Les Larmes du soleilde N’Djaména , livre ebook

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Né et grandi dans une famille polygame de six femmes avec une soixantained’enfants, il s’appelle Goudra Ngakoutou, de père chrétien et de mèremusulmane. Menant une vie de dualité socio-culturelle pénible, pavée demultiples difficultés conduisant finalement au trépas. Orphelin de père à basâge et plus tard de mère, il n’a pu obtenir son inscription à l’école primaire dechagoua FDAR qu’au prix des chaudes larmes qu’essuieront Khamis lecommerçant bon samaritain qui vendait des marchandises dans la cour del’école. Excellent aux études jusqu’au baccalauréat, ses frais de scolaritéseront assurés à partir des petits commerces qu’il exerçait parfoispéniblement. Entrant à l’université Adam Barka d’Abéché en droit, il a dûinterrompre aussitôt suite à un découragement social comme dans cette ville.De retour à N’Djaména, il réussit à s’inscrire à l’université de N’Djaména enlettres modernes avant de gagner une bourse qui l’a propulsé pour trois ansd’étude au Niger, d’où il fut nanti d’une licence en agronomie. Revenu aupays, de déboire en déboire, le technicien agronome qu’il soit, passera septans à poiroter pour se faire intégrer, comblé de malheur, à titre posthume.
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Date de parution

01 janvier 2016

Nombre de lectures

55

EAN13

9782376700005

Langue

Français

Les Larmes du Soleil de N’Djaména
Yamalbaye Innocent
ROMAN Les Larmes du Soleil de N’Djaména
Éditions Toumaï L’éditeur de nouveaux talents
Ce texte publié aux Éditions Toumaï est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code de la Propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur.
Éditions Toumaï Avenue Taïwan B.P: 5451 N’Djaména-Tchad Tél:+235 63 05 65 02 e-mail:editionstoumai30@yahoo.comISBN: 978-2-37670-000-5  IAN: 9782376700005 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication auxÉditions Toumaï en 2016
«L’Afrique est un bateau sans voile sur la mer, il suffit d’un petit vent même moins violent et elle chavire…»
Préface Dans un monde où la culture de la tolérance et de la coexistence pacifiquen’est plus considérée comme un ensemble immuable, l’écriturene peut pas se permettre d’ignorer les pistes de solutionqui se développent dans divers secteurs de la vie sociétale. Le caractère dynamique du vivre ensemble impose une nécessaire formation et/ou sensibilisation continue à tous ceux qui veulent renouveler leurs pratiques et s’adapter au PROGRÈS, tel que mentionné dans notre devise. Et la réalisationd’un univers romanesque, qui est un outil de conscientisation et de formation autant que d’autres activités importantes à la fois à l’âme et à l’esprit,s’inscrit dans cette logique.‘’Les larmes du soleilde N’Djamena’’,à l’instar du fameux film américainintitulé ‘’Les larmes du soleil’’qui est inspirant, possède cette géniale dualité de roman-réalité et de l'œuvre engagée qui, à l'arrivée, transforme les sentiments sympathiques en grandes émotions. Vraie œuvre d’un orphelin de père à bas âge et plus tard de mère. Vraie œuvre d’une vie en dents de scie. Vrai rappel sur le sens de ce qu’affirmait avec profondeur Victor Hugo :qui vivent sont« Ceux ceux qui luttent ».Les premières pages possèdent une efficacité sidérante, qui voit les forces du mal jongler avec l’espoir de l’avenir. L’auteur ne semble rien oublier de sa vie d’enfant et d’adolescent, il ne semble pas tomber dans l’ingratitude du grand
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nombre, il n’oublie pas le geste du commerçant ‘’bon samaritain’’,qui l’a propulsé à l’école. Les mots sont forts, pour décrire tout cela, mais ils sont aussi et surtout justes, ils forcent l’admiration.L’auteur entame laréussite qui donnera du corps à son récit. Car au-delà de soigner sa plume, il fait vivre ses personnages et ses zones géographiques, à commencer par son lieu d’enfance, ses quartiers, son cadre scolaire, ses amis, ses voyages, etc. Visage d’innocent, beaucoup moins que de coupable, cherchant à accomplir sa missiond’écrivain (surtout d’humain)coûte que coûte sans en enfreindre un seul paramètre, bref, se comportant comme le narrateur parfait, monsieur Innocent laisse petit à petit percer l'humanité (partie de son pays) que toute personne, digne de ce nom, peut ressentir, face à la tragédie, dont il est témoin. L’ouvrageque vous êtes sur le point de lire, mêlé d’essai, de poésie, de récits et de figures autobiographiques, développe l’utilité de la vie en commun et ses différents aspectsd’une manière simple et compréhensible,et s’adresse à un large public : parents, jeunes, vieux, élèves, étudiants, formateurs, amateurs et professionnels. C’est le lieu ici de remercier et d’encourager son auteur, monsieur YAMALBAYE INNOCENT, pour avoir pris le risque de s’aventurer dans ce secteur complexe où le progrès de la recherche, l’une des plus galopantespays des SAO, est au inversement proportionnel à celui de la
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maintenance de cet indispensable outil qu’est l’écriture. Ce Volume est,à l’évidence, dans la ligne des orientations de l’heure. Ceci est un encouragement à la production d’autres volumesallant dans le même sens, par les nouvelles générations de notre pays. Dr Succès MASRA, Président fondateur de ‘’Les Transformateurs’’
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ÀMa Chère patrie,Grande est sa superficie. Ville muette et stérile, C’est de la nôtre, dont je parle.Et moi,mon ouïe est limitée par l’égoïsme de « La France noire »,dont je m’affole en passant par ma plume folle.Gémissant dans la douleur perpétuelle de mon âme noire,dont j’en meurs.Et mon peuple insouciant et sermonné s’y meurt. Demain aussi, le soleil brillera.En effet, j’ai un rêve et toujours.Je rêve qu’un jour viendra.Je rêve que ce jour-là, cette haine qui tue et déchire ce pays mien, fera place à l’amour pur pour toujours.Je rêve de voir les croyants fervents de diversesReligions de chez moi s’embrasser… Je vois des nations poussées.Je vois des nations libres et prospères… point de maudits et de criminels.Pour moi,l’indépendancen’est qu’une mascarade.Pour moi, lorsque je parle de ce pays mien, la mer s’engouffre dans mon épaisse bouche noire de saveur fade. Ô ma patrie !
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Ô mon pays natal meurtri !Ô pays des Sao, des hommes géants forts et résistants !Les hommes changent mais, qu’est-ce qui reste le même ? C’est le monde.Et moi, tourmenté par l’animosité trop élevée, mon cœur palpitant etma pensée plus large qu’une mer.Je m’élargis comme le monde et la mer.Et moi comme la lumière, je luis même au plus profond des geôles.Et, pour mes frères, les fissures des murs m’apportent la lueur de vos nouvelles, néanmoins, même les orteils écrasés nous marchons encore, encore et toujours comme des créoles !Et voilà que l’histoire de ce pays mien, me fait le signe que j’attendais. Ô pays mien !Ô pays de sables, de baobabs et des savanes ! Et toi ma mère, lève-toi et pleure de Joie car le vent a soufflé.Le vent de la démocratie et de la liberté a soufflé.Et toi mon père, lève-toi comme un guerrier SAO, Baguirmi ou Massaï.Et toi mon frère, lève-toi comme Toumaï.Et toi enfant noir, qui a tant souffert des guerres perpétuelles, sèche tes larmes car de ton courage naîtra ta liberté, c’est de ta vaillance que brillera ton soleil, lève tes yeux, l’avenir est à toi…
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« Penser à ma chère patrie, fait battre plus vite mon cœur et, c’est la seule chose qui compte pour moi… »Slameur King Farah.
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