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Aujourd’hui en France / Dimanche 20 octobre 2013Monde 11 LE MONDE BOUGE ARCHÉOLOGIE HOMMAGEUnmécèneressusciteLetrésorcaché Unecollecte duraja pourMassoudlaparadegrecque Acausedelarécession,lesblindésétaientaugaragedepuis 2010.IlsserontderetourdanshuitjoursàThessalonique,pour lafêtenationale…grâceàlarichissimefamilleVardinogiannis. neéquiped’archéologues,Utravaillantsousl’autoritédu egouvernementindien,espèremettre l’occasion du 12 anniversaire lamainsurl’orcachédu…rajaRao Ade la mort du commandant RamBakshSinghdansunvillagedu Massoud, considéré encore norddupays.Vendredi,ilsont aujourd’hui comme un héros en commencéàcreusersousunvieux Afghanistan, le célèbre fortoùseraitenterrélefameux photographe Reza lance une trésor,quiaappartenuauraja, opération de collecte en ligne pour penduen1858pours’êtrerebellé regrouper dans un espace contrelesforcescolonialesanglai- numérique et interactif des ses.Restelamontagned’orqu’il clichés, des films et de la poésie aurait—selonlalégende—caché retraçant l’épopée du chef rebelle. avantsonexécution.Leterraina Un ouvrage qui sera consultable déjàétésondéaudébutdumois. sur tous les supports et disponible Bingo:à20msousterre,lesscienti- en plusieurs langues : français, fiquessonttombéssurunemasse anglais, arabe et pashtun. métalliqueindéterminée…qui L’opération se déroule jusqu’à la suscitetouteslesconvoitises:des fin du mois sur une plate-forme de barricadesontdûêtreinstallées financement participatif*.

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Publié le 20 août 2014
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Langue Français

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A u j o u r d ’ h u i e n F r a n c e / D i m a n c h e 2 0 o c t o b r e 2 0 1 3 Monde11 LE M O N D E B O U G E A R C H É O L O G I E H O M M A G E LetrésorcachéUnmécèneressusciteUne collecte duraja pour Massoud laparadegrecque A cause de la récession, les blindés étaient au garage depuis 2010. Ils seront de retour dans huit jours à Thessalonique, pour la fête nationale grâce à la richissime famille Vardinogiannis.
ne équipe d’archéologues, U travaillant sous l’autorité du gouvernement indien, espère mettre la main sur l’or caché du raja Rao Ram Baksh Singh dans un village du nord du pays. Vendredi, ils ont commencé à creuser sous un vieux fort où serait enterré le fameux trésor, qui a appartenu au raja, pendu en 1858 pour s’être rebellé contre les forces coloniales anglai ses. Reste la montagne d’or qu’il aurait  selon la légende  caché avant son exécution. Le terrain a déjà été sondé au début du mois. Bingo : à 20 m sous terre, les scienti fiques sont tombés sur une masse métallique indéterminée qui suscite toutes les convoitises : des barricades ont dû être installées pour contenir les milliers de person nes qui convergent vers le site. En 2011, un trésor estimé à 14 Mds€ avait été retrouvé dans les caves du temple Padmanabhaswamy.
L E C H I F F R E 30 illio C’est le nombre de personnes dans le monde qui vivent dans des conditions d’esclavage. D’après ce premier classement du genre publié jeudi par l’organisation australienne Walk Free (soutenue par Hillary Clinton et le milliardaire fondateur de Microsoft, Bill Gates), l’Inde pointe à la première position avec la moitié des victimes, pour beaucoup forcées de fabriquer des briques ou de travailler dans des carrières. La Chine est bonne deuxième (2,9 millions) et le Pakistan troisième (2 millions). La e France, elle, pointe au 139 rang (sur 160 pays) avec environ 8 500 personnes réduites en esclavage, selon l’organisation.
E N C H I N E
Ilsvendent leurbébé etachètent uniPhone n couple de jeunes Chinois U encourt des poursuites crimi nelles pour avoir vendu sa fillette et utilisé cet argent pour s’acheter un iPhone. Selon la presse locale, les parents, pauvres et peu édu qués, avaient proposé leur bébé à l’adoption sur Internet avant même sa naissance, contre envi ron 3 600 €. Le montant de la transaction finale est inconnu. Mais elle leur a permis d’acquérir un iPhone, de coûteuses chaussu res de sport et d’autres articles. Ils ont expliqué avoir agi ainsi pour que leur fille bénéficie d’une vie meilleure et parce qu’ils avaient déjà deux garçons, au pays de l’enfant unique.
Thessalonique (Grèce), le 28 octobre 2008.Les défilés commémorant l’entrée en guerre de la Grèce en 1940 faisaient figure de véritable shows militaires. Mais depuis trois ans, les tanks avaient déserté les avenues de la deuxième ville du pays.
ATHÈNES (GRÈCE) De notre correspondante près trois ans d’absence, les blindés grecs reviendront pa niqAue, le 28 octobre. L’attirail militai rader en grande pompe sur les boulevards de Thessalo re motorisé, resté au garage pour des raisons économiques en 2010, agrémentera le défilé de la deuxième ville du pays à l’occasion du jour de l’Oxi (« non », en grec). Une fête na tionale qui marque le rejet de l’ulti matum italien par le dictateur grec Metaxás et l’entrée en guerre de la Grèce en 1940. Mais la résurrection du coûteux show militaire « d’avantcrise » est loin d’illustrer la bonne santé finan cière de la Grèce. Au contraire, et c’est une première, un mécène a mis la main à la poche pour faire revenir
les blindés. Les Vardinogiannis, une famille d’oligarques à la tête d’un empire pétrolier et de plusieurs fon dations solidaires, devraient débour ser 35 000 € pour le carburant néces saire aux avions et aux blindés qui peuvent consommer jusqu’à 120 l par heure ! Cette dynastie, l’une des plus fortunées de Grèce, est restée très discrète sur cet investissement. Mais le ministre de la Défense (issu de la droite conservatrice) s’est féli cité : « Les parades militaires seront menées dans la gloire et l’honneur, et non dans la misère. » Trois ans en effet que les très pa triotiques foules grecques doivent se contenter de voir défiler des troupes au sol et des écoliers. En 2011, une manifestation symbolique antiaus térité avait même transformé le défi lé solennel en scènes d’empoignades
Deux fêtes nationales et un seul défilé ? ATHÈNES n’a pas échappé aux coupes, endant des années, les Grecs passant de 3,2 à 1,7 % du PIB. Un P ont pu admirer le ballet des cinquième des amiraux et généraux chars, des avions de chasse et des sont partis en retraite sans être soldats deux fois par an. Le pays a remplacés et plusieurs unités ont en effet deux fêtes nationales à son été réduites. Les salaires ont chuté agenda : à la parade du 28 octobre de 25 à 40 %. Les commandes s’ajoute celle du 25 mars à Athènes d’armement sont désormais plus pour commémorer la guerre rares : à défaut d’acheter deux d’indépendance de 1821 contre le frégates à la France, l’armée devrait « joug ottoman ». Par mesure par exemple les louer « à prix bas ». d’économies, « le Premier ministre Enfin, les jeunes Grecs pourraient réfléchit désormais à avoir une seule voir passer leur service militaire grande parade qui rassemblerait obligatoire de 9 à 12 mois tous les équipements pour les (rémunérés 8 € mensuels). Une prochaines années », explique façon de compenser la chute des Thanos Dokos, de l’Eliamep. Le effectifs professionnels, mais aussi budget du ministère de la Défense, d’éviter que les jeunes ne viennent longtemps critiqué en raison de son encore grossir les terribles coût faramineux  que la Grèce statistiques (60 % !) du chômage. justifiait par la « menace turque »E.P.
et de jets de projectiles, sous le regard médusé du président Papoulias, qua lifié de traître. Thanassis, un scienti fique, apprécie aujourd’hui le retour du spectacle. « C’est important pour nous, ce sont des symboles dont nous sommes fiers, qui font que nous restons unis en Grèce », s’émeut ce père de famille qui avait ressenti « tristesse et colère » lors de la réduction de la parade en 2010. Cette année, beaucoup se réjouis sent donc de son retour en grâce. Mais ce sponsoring inédit n’est pas du goût de tous. Dimitra, une jeune fonctionnaire, avoue avoir « cru à une blague » et estime que « l’argent serait plus utile dans d’autres sec teurs que pour ces parades ». Ana, avocate à Athènes, « attachée à ce défilé et ses chars » depuis son enfan ce, s’indigne : « On en est à un point où l’on vend tout, y compris les évé nements nationaux ! »
nLa liste Lagarde reste dans les mémoires Le mécénat des grandes familles grecques, souvent expatriées, est une longue tradition dans le pays. Mais pour « les uvres de charité, les éco les privées ou les hôpitaux, précise Thanos Dokos, directeur de l’institut de recherches politiques Eliamep. Jamais le gouvernement grec n’au rait accepté un financement privé pour couvrir un événement national public il y a dix ans! » D’ailleurs, pendant que la Grèce continue de s’enfoncer dans la réces sion, « beaucoup reprochent aux grands mécènes ou familles riches de ne pas s’être manifestés ces der nières années », rappelle le cher cheur. Le peuple grec, amer, garde plutôt en mémoire la fameuse liste Lagarde, dénonçant 2000 potentiels riches exilés fiscaux, ou encore le combat des armateurs pour rester à tout prix exemptés d’impôts sur les bénéfices.ÉLISA PERRIGUEUR
e l’occasion du 12 anniversaire A de la mort du commandant Massoud, considéré encore aujourd’hui comme un héros en Afghanistan, le célèbre photographe Reza lance une opération de collecte en ligne pour regrouper dans un espace numérique et interactif des clichés, des films et de la poésie retraçant l’épopée du chef rebelle. Un ouvrage qui sera consultable sur tous les supports et disponible en plusieurs langues : français, anglais, arabe et pashtun. L’opération se déroule jusqu’à la fin du mois sur une plateforme de financement participatif*. Proche de Massoud, Reza avait réalisé plusieurs reportages sur le Lion du Panshir, assassiné par les islamistes le 9 septembre 2001, deux jours avant les attentats d’AlQaïda sur le sol américain. F.G. * Kisskissbankbank.com/fr/ projects/massoudguerrier delapaixparreza.
P O L É M I Q U E Lastatuequi fâchelaRussie
l suffit parfois de peu pour rallu I mer les vieilles braises de l’histoi re. Cette fois, c’est une sculpture représentant un soldat soviétique violant une femme enceinte qui a profondément irrité la Russie. Elle est l’uvre d’un jeune artiste polonais qui l’a installée à Gdansk (Nord) sans autorisation il y a quelques jours. Et ce, près d’un monument dédié à l’Armée rouge ! La police l’a enlevée au bout de quelques heures, mais le scandale n’a pas été dissipé pour autant. « Je suis profondément choqué par cette incartade de l’étudiant des Beaux Arts de Gdansk qui a insulté avec son pseudoart la mémoire de plus de 600 000 soldats soviétiques, morts pour la liberté et l’indépen dance de la Pologne », a réagi l’ambassadeur de Russie à Varsovie. Un sentiment que les Polonais ne partagent pas vraiment, se souve nant surtout du massacre de Katyn (des milliers d’officiers polonais exécutés au début de la guerre sur ordre de Staline). Saisie, la justice polonaise a classé l’affaire jeudi, ne voyant dans la statue aucune incitation à la haine raciale.
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