151
pages
Français
Ebooks
2013
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Ebook
2013
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Publié par
Date de parution
10 octobre 2013
Nombre de lectures
91
EAN13
9782738175670
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
Publié par
Date de parution
10 octobre 2013
Nombre de lectures
91
EAN13
9782738175670
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
© O DILE J ACOB , OCTOBRE 2013
15, RUE S OUFFLOT , 75005 P ARIS
www.odilejacob.fr
ISBN : 978-2-7381-7567-0
Le code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes de l'article L. 122-5 et 3 a, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou réproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (art. L. 122-4). Cette représentation ou reproduction donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo
À Elsa À Mahaut À David À ma femme
À toutes celles et tous ceux qui cherchent…
Sommaire
Couverture
Titre
Copyright
Dédicace
Avant-propos
Introduction
Première Partie - Un peu d’histoire
Chapitre premier - Un rapport faustien avec le sucre
Les risques du plaisir sucré
Les différents diabètes
Deuxième Partie - Du bien portant au malade
Chapitre 2 - Le mal sournois progresse
L’obésité : un coût sanitaire et économique
Devenir diabétique… ou l’éviter
Chapitre 3 - De l’homme mécanique à l’homme symbiotique
Une nouvelle compréhension du diabète
Le premier monde : le cerveau et ses capteurs sensoriels
Le deuxième monde : le corps « métabolique »
Le troisième monde : la flore bactérienne intestinale
Le « choix » cérébral du diabète de type II
Troisième Partie - Le test : évaluez votre risque de prédiabète
TEST
Grille de lecture
Décryptage du test
Votre score
Quatrième partie - Les chemins du diabète de type II
Chapitre 4 - Le sucre, outil de compensation affective : le cas d’Isabelle, 38 ans
Son histoire
La réalité : une « addiction » aux sucres
Chapitre 5 - Le sucre, brique de base de l’alimentation industrielle : le cas de Michel, 49 ans
Son histoire
La réalité : un système de la récompense décalé et un début d’andropause
Chapitre 6 - Le sucre, bien géré par le fœtus mais délétère pour la maman : le cas de Laurène, 32 ans
Son histoire
La réalité : un risque accru de diabète de type II
Chapitre 7 - Le sucre, la « peur de manquer » des parents : le cas de Leïla, 18 ans
Son histoire
La réalité : Leïla est « confite » dans le sucre !
Chapitre 8 - Quand la ménopause change la donne : le cas de Monique, 55 ans
Son histoire
La réalité : elle n’a rien changé à sa vie et pourtant sa vie a changé
Chapitre 9 - Quand le sucre ne peut plus être stocké : le cas de Philippe, 37 ans
Son histoire
La réalité : Philippe n’est pas « équipé » pour grossir ; il est déjà prédiabétique
Cinquième Partie - La solution ou les solutions pour arrêter la progression du prédiabète
Chapitre 10 - Bilan et mise au repos de l’organisme
Avant tout, le bilan
Mise au repos de l’organisme et de ses sécrétions
Chapitre 11 - Préserver le plaisir de manger
Aliments placebo
Des protéines pour la satiété
Des épices pour séduire nos sens…
De bons rythmes pour de bons repas
Élargir son horizon
Chapitre 12 - Réduire l’inflammation
Des aliments à indice glycémique bas pour éviter les pics d’insuline
Halte au fructose !
Privilégier les oméga-3 par rapport aux autres acides gras
Les acides gras trans entravent la lipolyse
Des fibres solubles pour la flore bactérienne intestinale
Préserver l’équilibre acido-basique pour diminuer l’inflammation de bas grade
Bouger, bouger et encore bouger pour maîtriser l’inflammation
Chapitre 13 - Jouer sur les calories
Perdre 5 % de son poids pour sauver sa vie et éviter l’apparition du prédiabète
Une phase intensive
Bougez encore et encore !
Détendez-vous…
Une phase de stabilisation et d’ajustement métabolique
Sixième Partie - Les 10 commandements antiprédiabète
Conclusion
Notes bibliographiques
Remerciements
Du même auteur
Avant-propos
Depuis le début du XX e siècle, le sucre fait partie de notre alimentation et les privations de la Seconde Guerre mondiale ont exacerbé notre appétence pour les « douceurs », synonymes de paix retrouvée et emblématiques de l’abondance des Trente Glorieuses. Tous les États occidentaux ont favorisé la production de sucre à bas prix ; la France avait même prévu un régime fiscal dérogatoire pour les gros exploitants de betterave à sucre. Résultat : il occupe une place grandissante sur nos tables et ce n’est pas toujours une bonne chose.
Ce livre a pour but de vous montrer comment une trop grande et trop régulière consommation de sucre peut conduire au prédiabète ou au diabète de type II et comment la surconsommation de ces sucres, parfois cachés dans nombre de produits alimentaires industriels, peut provoquer à terme dans l’organisme des dégâts, réversibles au début puis définitifs.
Si l’état de prédiabète est réversible, le diabète de type II (non insulinodépendant à l’inverse du diabète de type I) ne l’est pas et tout doit être tenté afin d’éviter son installation. Cette maladie est un fléau mondial qui touche toutes les populations des plus pauvres aux plus riches ; les complications liées au diabète sont lourdes et compromettent la qualité de la vie de millions de personnes. Soixante-dix-neuf millions d’Américains sont prédiabétiques et 70 % d’entre eux développeront un diabète de type II… En 2009, la France comptait 3,5 millions de diabétiques de type II, soit 5,5 % de la population. Un million d’entre eux l’ignorent.
Rappelons qu’il n’existe pas à ce jour de moyen thérapeutique efficace pour lutter contre l’évolution du diabète de type II. On ne guérit pas d’un diabète. Faute d’en prévenir les causes, on se borne à en traiter les conséquences.
Cependant, dès le stade de prédiabète, des mesures simples à mettre en œuvre peuvent empêcher le caractère inéluctable de l’apparition de cette maladie pour peu qu’on les prenne assez tôt. Ce sont ces gestes que je vous inviterai à découvrir dans la seconde partie du livre. Avant cela, chacun pourra grâce à un test rapide, savoir où il en est en répondant à des questions très simples, et découvrir ensuite ce qu’il convient de faire pour enrayer la spirale infernale de l’addiction au sucre et éviter de glisser vers le diabète de type II.
Enfin, les dix commandements diététiques présentés en clôture de cet ouvrage édictent les règles de vie quotidienne qui permettront d’éviter et de retarder l’apparition d’un diabète de type II.
Introduction
Le diabète de type II est sans nul doute la pandémie de notre époque. Il touche chaque année davantage de nos contemporains et se classera certainement dans vingt ans au premier rang des maladies humaines (les projections établies par l’OMS évoquent 300 millions de diabétiques en 2025). Il est précédé d’une phase asymptomatique, c’est-à-dire sans aucun symptôme, durant laquelle la personne ne se sent pas du tout malade et n’a pas conscience de son état. C’est l’état de prédiabète pour lequel il n’existe pour l’instant pas de traitement médicamenteux. Or c’est à ce stade qu’il faut réagir car, le jour où on bascule dans le diabète de type II avéré, il est trop tard. L’organisme fonctionnant comme un cliquet, une fois devenu diabétique, on ne revient plus jamais à l’état initial.
La recherche médicale oscille actuellement entre deux approches. La première, l’approche « classique », purement endocrino-métabolique, s’intéresse aux apports caloriques, au métabolisme de l’insuline, aux processus enzymatiques et à tous les neuromédiateurs qui contribuent à l’homéostasie du sucre, c’est-à-dire à la régulation du taux de sucre sanguin. Le traitement médical s’attache donc à rétablir « chimiquement » ces mécanismes. L’autre approche, holistique et très à la mode, considère l’homme comme une entité globale avec une influence du mental très importante sur le fonctionnement de l’organisme, ce qui induit l’idée suivante : si on parvient à changer son comportement, on pourra éviter la maladie. C’est le fameux « savoir, c’est pouvoir. »
Qui a tort ? Qui a raison ? La réponse ne se pose pas en ces termes. Peut-être que tout simplement le problème ne se situe pas à ce niveau et qu’il s’agit d’une mauvaise représentation de l’homme en tant qu’être vivant. Je vous propose d’imaginer une vision symbiotique de l’homme : on considère que le cerveau, le corps et la flore bactérienne intestinale constituent trois « mondes » distincts mais reliés, qui fonctionnent en association intime et durable. Ces trois « mondes » interagissent, se parlent et parfois se combattent. Et ces combats qui créent des déséquilibres se traduisent par la maladie. Au fil de l’évolution qui a mené des premières formes de vie apparues sur notre planète, simples bactéries, jusqu’à l’homme moderne, nous avons accumulé des processus métaboliques. J’en veux pour preuve que l’une des « briques » de base du corps humain, les acides aminés soufrés, subsiste des tout premiers temps, avant que la Terre ne possède d’atmosphère, alors que sa surface était balayée par des gaz soufrés liés aux éruptions volcaniques à répétition. Et ces acides aminés soufrés sont toujours indispensables à notre maintien en vie.
Peu à peu sont apparus des organismes de plus en plus complexes, dotés d’un cœur, de poumons, de muscles et d’un tube digestif. Une architecture que nous partageons avec tous les autres mammifères. Dernier élément de ce gigantesque Lego édifié au fil de millions d’années d’évolution, le cerveau, protégé par sa boîte crânienne bien fermée et par une membrane isolante, la barrière hémato-méningée, avec son liquide céphalorachidien, sa propre circulation sanguine, ses modes de communication électrique… Le cerveau possède même ses propres capteurs dans la bouche, le nez, les yeux et les oreilles, qui profitent de leur proximité physique pour lui transmettre directement des informations sans transiter par le corps phy