En espérant revendiquer un équilibre si les Législatives la donnaient majoritaire sur les bancs de l'Assemblée, l'Ump marque de sa fourberie à la fois sa conception de la Démocratie où l'outil principal qu'il lui reste consiste à dorénavant bloquer par une cohabitation, si elle y parvient, le pouvoir exécutif ; ainsi que la manière dont elle a gouvernée pendant cinq ans, à savoir avec le triple pouvoir absolu - qu'aujourd'hui elle semble désavouer et même en droit d'estimer redoutable une fois que tout lui échapperait - avant que le Sénat ne lui soit arraché en fin de parcours et ça, elle semble déjà l'avoir oubliée… À croire qu'elle prend ses électeurs pour des billes ou des privilégiés, en tous cas, pour sûr, des citoyens à la mémoire courte ! Donner à l'Ump une majorité au Palais Bourbon n'est pas un signe d'équilibre mais une marque de la volonté de paralysie institutionnelle dont ferait preuve l'équipe perdante de Nicolas Sarkozy, un peu comme l'Europe avait peur d'en connaître une au lendemain du Traité de Constitution Européenne… Remarquez, elle n'en est pas à son premier déséquilibre l'Ump, alors un peu plus ou un peu moins ! En travée de l'Assemblée Nationale, ce sera son terrain de jeu favori, durant un bon mois encore… Avec plus de 300 circonscriptions où des triangulaires pourraient montrer le bout de leur nez, la droite croit se renforcer mais elle oublie que les voix de son extrême ne lui seront jamais acquises, qu'il lui faudra toujours les soustraire de ses calculs électoraux et qu'à jouer ainsi les vases communicants sur une Présidentielle, elle ne sera jamais à l'abri de fuites qu'elle ne pourrait plus jamais colmater…
Équilibre ou paralysie ?
En espérant revendiquer un équilibre si les Législatives la
donnaient majoritaire sur les bancs de l'Assemblée, l'Ump
marque de sa fourberie à la fois sa conception de la Démocratie
où l'outil principal qu'il lui reste consiste à dorénavant bloquer
par une cohabitation, si elle y parvient, le pouvoir exécutif ;
ainsi que la manière dont elle a gouvernée pendant cinq ans, à
savoir avec le triple pouvoir absolu - qu'aujourd'hui elle semble
désavouer et même en droit d'estimer redoutable une fois que
tout lui échapperait - avant que le Sénat ne lui soit arraché en fin
de parcours et ça, elle semble déjà l'avoir oubliée… À croire
qu'elle prend ses électeurs pour des billes ou des privilégiés, en
tous cas, pour sûr, des citoyens à la mémoire courte ! Donner à
l'Ump une majorité au Palais Bourbon n'est pas un signe
d'équilibre mais une marque de la volonté de paralysie
institutionnelle dont ferait preuve l'équipe perdante de Nicolas
Sarkozy, un peu comme l'Europe avait peur d'en connaître une
au lendemain du Traité de Constitution Européenne…
Remarquez, elle n'en est pas à son premier déséquilibre l'Ump,
alors un peu plus ou un peu moins ! En travée de l'Assemblée
Nationale, ce sera son terrain de jeu favori, durant un bon mois
encore… Avec plus de 300 circonscriptions où des triangulaires
pourraient montrer le bout de leur nez, la droite croit se
renforcer mais elle oublie que les voix de son extrême ne lui seront jamais acquises, qu'il lui faudra toujours les soustraire de
ses calculs électoraux et qu'à jouer ainsi les vases communicants
sur une Présidentielle, elle ne sera jamais à l'abri de fuites
qu'elle ne pourrait plus jamais colmater…
De l'Ump au Fn, les ponts sont minés d'avance… Le seul point
commun étant pour eux l'accession au pouvoir… Cette simple
similitude les renvoie pourtant à leurs antagonismes et loin de
s'attirer comme un pôle négatif avec un positif magnétique, ils
se repoussent comme si leur polarité était la même… Ils jouent à
s'attirer par tenue républicaine, se croisent sur leur thématique
favorite adjointe de l'immigration et de la sécurité dans l'espoir
de garder un Président de droite et constituent pourtant à eux
deux, les entités politiques négatives et pernicieuses en phase
d'apogée grâce à la présidence de Nicolas Sarkozy, surajoutée de
sa tentative de réélection, qui mit au point culminant qu'on a
connu le vrai visage d'une droite dure atteignant par la même
occasion du même coup également un statut de renouvellement
impossible sans s'éloigner de l'identité républicaine que tous ont
beau revendiquer sans forcément y correspondre parfaitement...
Ils insistent sur leurs clivages, souhaitons que leurs électeurs s'y
retrouvent. De cette division présumée de la droite qui lui fera
toujours retrancher ses possibilités de victoire, le PS pourra
toujours inversement en accroître ses chances de majorité
absolue parce qu'à les faire parler comme ils ont fini par arriver
à les faire parler entre deux tours, ils n'ont gagné qu'à ouvrir les
yeux aux Français sur un avenir qui pourrait être régi par
d'autres règles que celles laissées par l'image négative d'une
droite intempestive, empêtrée dans la crise et devenant arrogante
dès lors qu'on lui conteste ses modèles de développement ainsi
que ses modes de gestion… Calamiteuse quand elle caresse,
presque à en lui donner raison, une logique identique à celle de
son extrême, se croyant aussi plus française qu'elle par rapport à
d'autres citoyens évidemment attachés à d'autres formations politiques, aussi plus patriotiques qu'une autre catégorie de
Français… Non, décidément, la gauche ne peut que réconcilier
et réunifier sous le même drapeau tous les citoyens sans
distinction, même si la droite lui fera toujours un peu de
l'ombre… Quel danger n'a-t-elle pas commise cette prétendue
droite presque réunie en une seule par sa même extrême
linguistique en stigmatisant une catégorie politique de Français -
mais après tout, ne valent-ils pas la leur ? - regroupés sous un
drapeau qui n'aurait eu qu'une seule couleur ? Prédisposent-ils
ainsi le terrain à une guerre politique larvée dans le civil où se
reconnaitraient des Français plus aptes à porter trois couleurs
par rapport à ceux qui viennent d'un parti de couleur rouge qui
pourtant, fait bel et bien partie de l'histoire sociale et politique
de notre pays ? Pour se démarquer d'eux, nos amis droitiers
auraient bien aimer se reluire dans l'histoire économique de
l'Europe… Ce qu'ils en ont fait de leur forte majorité de droites
européennes… Une chaîne de crise qui dépasse l'entendement
humain ! Il ne suffit pas de distribuer des fanions tricolores par
milliers à ses meetings pour se rendre plus reconnaissant envers
la Nation ni espérer ainsi en illustrer la pauvreté du discours,
encore moins échapper à la défaite présidentielle qui tendait les
mains aux candidats devenus machines à calculer au profit d'une
véritable présidence d'idées réelles issues d'une philosophie
politique concrète.
L'équilibre c'est bien d'avoir ravi le pouvoir présidentiel à l'Ump
de Nicolas Sarkozy, de l'ajouter à celui conquis au Sénat pour
l'instituer ensuite à l'Assemblée Nationale et ne pas retomber
dans une cohabitation sans avenir ! Permettre enfin, pour la
première fois de l'histoire socialiste, de réunir, à son tour, le
triple pouvoir institutionnel - tout comme l'avait en ses mains
l'Ump durant presque cinq ans - de l'Élysée, du Sénat et de
l'Assemblée. Ceci devient la condition indispensable à
l'application d'une politique à gauche, motivée par elle sans qu'elle ne s'y astreigne ni que la paralysie que pourrait constituer
l'impossibilité à réunir ces trois pouvoirs pour elle ne rende
inutile le sursaut que parviendrait à réaliser la majorité sortante
en gardant une supériorité numérique de Députés…
Inimaginable !... La peine qu'aurait alors François Hollande à
s'obliger de choisir un 1er Ministre de droite, la main quasiment
forcée par les urnes qui essayeraient de nous faire croire que
c'est ce que veulent les Français ; rien d'autre qu'une guerre
absurde pour le pouvoir même si celui-ci ne devait se réduire
qu'au tiers de ses potentialités.