#Frimeur
495 pages
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#Frimeur , livre ebook

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Description

Je suis un homme qui n’avait rien, mais qui possède tout désormais.


Je ne retournerai jamais d’où je viens.


J’ai juré de la protéger, et c’est exactement ce que je vais faire.Les photos sur lesquelles je suis tombé me hantent encore. Le secret que je porte est bien trop lourd.Ils disent que les secrets éloignent les gens, mais la vérité est bien plus destructrice que de tout garder pour moi.Je ne lui en parlerai jamais. Elle ne doit jamais le savoir.


Lorsque je me regarde dans le miroir, je vois ce que j’ai peur de devenir et non l’homme que je suis. J’ai l’impression d’être un frimeur, pas mieux que tous ceux qui prétendent être une personne qu’ils ne sont pas. Comment un homme peut-il tenir le coup lorsque tout s’effrite entre ses doigts ?


Je n’ai jamais cherché tout cela, mais cela me rattrape. Lorsque les secrets et les menaces frappent à ma porte, je ne me cache pas, je l’ouvre en grand. Car quel meilleur moyen de mettre un frimeur à terre que d’en être un ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 9
EAN13 9782376766483
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0049€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
19 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny
92100 Boulogne-Billancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
#Frimeur
Copyright de l’édition française © 2019 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2015 Cambria Hebert
Titre original : #Poser
© 2015 Cambria Hebert
Traduit de l’anglais par Rose Seget
Relecture française par Valérie Dubar, Topie
 
Conception graphique : © Tanya pour More Than Words Graphic Design
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-648-3
Première édition française : octobre 2019
Première édition : août 2015
 
Édité en France métropolitaine
 
 
 
 
 
Table des matières
Avertissements
Une bromance
Dire ou ne pas dire…
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Pendant ce temps, à l’hôpital psychiatrique
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Les choses se gâtent à Alpha Town
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Tout est bien qui finit bien
Note de l’Auteur
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existé, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
#Frimeur
Hashtag ~ Tome 5

Cambria Hebert
 

Une bromance 1
(AKA Prologue)

Braeden
 
Je ne sais pas dire au revoir.
Bon, d’accord, techniquement, ce n’est pas un au revoir. Mais c’est l’impression que cela me donne. Et c’est vraiment nul.
C’est plus un « à bientôt ».
Mais comment dire « à bientôt » quand en fait c’est plutôt « à dans plusieurs mois » ? Surtout quand tu as vu la personne en question presque tous les jours depuis le CP.
Je ne le dirais à personne de crainte qu’on doute de ma virilité, mais Rome et moi, nous avons un lien spécial. Nous ne sommes pas de simples amis. C’est comme si nous étions des frères, pas du même sang.
Et il y a un truc dont je ne parlerais pour rien au monde, c’est que nous sommes une sorte de couple d’amis.
Je sais depuis longtemps que ce jour doit arriver. Depuis que l’encre a séché sur le contrat avec les Maryland Knights.
En fait, je le sais depuis que je l’ai vu lancer une balle pour la première fois.
Mais être conscient d’une chose ne la rend pas plus facile à accepter.
Je suis ravi de la plupart des changements qui vont émailler ma vie ; certains me pèsent plus que d’autres. Beaucoup plus, même. Mais je n’aurais jamais imaginé que voir Romeo partir en stage d’entraînement creuserait un tel gouffre en moi.
Mais voilà où j’en suis.
Mélancolique et toutes les conneries qui vont avec.
C’est gênant.
Une fois que j’aurai terminé cette conversation, il faudra que je me lance dans un truc bien viril comme construire quelque chose à mains nues.
Ou peut-être que je me contenterai de manger des petits vermicelles colorés.
Je me gare à côté de la Hellcat. Je me doutais qu’il serait là, j’aurais fait la même chose.
Je m’avance dans les couloirs du stade, dépasse les vestiaires et parviens jusqu’aux gradins. Le terrain s’étale devant moi comme l’océan devant la plage. La pelouse est parfaite, d’un vert vif, méticuleusement tondue et un peu humide d’un récent arrosage.
Même hors-saison, l’université Alpha sait ce qui est important. Ce terrain représente bien plus que les activités sportives qui s’y déroulent.
C’est comme ma famille. Ma vie. Une façon de m’évader.
Rome est accoudé à la rambarde ; il observe la pelouse sur laquelle nous avons joué si souvent que je ne pourrais les compter.
Je n’arrive pas à croire que tout cela est terminé. Nous avons déjà joué notre dernier match ensemble et à l’époque, nous ne le savions même pas. Je suis heureux pourtant. Il s’est passé exactement comme je le souhaitais : avec pour seul but, le sport et notre plaisir. À s’entraider et à se concentrer sur le jeu.
Ce sont de bons souvenirs.
Je m’appuie à ses côtés sur la rambarde, sans rien dire.
Nous restons ainsi un moment, je sais qu’il pense à la même chose que moi.
— Je ne t’abandonnerai jamais, B, finit par dire Romeo avec une pointe de sarcasme dans la voix.
Ce n’est pas la première fois qu’il me dit ça. Je tourne la tête vers lui, prêt à lui rire au nez, mais finalement, je n’émets aucun son. Il a peut-être dit ça en riant, mais ces mots veulent exactement dire ce qu’il pense. Il n’a pas de rictus moqueur aux lèvres ni l’air de plaisanter.
Il est totalement sincère.
— Je ne t’abandonnerai jamais non plus, Rome.
Il lève son poing qui était posé sur la rambarde et le lève dans ma direction. Je fais la même chose et viens cogner ses doigts fermés.
Cela rend très officiel ce que nous venons de dire.
— J’ai l’impression que j’ai bossé toute ma vie pour en arriver là. J’ai cru que cela n’arriverait jamais, dit-il le regard toujours fixé sur le terrain. Mais bordel, c’est là maintenant.
— Tu regrettes ? demandé-je en l’observant du coin de l’œil.
Il secoue la tête et reprend :
— C’est difficile de partir d’ici, tu comprends ?
Oh, oui, je sais. Pour un mec qui ne vivait que dans l’instant présent et pour s’amuser, tout est devenu très compliqué. Très réel. C’est difficile de continuer à vivre sans penser à l’avenir lorsque tu crains de ne pas en avoir.
Ou que le passé vienne détruire ton présent.
Je rejette vite cette pensée. Il n’est pas question de moi, mais de mon ami, mon frère et de nous dire au revoir.
— Tu as Rim maintenant, dis-je. Tu as autre chose comme but que de lancer une balle.
Il hoche la tête, en fixant ses mains. Il n’a pas envie de s’éloigner d’elle, surtout après tout ce qu’ils ont traversé. Être séparé d’Ivy au début de l’été quand elle a rendu visite à sa famille a déjà mis ma patience à dure épreuve. Je n’arrive même pas imaginer ce que, ce serait de partir loin d’elle pendant des mois.
— Mais cela ne veut pas dire que tu lui tournes le dos. Tu fais ça aussi pour elle. Tu vas vous construire une vie. Et avec ce boulot, cette formidable opportunité, elle sera putain de bonne, cette vie !
— Elle m’a dit la même chose, réplique-t-il, dans un demi-sourire.
Cela ne m’étonne pas du tout. Rim sait que Rome a le foot dans le sang. Elle ne se dresserait jamais en travers de son chemin. Je lui donne une tape dans le dos.
— Ma sœurette a toujours raison.
— Je voudrais que tu fasses quelque chose pour moi. Je ne sais pas si cela va te plaire, ajoute-t-il en me jetant un coup d’œil.
— Mec, réponds-je en poussant un soupir exagéré. Je te l’ai dit, c’était juste l’affaire d’une fois. Si je traverse une nouvelle fois le campus en boxer, les vieilles à l‘administration vont faire une crise cardiaque. Il faut un palpitant solide pour supporter une telle vision.
— Je ne veux pas te voir dans tes putains de slips, riposte-t-il. Mais ceci dit, je serais prêt à payer pour voir la réaction d’Ivy si tu le faisais.
— Bordel, marmonné-je, je n’aurais pas fini d’en entendre parler.
Le sourire de Romeo s’élargit encore.
— Rim m’a dit que Prada ne pouvait plus se passer de toi.
— Saloperie de rat, craché-je.
Mais je souris moi aussi. Difficile de ne pas adorer cette petite chienne quand elle m’accueille à la porte avec sa petite tenue rose quand je rentre. Et OK, peut-être aussi que je la laisse dormir avec nous.
— Qui est le petit toutou à sa copine maintenant ? ricane Romeo.
— Tu embrasses ta mère avec cette bouche qui parle mal ? répliqué-je.
Il éclate de rire et s’écarte de la rambarde pour venir s’écrouler sur la rangée de sièges derrière nous. Je me laisse tomber à ses côtés.
— Qu’est-ce que tu veux que je fasse ?
Il doit déjà savoir que je le ferai. On se soutient toujours comme ça.
— J’ai loué une maison.
Il soulève la main dans laquelle il tient un trousseau de clés qu’il fait tourner autour d’un doigt.
— Elle n’est pas loin du campus. Le quartier est sympa, avec des jardins clôturés, un système de sécurité, un garage…
— Mais tu pars en stage dans quoi… une semaine ?
Il me jette un coup d’œil. OK, je comprends. Lui part, mais pas Rim.
J’éclate de rire.
— D’accord, tu as loué une maison pour elle. Et elle est fo

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