeitsgefällen
(Sur la comparaison des différences de clarté). — Ps. Forsch., IX,
3-4, 1927, p. 354-388.
Soit une paire de carrés de gris assez différents gr1 à droite et gr2 à
gauche. On lui compare une seconde paire gr1 et gr'2 (l'un des memb es
est donc différent, l'autre identique dans les deux paires). Les deux
paires sont présentées l'une au dessous de l'autre et vues successive
ment. Il s'agit de dire dans quelle paire l'écart est le plus grand. Le
nombre des jugements vrais donne une mesure de la sensibilité aux
différences de ces écarts.
Le résultat fondamental est que cette sensibilité dépend de la
grandeur de l'écart {gr1 gr2), elle est plus fine pour de grands que
pour de faibles écarts (c'est-à-dire qu'une petite variation de gr2
fait mieux ressortir la différence des deux paires quand l'écart gr1
gr2 est grand que quand il est petit, tout en restant supérieur au seuil :
résultat en contradiction avec la loi de Weber).
On peut comparer les seuils de la différence entre les deux paires
et les seuils ordinaires (simple différence de deux clartés comparées
dans les mêmes conditions que les deux paires). Ces derniers sont inter
médiaires entre les premiers, c'est-à-dire inférieurs à ceux des petits
écarts et. chose paradoxale, supérieurs à ceux des grands écarts. Il
y a donc des cas où on ne peut plus distinguer gr2 de gr'2 tandis qu'on
peut encore distinguer le couple gr1 gr2 du couple gr1 gr'2. Il existe
donc une perception et une comparaison des écarts indépendants
de la comparaison des clartés particulières des éléments. Quand on
compare des écarts faibles, il se produit un phénomène d'assimilat
ion, de nivellement à l'intérieur de chacune des paires comparées.
L'organisation du champ en deux parties tend à rendre chaque partie
intérieurement homogène.
Il faudrait d'ailleurs tenir compte de l'influence du fond commun
sur lequel se détachent les paires à comparer. Il y a des réactions comp
lexes inexplicables par une simple sommation des influences des
éléments. Un grand écart de clarté entre le fond et les objets fait
paraître moins l'écart des objets entre eux et, par conséquent,
d'après la loi posée plus haut, abaisse la sensibilité aux différences de
ces écarts.
Enfin on peut transposer un écart. Ici les deux paires n'ont plus
d'élément commun ; on cherche à établir entre des clartés c et d
un« différence égale à celle de deux autres clartés a et b. Le genre de
sensibilité qui intervient ici obéit à la même loi que la précédente :
il montre un minimum pour les valeurs les plus faibles des écarts à
transposer. P. G.
673. — L. HOLLADAY. — Action of a light-source in the field of
view in lowering visibility (Diminution de la visibilité par faction 582 ANALYSES lUBUOGRAPHIQUKS
d'une source lumineuse dans le champ de vision). — J. of Opt. Soc,
XIV, 1, 1927, p. 1.-15.
La différence d'éclat juste perceptible dépend d'abord de la
brillance de comparaison (croissant avec elle) mais aussi de la pré
sence, dans le champ de vision, des sources qui éclairaient l'œil sans
participer à l'éclairement du fond, et dont l'effet éblouissant est
équivalant à une certaine augmentation de la brillance du fond.
L'auteur, continuant un travail précédent (Voir An. Ps., XXVII
1926 p. 602), examine ce qui arrive lorsque la source éblouissante
éclaire à la fois l'œil d'une part, l'objet et le fond de l'autre. Comme
l'effet dépend à la fois du rapport des éclairements, de leur valeur
absolue et de celle de la brillance initiale, et aussi de la position de
la source dans le champ visuel, le problème est assez compliqué :
mais il mérite d'autant plus d?être étudié en détail qu'il correspond
aux conditions ordinaires de vision (rues, locaux éclairés). De nomb
reuses courbes permettent de déceler les conditions dans lesquelles
la présence d'une source, même éblouissante en partie, est un avant
age. Des minima de sensibilité différentielle révèlent au contraire
les combinaisons particulièrement fâcheuses. . A. F.
674. — P. W. GOBB et F. K. MOSS. — The relation between extent
and contrast in the liminal stimulus for vision (Relation entre
l'étendue et le contraste dans le liminal de la vision). — • J

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