Le bal rouge
116 pages
Français

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Description

Jacques Vix, joyeux rentier, ancien professeur de philosophie et, accessoirement, détective émérite et méconnu, croise, par hasard, à Orange, un camarade de guerre avec qui il a partagé les tranchées de Verdun et les éclats d’un même obus.


Heureux de cette rencontre, il accepte l’invitation de son frère d’armes qui veut lui présenter sa femme et lui faire visiter sa propriété composée d’un château, d’une métairie et de terres. Si l’on ajoute qu’un bal et des festivités sont inscrits pour le lendemain soir, le destin a tout prévu pour le distraire...


La soirée se déroule sous les meilleurs auspices jusqu’à ce que, au petit matin, le valet de ferme soit retrouvé assassiné d’une balle dans la tête.


C’est le commissaire ROSIC qui est chargé de l’affaire, un policier qu’il a déjà côtoyé et ridiculisé lors de précédentes enquêtes...


ROSIC ne tarde pas à miser sur le coupable idéal, au grand dam de Jacques Vix qui, pourtant, décide de ne pas se mêler de cette histoire.


Mais, chassez le naturel et il revient au galop, un indice passé inaperçu aux yeux du représentant de la justice va émailler la volonté du pédagogue dont l’envie de connaître le fin mot du mystère sera le plus puissant des carburants...


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 4
EAN13 9782373472387
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0011€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Commissaire Rosic
LE BAL ROUGE
Roman policier
par Rodolphe BRINGER
D'après la version publiée sous le titre « Le Bal R ouge » dans la collection « Sur la Piste » aux éditions « Baudinière » en 1933.
I
Je sortaisdu Théâtre antique d'Orange, que je venais de visiter pour la première fois, lorsque je sentis une poigne solide qui s'abattait sur mon épaule, en même temps qu'une voix joyeuse s'écriait :
— Par exemple !... Ce vieux Vix !... Et que viens-tu faire dans ce pays ?...
Et, m'étant retourné, je reconnus la bonne figure rouge, ronde et joyeuse de ce brave Félix Mathon, dont j'avais fait la connaissance, quelques années auparavant, dans les tranchées devant Verdun, avec qui j'avais partagé équitablement les éclats du même obus, ce qui avait, comme on le devine, créé entre nous une de ces amitiés que rien ne peut jamais altérer !...
À la vérité, l'armistice nous avait désunis !... On s'était, comme de juste, promis de se revoir, et, en douze ans, si parfois on s'éta it envoyé un rapide mot de souvenir, la vie nous ayant séparés, on n'avait pas eu l'occasion de se rencontrer !...
Mais on ne s'en aimait pas moins, et, à vrai dire, je fus tout heureux de revoir cet excellent Félix Mathon, à peine vieilli, un peu plus rouge, peut-être, certainement un peu plus gros, mais ayant l'air toujours aussi joyeux !...
— Eh bien, c'est encore une chance que je te rencon tre, sans cela tu aurais passé devant ma porte sans venir m'embrasser !...
— Tu habites donc ce pays ?... Je te croyais Toulousain ?...
— Je suis bien de Toulouse la Rose, en effet, mais les circonstances m'ont amené à planter ma tente dans le Comtat Venaissin. J'habite à trente kilomètres d'ici, une façon de château que l'on nomme l'Aglandière où je fais de l'agriculture, car, en cette époque saumâtre d'après-guerre, on es t bien obligé de travailler !... Oui, mon vieux !... Moi qui étais né, en somme, pour ne rien faire, j'ai dû me mettre au travail, ma petite fortune n'étant plus suffisan te pour me permettre une chère oisiveté !...
Et, il essaya de soupirer, mais sans que sa bonne figure perdît rien de sa belle humeur :
— Et voilà tout de même pourquoi nous nous sommes f ait démolir devant Verdun !...
Puis, tout de suite consolé :
— Mais toi, qu'est-ce que tu fiches par ici !...
Alors, je lui expliquai qu'ayant fait un très gros héritage, auquel j'étais bien loin de m'attendre, j'avais laissé aux orties ma toge de professeur de Philosophie et
que, ma foi, plus heureux que lui, étant assez rich e pour n'être pas obligé de travailler, je passais mon temps comme je le pouvais :
— En ce moment, je visite la Provence !... Aujourd' hui Orange et ses monuments romains, demain Avignon, puis Nîmes, Arles, etc.
— En somme, tu es maître de ton temps ?...
— Mon Dieu oui !...
— Alors, mon vieux, tu visiteras la Provence une autre fois ! Rien ne presse ! Elle ne s'en ira pas ! Et, pas plus tard que tout à l'heure, tu vas monter dans mon auto, avec ton bagage, et ce soir tu dînes à l'Agla ndière et tu y passes huit jours, un mois, une année, si cela te chante, car plus tu demeureras auprès de moi et plus je serai content !... Et, bien entendu, ma femme aussi !
— Ta femme ?... Tu es donc marié ?...
— Mais oui, mon vieux !... Depuis deux petites anné es ! Que veux-tu, il faut bien faire une fin !...
— Mes félicitations !... Ma foi, je serai heureux de faire la connaissance de ta femme, et de passer quelques jours avec toi ! Seule ment, j'opérerai quelques changements à ton programme ! Au lieu de prendre place à côté de toi, dans ton auto, je monterai tout simplement dans la mienne, q ui m'attend, là-bas ! Car, tout de même, je ne puis laisser ma Delage sur la place du Théâtre antique jusqu'au jour où il te plaira de me mettre à la porte de ton château !...
— Alors, c'est moi qui vais grimper dans ton tacot !... Tu vas me conduire jusqu'au garage où j'ai remisé ma Citroën, et te montrant le chemin, tu n'auras qu'à me suivre ! D'ailleurs, comme on dit, c'est tout dr oit !... Mais avant, comme de juste, on va prendre un bock !...
Et ce fut en absorbant quelques demis, bien tirés, que Félix Mathon me mit au courant de ce qu'il avait fait depuis que nous nous étions quittés à la porte d'un hôpital militaire parisien !...
Ce que je savais déjà de lui, c'est qu'il était le fils unique d'un célèbre avoué toulousain qui en mourant lui avait laissé une grosse fortune !... À cette époque, il préparait sa licence en droit, car son père avait v oulu le lancer dans la basoche, ainsi qu'il sied ! Mais, déjà, Félix estimait que lorsque l'on est millionnaire, il n'est vraiment pas besoin de se farcir la tête de Codes e t de Lois !... Aussi, son père mort, avait-il brûlé tous ses livres de droit, dit adieu à la Faculté et le plus simplement du monde, il s'était mis à faire la fête , la seule chose, au fond, pour quoi il se sentît un certain goût !...
Puis la guerre était venue, et, ma foi, il y avait fait son devoir !...
Blessé en même temps que moi devant Verdun, à l'hôp ital, il m'avait souvent fait part de ses projets, les moins ambitieux du mo nde : jouir joyeusement de la
fortune que les siens lui avaient laissée, et, ma foi, le plus tard possible, se marier, afin de ne pas vieillir et mourir seul !...
Mais voilà : la guerre avait mis le point final à une ère ancienne et la Victoire en inaugurait une nouvelle qui ne valait rien aux oisifs !...
— Vilaine époque ! avouait ce pauvre Mathon ! Voici qu'avec les belles rentes qui, avant mil neuf cent quatorze, m'eussent permis de me la couler douce, après mil neuf cent dix-huit, je me trouvais presqu'aussi avancé que ceux qui n'avaient pas le sou !... Au bout d'une petite année, je m'aperçus que si je ne faisais rien que vivre de mon revenu, j'en aurais vite vu la fin !... Alors dame ! je cherchais quelque chose de pas trop dur, et je me suis mis dans les v ins !... Oh ! Pas tout seul, comme de juste !... Une bonne petite association où j'apportai l'argent et un autre sa connaissance de la question !... Eh bien, mon vieux, tu le croiras si tu voudras, mais, après seulement deux ou trois ans, si je n'av ais pas les connaissances de mon associé, lui, était sur le point de posséder tout mon argent !...
Que veux-tu ?... Il n'y a pas à dire !... Je ne sui s point créé et mis au monde pour les affaires !...
Bref ! Je ne te raconterai pas par le menu toutes m es fâcheuses aventures !... La dernière est l'agriculture !... Et, ma foi, à vr ai dire, je n'en suis pas très mécontent !...
Il y a environ deux ans, on me propose l'achat d'une propriété : cent hectares, deux fermes, un château, le tout sis dans le petit village des Garrigues, lequel se trouve en Tricastin, à égale distance de Montélimar et d'Orange !...
Je parcours les terres à quoi je ne connais rien, j e viens voir les fermes, qui me paraissent propres, solides et bien aménagées et je visite le château qui n'est pas trop mal, mais tout de même un peu grand pour un homme seul !...
Et c'est alors, mon vieux, que l'idée me vient de m e marier, afin de ne pas m'ennuyer dans ce château de l'Aglandière, si je me décide à l'acheter, car tu me connais, mais j'aime la solitude des champs avec be aucoup de monde autour de moi !...
Et il faut croire que les Dieux Immortels étaient p our moi, en cette circonstance, car, à quelques temps de là, à Juan-l es-Pins, où j'étais allé me distraire un peu, je fais la connaissance d'une fem me charmante, la veuve d'un capitaine au long cours, qui tout de suite me paraît créée et mise au monde pour faire la joie d'un gentleman-farmer !...
Bien entendu, je ne la prends pas en traître et un jour je lui glisse :
— Voyons !... Si on vous proposait de vivre, avec u n bon garçon, dans un château perdu dans un village grand comme la main, mais où vous pourriez inviter du monde et organiser des tas de parties de plaisir, accepteriez-vous ?...
Que te dirai-je ?... L'idée ne lui déplut pas !... Et voilà, mon vieux, comment,
me ayant épousé m Veuve Henriette Verlin, j'achetai le château de l'Aglandière et ses dépendances, où, depuis bientôt deux ans, je vis heureux et sans souci !...
Tu sais tout !... Et maintenant, filons, et dans un e petite demi-heure, tu connaîtras le château où une chambre d'ami sera mise à ta disposition pour tout le temps qu'il te plaira de l'occuper et où tu feras l a connaissance de me M Félix Mathon, qui, non seulement sera heureuse de te recevoir, mais encore te traitera en vieil ami !...
Ayant ainsi parlé, avec sa coutumière bonne humeur, on se dirigea vers le garage, Félix monta dans sa Citroën, je sautai dans ma Delage et l'un suivant l'autre, une demi-heure après, nous arrivions aux Garrigues.
C'est un tout petit village, dont les maisons suivent la route, avec, tout juste, au milieu, une place plantée de beaux platanes, et où s'élèvent et la mairie et l'église, avec son clocheton en fer forgé. D'un côté, la gras se plaine qui s'en va jusqu'au Rhône distant de deux kilomètres, de l'autre, et à égale distance, des collines pelées et pierreuses qui sans doute ont donné leur nom au pays.
Après avoir traversé la place aux platanes, nous avons tourné à droite, le long de l'église et à cinq cents mètres, sous de fort be aux chênes, une assez belle construction m'est apparue et Félix m'a dit, non sans une pointe d'orgueil :
— L'Aglandière !...
En vérité, l'Aglandière a belle allure ; elle fut c onstruite sans doute sous le er règne de Napoléon I , car elle est discrètement néo-grecque. On y pénèt re par une cour d'honneur, avec, d'un côté, des écuries, r emises ou garages, et, de l'autre, les communs. En face, un perron avec double escalier conduit à une porte monumentale par laquelle on pénètre dans une assez vaste galerie que décorent des massacres et deux statues en bronze représentant des déesses court vêtues. Et c'est dans cette galerie que m'apparut la femme de mon ami !...
Une très jolie femme ; plutôt grande et mince, mais sans maigreur ; excessivement brune, mais avec un teint éclatant de blancheur, et un visage d'un bel ovale éclairé par les plus lumineux yeux bleus qui se puissent voir !...
— Pauline, prononça Mathon, je te présente mon ami Jules Vix, dont je t'ai souvent parlé, que j'ai rencontré par le plus grand des hasards à Orange, où il s'amusait à visiter des théâtres romains, car il n' a rien de mieux à faire, le pauvre !... Alors, libre de son temps, il veut bien venir s'ennuyer avec nous à l'Aglandière !...
— Monsieur, fit simplement Pauline, avec un joli sourire qui illumina sa figure, soyez le bienvenu ! Vous êtes ici chez vous !...
Et je remarquai qu'elle avait une voix musicale, un peu voilée, mais où résonnaient à la fois et l'accent vigoureux et chantant du midi, et celui plus traînant
de Paris...
— Tu vas nous offrir quelque chose, fit mon ami Fél ix, car nous crevons de soif. Puis, tandis que tu feras préparer les appart ements de Monsieur, moi je lui ferai faire le tour du propriétaire !
Et, avec son bon sourire :
— Ce ne sera peut-être pas aussi intéressant que le théâtre antique d'Orange, mais on a son petit amour-propre !...
me M Mathon me précéda alors dans un petit salon, à gauche, meublé en bar-fumoir, ce qui me montra que, décidément, mes amis étaient à la page, et, après avoir bu un je ne sais quoi plus réconfortant que désaltérant, à la vérité :
— Allons !... Viens !... Que je te fasse l'honneur de mes terres !
La vraie façade du château, précédée d'une fort belle terrasse à balustres de pierre, donnait sur un parc à qui de belles pelouses fleuries servaient de prologue. Le parc n'était pas très grand, mais comme il était exceptionnellement ombreux, il faisait encore illusion. Après l'avoir traversé, Mathon arriva à une grille de fer qui ouvrait sur la campagne et à deux ou trois cents mè tres de là se dressait une ferme dont mon ami ne me fit grâce du moindre détail.
Deux constructions parallèles, que séparait une vaste cour, avec au fond, un petit mur bas derrière lequel verdoyait un jardin planté de beaux fruitiers. D'un côté, l'habitation des fermiers et un cellier ; de l'autre, les écuries, remises, porcheries et bergeries.
Comme nous pénétrions dans la cour, une fort jolie femme, toute jeune, toute blonde, toute pimpante, sortit de la maison d'habitation et Mathon l'appelant :
— Zézette, venez ici que je vous présente à mon ami Vix !...
Et se tournant vers moi :
— Thérèse Toussaint, qui préside ici à la basse-cou r, tandis que son mari s'occupe de l'exploitation agricole, aidé de quelques hommes de bonne volonté qui me coûtent les yeux de la tête !... Il n'est pas là, Toussaint ?...
— Non, monsieur, répondit Zézette, avec un adorable accent méridional. Je crois qu'il est allé aux Plantades où l'on a moissonné la semaine dernière !...
— Bon !... Bon !...
Et la fermière s'étant rendue vers ses ordinaires occupations :
— Hein ? Pour une paysanne !... Est-elle assez joli e et assez fine, la mâtine ?... Il paraît que c'est une enfant trouvée que ce satané Toussaint a épousée par amour !... Quelque bâtarde de grande dame !... Ma femme en raffole, et, ma foi, elle est souvent au château où elle donne un coup de main aux femmes de chambre !
— Et, comme de juste, elle trompe son mari ?...
— Eh bien, je ne le crois pas !... D'abord, avec qu i ?... Et puis, je la crois honnête et en tous cas, Toussaint ouvre l'œil et le bon !... D'ailleurs, je suis enchanté de Toussaint !... Un brave garçon qui mène ma ferme le mieux du monde, ou plutôt la moitié, car mon autre ferme est à deux kilomètres d'ici, et je te la montrerai un autre jour !...
— Et, tout cela te rapporte ?...
— Ma foi, tout autant que si j'avais mis mon argent en banque ! Mais, au moins, ici, c'est sûr, et je n'ai pas peur que jamais mes terres filent en Belgique !... Et, en somme, cela m'occupe un peu, car on ne peut tout de même rigoler tout le temps !...
— Dis donc, mais il me semble que dans ce village p erdu des Garrigues, les occasions doivent te manquer de rigoler, comme tu le dis !... Il est vrai qu'avec ton auto...
Mais Félix m'interrompit :
— Eh bien, mon vieux, c'est ce qui te trompe !... N ous avons d'ici de là des voisins charmants !... On va les voir ; ils viennen t ici ! Pauline est épatante pour organiser de petites fêtes !... Et tiens, tu tombes comme marée en carême !... Justement, demain, nous avons grande réception !... Tu vas voir cela !... Une trentaine d'invités et n'engendrant pas la mélancol ie !... Bal champêtre avec un jazz de je ne sais où !... Il n'y a que ma femme po ur dénicher cela !... Feu d'artifices, souper par petites tables !... Au peti t matin, on sera encore à gambiller !... Tu vas voir cela !... Ah ! Si tu te figures que l'on s'ennuie à l'Aglandière, c'est que tu ne connais pas encore Pauline !...
me Mais nous étions revenus au château. M Mathon avait préparé ma chambre, une fort belle pièce avec sa salle de bains-cabinet de toilette. Je n'eus qu'à défaire mes valises, faire un peu de toilette et descendre pour le dîner.
La salle à manger est immense, dallée de marbre, av ec une cheminée monumentale et un magnifique plafond à la Française ! À trois on est perdu là-dedans !
— Ordinairement, me dit Mathon, nous mangeons, ma f emme et moi, au bar !... C'est pour te faire honneur que l'on a servi dans la salle à manger !...
— Et l'on a eu tort !... Aussi, j'espère que demain !...
— Sois tranquille !... D'ailleurs, si la salle à manger te paraît assez vaste, que vas-tu dire quand tu vas voir le salon !... Mon vie ux, la Galerie des Machines !... Ah !... Ce sacré général des Boutans qui construisit l'Aglandière voyait grand !... Sans doute espérait-il y recevoir l'Empereur et toute sa cour !...
Et il est un fait que ce fameux salon était de dimensions inusitées !... Mais tout
de même fort bien meublé, et comme de juste dans le goût de l'époque !...
— Aussi, continua Félix, moi, ce grand salon m'intimide !... Aussi, passons au fumoir, où l'on se sent mieux chez soi !... On va f aire une bonne petite belote tandis que la T. S. F. nous charmera de ses plus gais flonflons et Pauline va nous préparer de ces cocktails dont elle a le secret !...
On fit la belote, on écouta la T. S. F., on but des cocktails jusqu'à onze heures où chacun s'en fut coucher...
Et c'est ainsi que je fus introduit à l'Aglandière qui devait être le théâtre, le lendemain, du crime le plus étrange qui se puisse concevoir !...
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