Echos des collines,le journal de Kédougou

Kédougou Pool Edition

Description

le journal du cmc de kédougou

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• Publié par: adamadiaby60
• Publié le: 08 juillet 2012
• Nombre de lectures: 950
• Langue: Français

Extrait

" ECHOS DES COLLINES" Le journal de KédougouPrix: 200 fcfa Numéro: 06 ­ Juin 2012 Editorial du riz importé … ?Sommaire Quel avenir pour Kédougou ? Arrêter de s’interroger un instantEditorial Voila une interrogation qui en sou­ pour se mettre au travail semble­Atelier bilan sur le lève d’autres. rait être une solution à ce chapeletVih/Sida Tout le monde se demande pour­ d’interrogations.Le Sida, la défo­Le compostage INP quoi dans cette partie du pays, le restation abusive, l’enclavementConcours "duos taux de prévalence du sida a at­ demeurent des menaces réellesgagnants" teint en un temps record la valeur ,une entrave pour le développe­Coopération de 1,7% au niveau de la population ment de la région de Kédougou.Canadienne à générale et 1,3% chez les or­ Dans ce numéro d’ « Echos desKédougou pailleurs ?Pourquoi l’environne­ Collines » vous trouverezCaravane juridique ment est­elle ainsi soumise à une quelques réponses à ces inquié­de l'environnement très forte pression des orpailleurs tudes sur l’avenir de Kédougou.Akad et des sociétés minières ? Toujours faudrait­il que tous lesAccident de la Pourquoi dans la région de Kédou­ acteurs (autorités administratives,circulation gou, l’accès des femmes aux ong, et communautés) fédèrentTournoi Bongo instances de prises de décisions leurs actions pour sauver la bellehuitième édition reste encore timide ? région de Kédougou. "Echos desNécrologie Et malgré la disponibilité en eau et Collines",un journal mensuel,rienRédaction en terres fertiles, comment se fait que pour répondre à vos attentes. Amadou Diop ­il que les populations de Kédou­ Nous resterons toujours attentifs Adama Diaby gou continuent encore à vivre à vos suggestions pour mieux Cheikhou Kéita dans l'extreme pauvreté ? Pour­ vous servir. Omar Diallo quoi, nos productions locales sont Adama Diaby, responsable du pool Mamadou Cissé boycottées au profit de l'oignon ou Edition Khoudousse Diallo "ECHOS DES COLLINES' Contacts: 77 431 77 42 / 77 435 85 48 journal du Cmc de Kédougou e­mail: [e-mail] Périodicité mensuelle Numéro: 6 Directeur de Publication :Kalidou Cissokho ­ Imprimerie: kdg fm   
        
    avec comme priorité la prévention» soutientAtelier de bilan et perspectives sur le Dr Ibra Ndoye. Revenant sur le cas de la ré­VViihh//SSiiddaa gion de Kédougou, « le grand problème est ce­79 personnes sont atteintes du VIH/sida lui des mines parce que les professionnelles dudans la région de Kédougou sexe vont là où il y a de l’argent. La situationUn atelier régional bilan et perspectives du sida à Kédougou inquiète les pouvoirs pu­dans le cadre de la lutte contre le sida a blics » renchérit­il. Il a appelé à l’implicationréuni plusieurs acteurs de santé et parte­ des acteurs (Ong, femmes, jeunes, société ci­naires. Les résultats ont révélé la vulnérabi­ vile, agents de santé…), à fédérer les actions, àlité de la région face au sida et le nombre mobiliser la population. Une population extrê­de personnes atteintes se chiffre à 79 dans mement jeune si l’on sait que 55% ont moinstoute la région. de 20 ans sur environ 137 000 habitants que compte la région. Par ailleurs, face à la situa­ tion frontalière de la région, les acteurs ont penché sur la « nécessité de mettre en place un plan sous régional concerté.» Cela passera par l’institutionnalisation d’un cadre de coordina­ tion et de mise en œuvre conjointe des régions de Kédougou, Labé en Guinée Conakry et Kayes au Mali à travers des comités régionaux. Toutefois, d’autres facteurs non moins impor­ tants ne contribuent pas à faciliter la tache auxLe département de Kédougou concentre à lui agents de santé dans la zone à savoir, la ténaci­seul 50 cas. Celui de Saraya 19 et Salémata 10. té des croyances, absence de sensibilisation desLe taux de prévalence est en effet de 1,7% dans populations et des leaders… Mais les acteursla région. Un fait qui s’explique par « plusieurs entendent néanmoins, encourager les associa­facteurs de vulnérabilité tels que la situation tions à s’impliquer dans la lutte contre le sida,frontalière de la région avec notamment le impliquer les collectivités locales surtout à tra­Mali et la Guinée Conakry. Mais aussi à cause vers les retombées de l’exploitation minière.des sites d’orpaillage qui vont continuer à favo­ Mais aussi lutter contre la stigmatisation, dé­riser l’extension de la maladie si rien n’est fait» velopper des stratégies spécifiques dans laprécise le médecin chef de région, Dr Habib prise en charge et renforcer l’appui compte te­Ndiaye. En clair, le taux de prévalence est de nu de la pauvreté et du manque de ressources1,3% uniquement dans les sites d’orpaillage. Se­ humaines notés dans la localité. Mieux lelon le médecin chef de région, le VIH risque médecin chef du district de Kédougou, Cheikhde handicaper le développement de la région Sadibou Senghor a appelé à la constructionqui aujourd’hui a besoin davantage de res­ d’un centre de traitement à Kédougou poursources humaines pour la lutte contre la mala­ éviter la déperdition. Les discussions ont aussidie. Dans ce sens et de l’avis du Docteur Ibra porté lors de l’atelier, sur l’intégration des ac­Ndoye du CNLS, «cette région devrait bénéfi­ teurs qui va passer par le renforcement de ca­cier d’une discrimination positive.» pacités, l’harmonisation des mécanismes etTout comme l’a souhaité le gouverneur de la ré­ procédures, la rationalisation des ressources,gion, Cheikh Tidiane Diouf pour qui « la ré­ l’intégration des offres de services entre autres.gion a besoin d’un soutien. Il faut conjuguer les Aussi, des défis majeurs ont­ils été relevés surefforts pour la lutte contre le fléau, faire des place. Défis allant du leadership à la gestiondiagnostics et des recommandations, dévelop­ axée sur des résultats, en passant par la coordi­per la synergie pour une évolution positive sur nation synergique, à l’appropriation et la res­la baisse du taux de prévalence dans la zone. » ponsabilisation des acteurs.Plus inquiétant, « nous sommes dans un Amadou Diopcontexte épidémique généralisé; il faut que tout le monde se mobilise de façon permanenteGuèye a précisé: « La délégation de l’InstitutLes producteurs relais à l’école du com­ Nationale de Pédologie est en train de jouer unppoossttaaggee rôle important dans le développement deLes agriculteurs des départements de Saraya, Salé­ l’agriculture dans la région de Kédougou. Jemata et Kédougou se sont retrouvés ce jeudi au vous invite à bien organiser la campagne agri­centre polyvalent en atelier de renforcement de ca­ cole car le président de la République et sonpacités sur le compostage .La cérémonie d’ouver­ gouvernement ont pris d’importantes mesuresture a été présidée par M Mamadou Gueye adjoint pour démarrer cette campagne agricole.»Cetteaauu ggoouuvveerrnneeuurr cchhaarrggéé ddee DDéévveellooppppeemmeenntt.. formation sur le compostage s’est déroulée en deux phases, une phase théorique et une phaseIls sont environ une quarantaine de relais pro­ pratique.ducteurs originaires des départements de Sa­ Dans la phase théorique, il était question d’em­raya, Salémata et Kédougou à prendre part à mener les participants à se fonder sur leurs ex­cet atelier de formation.Cet atelier sur le com­ périences personnelles et leurs savoir­fairepostage fait suite à une première session de for­ pour définir et expliquer un certain nombre demation organisée l’an dernier par la délégation concepts liés au compostage.de l’institut National de Pédologie (INP) de Ké­ dougou sur le phosphatage de fond des sols.Les objectifs affichés sont clairs. « cette formation entrant dans le cadre de la gestion durable des sols a pour objectif de renforcer les capacités de producteurs en mettant à leur disposition les techniques du compostage, ils pourront ainsi démultiplier ces techniques et palier la chèreté et le manque des engrais chi­ miques … » a laissé entendre M Waly Ngor Sarr le chef de la délégation de l’INP de Ké­ dougou.Pour booster le développement de la ré­ gion, la délégation de l’INP travaille en Dans une seconde phase plus pratique, les pro­synergie avec la Direction Régionale du Déve­ ducteurs ont mis en application les différentesloppement Rural de Kédougou. C’est pour­ connaissances tirées de la présentation enquoi, les directeurs départemental et régional diapositive de M Waly Ngor Sarr, le chef de ladu développement rural de Kédougou ont pris délégation de l’INP de Kédougou sur les tech­part aux travaux. Présidant la cérémonie d’ou­ niques du compostage.M Agna Diallo, produc­verture de cette session de formation, M teur à Habibou (département de Kédougou)Mamadou Guèye adjoint au gouverneur char­ par ailleurs, président de la fédération natio­gé de développement s’est réjouis de cette ini­ nale des maïs­ culteurs cache mal ses senti­tiative qui vient à son heure.« Nous sommes au ments : « nous avions perdu beaucoup dedébut de l’hivernage, mais également l’Etat du temps et de l’argent dans les engrais chi­Sénégal a fait de la sécurité alimentaire une miques, désormais avec ces nouvelles connais­priorité de sa politique. Or, pour atteindre la sances, nous mettrons l’accent sur lesécurité alimentaire, il faut avoir de bons rende­ compostage.. »Il faut signaler par ailleurs quements. Pour obtenir de bons rendements, il la semaine prochaine le gouverneur envisagefaut des terres fertiles. Justement cette forma­ d’organiser un comité régional de Développe­tion nous permet d’avoir des techniques pour ment (CRD spécial) pour un bon démarrage defertiliser les sols. Le gouvernement du Sénégal la campagne agricole. Kédougou a commencéfonde beaucoup d’espoir sur la région de Ké­ à enregistrer ses premières goutes de pluie de­dougou pour assurer la sécurité alimentaire... puis ce mercredi.» a –t­il précisé. Adama DiabyTout en exhortant les participants à accorder le maximum d’attention à cette formation MPromotion du con