Le presbytère de l’horreur
132 pages
Français

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Le presbytère de l’horreur , livre ebook

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Description

Après avoir fait la connaissance de Ludovic Pinard, Maude Lacroix devient adepte de séances de relaxation. C’est avec l’aide du jeune homme que Maude tentera de retrouver ses parents biologiques, dont tous semblaient en ignorer l’identité. Selon son tuteur, Lucien Lacroix, qui avait toujours prétendu avoir trouvé Maude sur le pas de sa porte, son père et sa mère, des étrangers, étaient morts dans un accident d’auto en 1955.
Cependant, le jour de ses dix-huit ans, des commentaires de la part d’un vieillard de la place et de l’aumônier de son école laissent croire à Maude que ses parents n’étaient pas des inconnus de la petite ville de Tourelle. Questionné, Lucien Lacroix n’a d’autre choix que de lui dévoiler ses origines.
Une révélation qui donne froid dans le dos, mais qui ne décourage pas Maude de se lancer en quête de retrouvailles. C’est dans l’ancien presbytère, maintenant abandonné, de Tourelle, que la jeune femme et son compagnon Ludovic se rendront pour enfin découvrir la vérité sur ses vrais parents. Vérité qu’elle aurait bien voulu ne jamais apprendre.

Informations

Publié par
Date de parution 17 février 2020
Nombre de lectures 13
EAN13 9782898036361
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0025€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2019 Pierre Cusson
Copyright © 2019 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision éditoriale : Sonia Alain
Révision linguistique : Nicolas Whiting
Conception de la couverture : © Fiverr
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier : 978-2-89803-634-7
ISBN PDF numérique : 978-2-89803-635-4
ISBN ePub : 978-2-89803-636-1
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre : Le presbytère de l’horreur / auteur, Pierre Cusson.
Noms : Cusson, Pierre, 1951- auteur.
Identifiants : Canadiana 20190033533 | ISBN 9782898036347
Classification : LCC PS8555.U845549 P74 2019 | CDD C843/.6—dc23
Remerciements :
Merci à ma famille et mes amis(es) qui m’encouragent dans cette belle aventure qu’est l’écriture de romans.
Merci à toute l’équipe des Éditions AdA pour leur merveilleux travail ainsi qu’à Sonia Alain pour la révision de Le presbytère de l’horreur.
Prologue
L a nuit noire commençait à s’évaporer alors que les premières lueurs apparaissaient à l’horizon. Des faisceaux jaunâtres balayaient la route étroite et sinueuse menant à Tourelle. Assis au volant de sa voiture bleue de l’année, une Chevrolet Bel Air 1955, l’homme d’une trentaine d’années combattait depuis un moment la fatigue qui l’accablait. À côté de lui, une jeune femme sous l’emprise de somnifères dormait malgré les cahots. Sur le siège arrière, un nourrisson emmailloté s’égosillait à fendre l’âme, réclamant la tétée.
La petite famille avait quitté les États-Unis quelques jours auparavant pour se créer une toute nouvelle vie. Leur existence était devenue intolérable depuis que Josh, le père de la femme, avait appris la grossesse de cette dernière. La haine du paternel envers le trentenaire avait augmenté le jour de la naissance de l’enfant, au point où, durant plus d’un mois, le couple avait dû se terrer dans une vieille maison abandonnée près de la frontière québécoise. Débusqué par des tueurs engagés par Josh, le trio de fuyards n’avait eu d’autre alternative que de filer à fond de train à travers le Québec.
Les yeux du conducteur s’affaiblissaient dangereusement, affectant ainsi sa concentration. À de nombreuses occasions, le véhicule frôla la bordure du fossé avant de poursuivre son chemin, sans dommage.
À un kilomètre de là, un homme et son chien s’efforçaient de pousser un troupeau d’une quarantaine de vaches à traverser la route pour atteindre le pâturage situé de l’autre côté. Il faut dire qu’il y a de ces matins où les bêtes sont plus délinquantes que d’ordinaire, ce qui demande une vigilance accrue de la part du fermier. Levant la tête, ce dernier aperçut au loin les phares de la voiture qui fonçait vers son bétail. Ses cris s’intensifièrent et ses coups de baguette redoublèrent sur les fesses des bovidés pour faire avancer les retardataires. Les aboiements du canidé se firent insistants ; il alla même jusqu’à distribuer de petites morsures aux pattes des récalcitrantes.
Après avoir succombé au sommeil pendant un moment, le conducteur de la Chevrolet souleva ses paupières. À moins de 15 mètres devant, trois énormes bêtes le fixaient de leurs grands yeux, fascinées par ces points brillants qui s’approchaient d’elles.
L’impact fut brutal — très brutal. Le bruit de la tôle qui se froisse, mêlé aux beuglements des vaches, vint emplir l’air du matin. L’automobile fit plusieurs tonneaux pour finalement s’immobiliser dans le pâturage.
Pendant d’interminables secondes, le fermier demeura pétrifié sur place alors que son chien, effondré par son échec, déguerpissait à toute allure en direction de la ferme.
Soudain, une flamme apparut sous la voiture. Moins de cinq secondes plus tard, il y eut une terrible explosion. Avant que le cultivateur se jette au sol pour se protéger, il vit un objet être éjecté du véhicule pour s’écraser à trois mètres de lui.
Une fois les débris de la Bel Air retombés, le fermier s’approcha de la petite masse informe gisant devant lui. Il découvrit avec stupéfaction le corps en bouilli d’un bébé. Atterré par cette vision, il se laissa choir sur ses genoux tout en fermant les yeux pour retenir ses larmes. Lorsqu’il les rouvrit, il aperçut une plaque minéralogique tordue traînant par terre, sur laquelle il pouvait lire « Arkansas ». Il s’en saisit.
À ce moment-là, une seconde automobile s’immobilisa à une dizaine de mètres. Deux inconnus en descendirent, puis, les mains sur les hanches, ils demeurèrent plantés là pendant près d’une minute sans même se préoccuper du fermier. Avant de remonter dans le véhicule, un des individus déclara :
— Enfin, nous n’entendrons plus jamais parler d’eux. Ils n’existeront plus pour personne.
Bien qu’il se soit exprimé en anglais, le témoin de l’accident comprit les paroles de l’étranger.
Le feu qui consumait la voiture était d’une telle ampleur que le paysan dut s’éloigner, tant la chaleur était devenue insupportable. Cependant, avant de prendre ses distances, il retira sa chemise et y enveloppa le corps de l’enfant pour l’emporter avec lui, un scénario macabre se dessinant dans sa tête.
Chapitre 1
U n calme étonnant régnait dans la grande pièce où une dizaine d’individus assistaient, en ce début de soirée, à une séance de méditation.
Formant un cercle, les personnes présentes avaient été invitées à se concentrer sur les pensées de l’instructeur se tenant au centre. De temps à autre, ce dernier jetait un regard discret dans leur direction, histoire de s’assurer de leur coopération.
Une lumière tamisée éclairait tant bien que mal le petit groupe. Chacun d’eux venait chercher dans ce genre d’activité la paix de l’âme, ainsi qu’une relaxation du corps et de l’esprit. La sensation de voir disparaître le stress de la journée valait à elle seule le coût à défrayer. Mais par-dessus tout, la curiosité s’avérait être le point commun de tous les gens rassemblés. Dans les publicités vantant les bienfaits de ces rencontres, on affirmait qu’avec un peu d’entraînement et beaucoup de patience, tous pourraient faire d’extraordinaires voyages qui les emmèneraient dans des endroits encore inconnus des hommes. Grâce à la volonté du subconscient, pas un coin dans l’univers ne pourrait être interdit à quiconque souhaitait vraiment y accéder. Il suffisait de croire dans les capacités que chaque être humain possède. C’était une méthode de relaxation plutôt avant-gardiste qui dérangeait, bien sûr, un grand nombre de personnes.
Le désir pour ce genre d’expérience avait amené Maude Lacroix à se joindre à ce groupe. C’était pour elle sa quatrième session avec Ludovic Pinard, le gaillard de 24 ans agenouillé au centre du cercle et pour lequel elle avait un certain attrait.
C’est par l’entremise d’une amie que Maude avait fait la connaissance de Pinard. Ce dernier l’avait convaincue de venir assister à l’une de ces séances où elle ne trouverait que bien-être et repos.
Dès leur arrivée, chacun des adeptes de la méditation avait été invité à revêtir une aube blanche à laquelle était greffé un capuchon pointu. Un accoutrement qui ressemblait étrangement à ceux que portaient les membres du Ku Klux Klan. D’entrée de jeu, Ludovic remarqua que l&

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