Ne renonce jamais
224 pages
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Ne renonce jamais , livre ebook

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Description

Après avoir flirté avec les ténèbres, Paige retourne à sa vie d’étudiante qu’elle ne voulait plus vivre après le drame. Tout rentre peu à peu dans l’ordre ; des amis sur qui elle a toujours pu compter et l’insouciance des grandes vacances. Sa vie reprend sur les chapeaux de roues, surtout lorsqu’elle le revoit, lui, Roman, cet homme qu’elle a appris à connaître pendant l’été.


Son passé viendra-t-il de nouveau la hanter ? Pourra-t-elle vivre cette histoire comme elle le voudrait ? Lâchera-t-elle prise ? Et, en dépit de tout, saura-t-il l’aimer malgré son secret ? Tant de questions auxquelles elle souhaiterait répondre.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 1
EAN13 9782492243233
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Ne renonce jamais
 
 
Julie Lynian
 
 
 
 
 
Ne renonce jamais
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Crédits
 
Tous droits réservés
Couverture réalisée par @Belfanti-Gentil Elodie  
Édité par : Les Éditions Legacy
 
 
 
 
 
 
ISBN : 9782492243233
Dépôt légal : Juin 2021
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© Les Éditions Legacy
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayant cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
 
 
 
 
 
 
 
À David et papa, parce que sans vous, il n’existerait pas sous cette forme.
À maman, ma sœur et mon frère, parce que vous ne vous rendez pas compte de la force que vous me donnez au quotidien.
À mes amis les plus proches qui ne se doutaient de rien.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Prologue
 
Juin, sur la plage de Boucan Canot à La Réunion.
 
Je suis en train de bronzer avec Alice et Maci lorsque celle-ci me demande :
— Si tu veux aller plus loin avec Roman, est-ce que tu vas lui parler de Dylan ?
— Maci, tu me vois lui dire : « Écoute, pour avancer, il faut que tu saches qu’il y a six ans, j’ai perdu mon premier amour dans un accident… » ? Il va plutôt prendre ses jambes à son cou. Et puis pour le moment il ne se passe rien avec Roman, on flirte, mais c’est tout.
— Ce n’est pas pour te blesser bichette, mais il vaudrait mieux que tu lui en parles. Il va se battre contre un fantôme.
— Et pourquoi ? Dans quatre jours on rentre, il ne sait pas l’effet qu’il me fait et on va bientôt reprendre nos vies. Maci, Dylan n’était pas n’importe qui. Et Roman, on ne le reverra jamais, à la rigueur on gardera contact par message, mais c’est tout.
— Dis surtout que tu as peur de ce que tu ressens. Paige, la dernière fois que tu as vécu ça, c’était lorsque tu as rencontré Dylan. Certes, il a fait le con, mais vous avez eu la plus belle histoire qui soit pendant deux ans, me dit Alice avec de la peine dans la voix.
— Et où ça m’a menée ? J’ai perdu dix kilos en un mois, je n’étais plus que l’ombre de moi-même, je ne mangeais presque rien, je ne dormais pas, j’ai pété les plombs et j’en ai voulu à la terre entière. Il y a quatre ans, je suis sortie du trou grâce à vous, je n’ai franchement pas envie d’y retourner tout de suite. Vous savez très bien ce que j’ai dû sacrifier.
— Mais non, il faut que tu avances, Paige. Je suis sûre que c’est ce que Dylan et David auraient voulu. C’est ce qu’on veut tous pour toi.
— Stop, les filles, on peut en parler plus tard ? Je n’ai pas envie de me prendre la tête avec vous et je n’ai pas besoin d’en parler aujourd’hui. Je désire simplement profiter des derniers jours de nos vacances.
— Pas de souci, bichette. On en parlera quand tu le voudras, tu sais qu’on est toujours là. Tiens, regarde qui arrive !
Je tourne la tête et j’aperçois Roman et son frère Léandro. Je force un sourire et lance :
— Salut, les boys ! Comment ça va ?
— Salut, les filles. Bah écoute, bientôt la fin du repos, mais bon.
— Oui, on va en tirer le meilleur.
— Vous connaissant, ça ne m’étonne même pas. Léandro, tu t’es rincé la bouche à la Javel, j’espère ?
Maci a toujours le mot qu’il faut. Hier soir, nous sommes sortis et Léandro a choppé une fille, mais il est nécessaire de dire ce qui est : elle était bizarre et vraiment pas belle. Il avait un peu bu alors il s’en foutait plus qu’autre chose.
— Je ne vois pas du tout de quoi tu parles, Maci. Tu es mauvaise !
— Heu non, c’est la fille d’hier soir qui était mauvaise… Haha, t’as vraiment des goûts chelous quand même.
Maci et Léandro ont passé quinze jours à s’envoyer bouler, ils m’ont tellement fait rire.
— Bah miss, on dirait que ça ne va pas ?
Roman me sort de mes pensées.
— Oh, ne t’inquiète pas. Je pense que le retour la semaine prochaine sera dur. Ce sont mes meilleures vacances. J’ai complètement zappé mes soucis.
— Ne t’en fais pas, ça va aller.
Il me prend dans ses bras.
— J’espère juste qu’on se reverra un jour.
Je souris en le regardant s’installer à côté de moi comme s’il n’avait rien dit.
 
 
 
Chapitre 1
Trois mois plus tard, dans mon appartement à Limoges.
 
Je me réveille et la chanson de Keen’V Un monde meilleur retentit dans ma chambre, j’ai juste envie de lancer mon portable. C’est le premier jour de cours depuis quatre mois. Ça a été un peu dur après des vacances sur une île paradisiaque entourée de mes deux meilleures amies et avoir fait une rencontre qui m’a bouleversée, même si nous ne nous voyons plus, parce qu’il a fait revivre mon cœur que je ne pensais plus capable d’aimer avec tout ce que j’ai vécu. Un réel coup de foudre. Et j’ai repris ma vie comme à mon habitude. J’ai passé une partie de ma soirée et de ma nuit à parler avec Roman et, mon Dieu, il est tellement adorable. Malheureusement, depuis notre départ, nous nous parlons seulement par message et appel. La distance est un point négatif, mais c’est plus facile pour moins penser à lui.               J’ai passé les plus beaux congés de toute ma vie et le retour à la réalité a été dur… très dur… Mais jusqu’à hier, j’ai travaillé dans une librairie, j’étais dans mon univers et c’était parfait. Rien que d’y penser, j’ai le sourire aux lèvres. Je veux vraiment transmettre ma passion. D’ailleurs, il était temps que je m’en rende compte puisque j’attaque ma dernière année de master pour être professeure de littérature. Beaucoup de choses se sont passées dans mon passé, j’ai vingt-quatre ans et je suis sur les bancs de l’école.
Pour en revenir à Roman, il était plus que parfait, mais je ne me suis avoué ce que je ressentais qu’une fois rentrée. La malchance, oui je sais, c’est mon deuxième prénom ! Je finis par me lever pour aller couper la musique et lancer ma playlist qui va me mettre de bonne humeur.
Je file sous la douche avant d’être vraiment en retard et passe ma tenue préférée pour cette rentrée. Une robe bustier noire avec une fermeture sur le devant, un gilet blanc et mes chaussures à talons noirs.               Je sors de ma chambre pour prendre mon petit déjeuner et vois Maci. Nous partageons un F4 en ville, pas très loin de la fac, c’est pratique pour moi qui suis tout le temps en retard.
— Hé bichette. Comment ça va ce matin ? T’es prête pour cette dernière année ?
— Hé patate ! Ça va et toi ? Hum pas vraiment, mais je n’ai plus le choix, c’est la dernière ligne droite. De toute façon il faut que j’y arrive.
— Oui c’est sûr. Et tu sais qu’on sera toujours là pour toi.
— Je suis tellement claquée. La prochaine fois, interdis-moi de parler pendant des heures au téléphone avec lui, il m’a épuisée.        — Je ne suis pas ta mère non plus. Mais je me ferai une joie de t’engueuler.
— Alice est déjà partie ? Je ne fais que la croiser depuis peu.        — Faut-il que je te rappelle qu’elle a dormi chez Marc hier soir… ?        — Ah oui, pas faux, qu’est-ce que je ferais sans toi Maci ?
— En vrai ? Pas grand-chose en fait, tu serais complètement perdue sans moi.
— Ça va les chevilles ? Tu ne veux pas non plus que je t’offre des fleurs ?
— Non ça ira. Par contre je veux bien que ce week-end on sorte en boîte, j’ai besoin de me vider la tête et toi aussi, je le sais.
— Tu me connais trop bien. Aucun souci là-dessus ! Avec James, Alice et Marc ?
— Bien sûr. Mais promis on ne te laissera pas dans un coin ! Et je sais les efforts que tu fais pour tolérer James.
— On verra ! Bon allez, je file sinon je vais vraiment être en retard et ce sera ta faute. Tu sais que c’est pour toi que je le fais.               Je me doute bien que ce n’est pas toujours facile pour Maci, surtout en ce moment. Elle vient de perdre son boulot dans une parfumerie et il y a quinze jours elle s’est fait agresser en rentrant. Tout lui est arrivé en très peu de temps. Pour le moment, elle a du mal à sortir toute seule alors le week-end nous en profitons parce que je suis là, enfin au moins deux fois par mois. Elle est avec James depuis bientôt trois ans. Parfois, je les envie et je me rappelle à quel point je ne le supporte pas. Toujours en train de faire des manières et à traiter Maci comme une chienne, à lui demander et lui reprocher des choses tout le temps.
De mon côté, j’ai tellement souffert en relation. Mon premier vrai grand amour est décédé d’un accident de voiture il y a maintenant six ans. Ma dernière année de lycée a été particulièrement dure, surtout quand ma vie a été passée au peigne fin pendant plusieurs mois. J’ai même dû mettre mes études en pause parce que moralement je ne me sentais pas bien du tout. Mes moindres faits et gestes ont été surveillés. Mes parents étaient beaucoup sur mon dos et encore aujourd’hui il leur arrive de s’inquiéter sans raison pour moi. C’est un peu pesant, j’ai beau leur dire que je vais mieux, rien n’y fait. Mais je les aime quand même.
Maci est rousse, les cheveux longs, le teint mat et les yeux bleus. Elle porte un piercing à la langue et un tatouage dans le dos. Son style vestimentaire bien à elle (toujours très coloré). C’est la boule d’énergie de notre trio.
Alice est blonde, les cheveux au carré, bouclés (naturels, j’adore) et a les yeux noirs. Elle est également percée à la langue, mais n’a pas de tatouage. Comparée à Maci et moi, elle met souvent du noir et bosse dans un hôpital.
Quant à moi, j’ai les cheveux d’un naturel châtain, mais je suis tout le temps en train de changer de couleur. Depuis peu j’ai fait un Tie and Dye noir et bleu. J’ai deux piercings (à la langue et au nombril) et sept tatouages, ils racontent ma vie, mon parcours.
J’ai hâte d’être samedi soir pour sortir, j’ai besoin de penser à autre

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