LES Ailes d alexanne
148 pages
Français

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LES Ailes d'alexanne , livre ebook

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Description

La loge Adhara poursuit son travail acharné afin de contrer les machinations du Mal et de purifier les cours d’eau de la planète, lorsqu’un inexplicable accident survient presque à ses portes. Dès l’instant où Marie, victime de l’accident, se réveille enfin de son coma, le village de Saint-Juillet devient la cible de très dangereuses créatures. Malgré la tentative des membres de la loge de soustraire Marie à ses ennemis, les créatures réussissent à la capturer pour l’empêcher d’accomplir son destin. Alexanne et ses coéquipiers arriveront-ils à temps pour l’arracher à leurs griffes ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 octobre 2022
Nombre de lectures 45
EAN13 9782925162155
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

TOME 10 Marie
ISBN 978-2-925162-09-4
Déjà paru dans la même collection :
Les ailes d’Alexanne, tome 1 - 4 h 44
Les ailes d’Alexanne, tome 2 - Mikal
Les ailes d’Alexanne, tome 3 - Le Faucheur
Les ailes d’Alexanne, tome 4 - Sara-Anne
Les ailes d’Alexanne, tome 5 - Spirales
Les ailes d’Alexanne, tome 6 - Sirènes
Les ailes d’Alexanne, tome 7 - James
Les ailes d’Alexanne, tome 8 - Alba
Les ailes d’Alexanne, tome 9 - Éire


À ce jour, Anne Robillard a publié près de quatre-vingt-dix romans !
Parmi ses oeuvres, en plus des Ailes d’Alexanne et de la nouvelle saga Légendes d’Ashur-Sîn , on retrouve les séries cultes Les Chevaliers d’Émeraude , Les héritiers d’Enkidiev et Les Chevaliers d’Antarès , la trépidante série La malédiction des Dragensblöt , la mystérieuse série A.N.G.E. , les livres fantastiques Qui est Terra Wilder ? , Capitaine Wilder et Les Chevaliers d’Épées , la trilogie ésotérique Le retour de l’oiseau-tonnerre , la série rock’n roll Les cordes de cristal ainsi que plusieurs livres compagnons et bandes dessinées.
Ses œuvres ont franchi les frontières du Québec et font la joie de lecteurs partout dans le monde.
Pour obtenir plus de détails sur ces autres parutions, n’hésitez pas à consulter son site officiel :
www.anne-robillard.com
Anne Robillard


TOME 10 Marie
Wellan Inc.
C.P. 85059 – PJC
Mont-Saint-Hilaire, QC J3H 5W1
Courriel : info@anne-robillard.com
Mise en pages et typographie : Claudia Robillard
Révisions et correction d’épreuves : Annie Pronovost
Couverture : Aurélie Laget
Distribution : Prologue
1650, boul. Lionel-Bertrand
Boisbriand, QC J7H 1N7
Téléphone : 450 434-0306 / 1 800 363-2864
Télécopieur : 450 434-2627 / 1 800 361-8088
© 2022 Wellan Inc. Tous droits réservés
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2022
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2022
Chapitre 1
Petit à petit
L ’automne tirait à sa fin au Québec. Les arbres commençaient à perdre leur beau feuillage rouge, orangé et doré, et il pleuvait souvent. Toutefois, le froid ne s’était pas encore complètement installé sur la province. Les journées étaient encore chaudes malgré les nuits fraîches. Cela laissait toutefois présager que l’hiver arriverait en lion à la fin de novembre. Les habitants de Saint-Juillet ne craignaient plus la neige, désormais. Ils n’étaient pas obligés de se déplacer jusqu’à la ville pour aller chercher ce dont ils avaient besoin. Depuis que les bienveillants Uru-annas s’occupaient d’eux, ils jouissaient de génératrices installées partout dans le village et ne dépendaient plus du réseau électrique national, qui n’était plus aussi fiable qu’avant en raison des incessants attentats. Ces extraterrestres avaient aussi modifié la plupart des véhicules, qui fonctionnaient désormais sans essence. Mais leur plus beau cadeau, c’étaient les serres géantes qu’ils avaient aménagées à l’extérieur du village, où les Juilletois pouvaient faire pousser des légumes et des fruits toute l’année. Le but des Uru-annas était de faire bénéficier toute la province de leur technologie, alors ils avaient commencé à proposer leurs services à d’autres petites municipalités des alentours en espérant se rendre bientôt dans les villes plus importantes.
Chez les Kalinovsky, malgré son emploi du temps chargé, entre ses études en sciences de la santé sur Internet, ses tâches quotidiennes dans la maison de sa tante et dans son futur logis de l’autre côté de la montagne, ses présences aux réunions de la loge et la préparation de son mariage avec Matthieu Richard, Alexanne n’avait jamais été aussi heureuse. « Je ne suis vraiment plus l’adolescente effrayée qui est arrivée ici il y a plusieurs années et qui ne pensait qu’à retourner vivre à Montréal », songea-t-elle en terminant un examen en ligne. « Je sais désormais ce que je veux faire de ma vie. Je serai une grande guérisseuse comme ma tante et je mettrai de belles petites fées au monde pour qu’elles puissent un jour poursuivre ma mission. » Son futur mari ne comprenait pas qu’elle soit parfois obligée de se mettre en danger pour faire fuir les serviteurs du Mal. « Il va mourir de peur quand nos enfants prendront ma relève », se dit-elle, amusée. « Mais ce n’est pas pour tout de suite. » Elle avait fait installer son ordinateur dans sa chambre chez Tatiana, parce qu’Anya, la fille d’Alexei et de Danielle, courait désormais partout dans la maison en exprimant bruyamment sa joie, ce qui empêchait la jeune fille de se concentrer sur ses études. Le salon était devenu la salle de jeux de la petite.
Ayant terminé son cours d’anatomie et de physiologie depuis une heure déjà, Alexanne avait immédiatement commencé à remplir les cases de son examen hebdomadaire sur Internet. Puisque Tatiana lui enseignait depuis plusieurs années les arts de guérison, toutes ces notions n’étaient pas vraiment nouvelles pour la jeune fée, et elle s’y retrouvait avec beaucoup de facilité. Une fois qu’elle eut terminé le long questionnaire, elle descendit à la cuisine pour aider sa tante à préparer le repas. La jeune Sara-Anne fréquentait l’école du village et mangeait chez les Richard le midi. Danielle allait la conduire le matin et Paul, le futur beau-père d’Alexanne, la ramenait au milieu de l’après-midi, en même temps qu’il effectuait la tournée de ses clients. Il était devenu l’installateur officiel des différents systèmes qu’offraient les Uru-annas. Même s’il ne comprenait pas vraiment le fonctionnement de ces appareils extraterrestres, il arrivait toujours à les brancher.
Le vent froid avait poussé la famille Kalinovsky à recommencer à prendre ses repas dans la salle à manger du grand manoir plutôt qu’à l’extérieur, dans leur pavillon grillagé.
Lorsque Tatiana et Alexanne y apportèrent les bols de potage, Alexei, Danielle et Anya y étaient déjà installés. La petite ne voulait plus manger dans sa chaise haute, alors ses parents l’avaient assise sur une chaise entre eux, juchée sur un gros coussin. En l’encadrant ainsi, ils pouvaient continuer de lui enseigner les bonnes manières à table. Tatiana avait pris le temps de nourrir les deux chiens, qui se reposaient maintenant sur le plancher bien chaud de la cuisine en regardant dehors par l’immense fenêtre. Le gratin de légumes était presque prêt. La guérisseuse profita donc de ces quelques minutes pour s’installer avec sa famille et déguster son potage.
– As-tu fini d’abriter les plantes médicinales dans le garage ? demanda alors Alexanne à son oncle.
– Ce sera terminé cette semaine, je pense, répondit Alexei, tout en obligeant sa fille à manger avec sa cuillère au lieu de s’emparer du bol pour boire sa soupe comme si c’était une tasse.
– Et moi, je prépare déjà les ingrédients pour les potions qui nous garderont en santé tout l’hiver, ajouta Tatiana.
– Et toi, Danielle ? s’enquit Alexanne.
– J’irai bientôt chercher au village de nouveaux vêtements pour notre petite fée qui grandit trop vite, répondit la maman.
– Pour moi ! s’exclama fièrement l’enfant.
– Normalement, nous procédons à des échanges entre mamans, mais cette année, je vais conserver ceux qui ne lui font plus pour sa petite sœur.
– Ma sœur à moi.
– Elle n’arrête pas de nous demander quand elle arrivera. Ce n’est pas une petite fille très patiente.
– Fini ! décida Anya en repoussant son bol.
– Il en reste encore au fond, lui fit remarquer Alexei.
– Fini ! répéta la fillette.
– Je vais aller lui préparer une assiette avant qu’elle nous défonce les tympans, annonça Danielle en se levant.
Elle prit le bol pour éviter qu’Anya le lance sur le plancher, ce qu’elle avait pris l’habitude de faire quand elle était bébé et qu’elle n’avait plus faim, puis quitta la salle à manger.
– Et toi, tu étudies toujours ? demanda Alexei à sa nièce.
– Oui et j’en ai pour des années encore. Vaut mieux vous habituer.
– Je ne vois pas pourquoi tu fais ça. Tu sais déjà tout sur le corps humain.
– Je t’assure que mes professeurs arrivent à me surprendre.
Alexanne termina son potage et tartina un peu de beurre sur son morceau de pain.
– Moi aussi ! réclama Anya.
– Elle lui en offrit donc la moitié.
– Je trouve curieux que tout soit si paisible en ce moment, dans la province, laissa tomber la jeune fée.
– Ne parle pas trop vite, l’avertit Alexei. Tu sais bien que ça ne dure jamais longtemps, avec tous ces criminels qui rôdent dans les grandes villes.
– Alors, espérons qu’aucune catastrophe ne nous tombera sur la tête avant mon mariage.
Après le repas, Alexanne retourna devant son ordinateur pour son cours d’introduction à la psychologie. Pour sa part, Alexei sortit dans la cour pour continuer de transplanter ses plantes médicinales dans des pots afin de les transporter dans le garage. Danielle s’installa à la table de la cuisine avec Anya pour lui faire faire du coloriage, son activité préférée. Tout en lavant la vaisselle, Tatiana les observait avec beaucoup de satisfaction. Pendant longtemps, elle avait regretté de ne pas avoir eu d’enfants, puis elle avait compris que ce n’était pas son rôle dans la vie. « Ma famille est bien plus grande que ça. » Dès qu’elle eut tout rangé, elle fit sortir Yéti et Topaze pour leur faire faire un peu d’exercice.
Même si la forêt commençait à se dénuder à cette période de l’année, la guérisseuse aimait ce vent frais qui annonçait de longues soirées devant le feu du salon ainsi que la promesse d’un prochain printemps. Elle avait déjà coupé les fleurs et protégé ses rosiers. « La maison va bientôt dormir sous la neige. » Les conserves étaient prêtes et elle se félicitait de savoir que sa famille ne manquerait pas de légumes pendant la saison froide. D’ailleurs, Thibault, le copain de David, qui habitait sur le chemin de la Montagne, se passionnait lui aussi pour la culture des fruits et des légumes dans la serre que leur avaient offerte les Uru-annas. Puisqu’il en faisait toujours trop pousser, il venait porter ses surplus aux Kalinovsky.
Tatiana lança la balle aux deux chiens pendant un mom

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