Education des enfants - 74% des Français estiment que les enfants d aujourd hui sont moins bien élevés qu à l époque où ils étaient eux-mêmes enfants
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Education des enfants - 74% des Français estiment que les enfants d'aujourd'hui sont moins bien élevés qu'à l'époque où ils étaient eux-mêmes enfants

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L’observatoire de la vie quotidienne des Français Les Français et l’éducation des enfants Sondage réalisé par pour et publié samedi 28 février 2015 dans la presse régionale Février 2015 LEVEE D’EMBARGO: SAMEDI 28 FEVRIER A 4H00 Fiche technique Recueil Echantillon Enquête réalisée auprèsd’un échantillon de Français recrutés par téléphone puis interrogés par Internetles 12 et 13 février 2015. Echantillon de1035 personnes,représentatif de la population française âgée de18 ans et plus. La représentativité del’échantillonassurée par la est méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Pour toute reprise totale ou partielle de ce sondage, il doit impérativement être indiquéqu’il s’agit d’un sondage BVA-Doméo-Presse régionaleouqu’ila étéréalisé par BVA, pour Doméo et la Presse régionale. Aucune reprise de ce sondage ne pourra être dissociée de ces intitulés. 2 Note sur les marges d’erreur Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois statistiques.

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Publié le 02 mars 2015
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

L’observatoire de la viequotidienne des Français Les Français et l’éducationdes enfants
Sondage réalisé par
 pouret
publié samedi 28 février 2015 dans la presse régionale
Février 2015
LEVEE D’EMBARGO: SAMEDI 28 FEVRIER A 4H00
Fiche technique
Recueil
Echantillon
Enquête réalisée auprèsd’un échantillon de Français recrutés par téléphone puis interrogés par Internetles 12 et 13 février 2015.
Echantillon de1035 personnes,représentatif de la population française âgée de18 ans et plus. La représentativité del’échantillonassurée par la est méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Pour toute reprise totale ou partielle de ce sondage, il doit impérativement être indiquéqu’ils’agitd’unsondage BVA-Doméo-Presse régionaleouqu’ila étéréalisé par BVA, pour Doméo et la Presse régionale. Aucune reprise de ce sondage ne pourra être dissociée de ces intitulés.
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Note sur les marges d’erreur
Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois statistiques. Le tableau ci-des marges d’erreur suivant le résultat obtenu et la taille de l’échantillon considérdessous présente les valeurs é :
Taille de l’échantillon
100200300400 500600700800 9001 0002 0004 0006 00010 000
5 ou 95%4,43,12,52,21,91,81,61,51,41,41,00,70,60,4
Intervalle de confiance à 95% selon le score10 ou 90%20 ou 80%30 ou 70%40 ou 60%6,08,09,29,84,25,76,56,93,54,65,35,73,04,04,64,92,7 3,6 4,1 4,4 2,43,33,74,02,33,03,53,72,12,83,23,52,02,63,03,21,8 2,5 2,8 3,0 1,3 1,8 2,1 2,2 0,9 1,3 1,5 1,6 0,8 1,1 1,3 1,4 0,60,80,90,9
50%10,07,15,8 5,04,54,13,8 3,53,33,12,2 1,61,4 1,0
Exemple de lecture: Dans le cas d’un échantillon de1 000 personnes, pour un pourcentage obtenu par enquête de20%, la marge d’erreur est égale à2,5. Le pourcentage a donc 95% de chance d’être compris entre 17,5% et 22,5%.
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Les 4 principaux enseignements
1) Les Français très sévères surl’éducationdes enfantsd’aujourd’hui74% des Français jugent les enfantsd’aujourd’huien général moins bien élevésqu’àl’époqueoù ils étaient euxmêmes enfants.des Français jugent la plupart des parents « pas assez sévères » avec leurs enfants85% , En moyenne,les Français considèrent que les enfants devraient aller se coucherà 20h20lorsqu’ilsont 67 ans ; à 20h50lorsqu’ilsont 1011 ans et à 21h40lorsqu’ilsont 1415 ans.Ils pensent aussiqu’ilsdevraient être autorisésà regarder la télé à 6 ans, à aller sur Internet à 12 ans, à avoir un téléphone portable à 13 ans, à avoir un compte Facebook à 15 ans et à partir en vacances avec des ami(e)s à 16 ans. 2)L’écolecontinue de très fortement diviser les Français 51% des Français pensent quel’enseignementàl’écoleest de mauvaise qualité, 48% pensentqu’ilest de bonne qualité. S’ilsavaient un enfant ets’ilsavaient le choix, 55% des Français préféreraientl’inscriredans une école publique, contre 44% qui préféreraientl’inscrireune école privée. dans Mais si les sympathisants de la gauche seraient une écrasante majorité à préférer une école publique (82%), les sympathisants de la droite, au contraire, seraient une très large majorité à préférer une école privée (64%). 3) Les Français très sévères sur la réforme des rythmes scolaires et très hostiles àl’abandondes notes 6 mois après sa généralisation dans tout le pays, 68% des Français considèrent que la réforme des rythmes scolaires dans les écoles a été « une mauvaise chose » 73% des Français seraient opposés à ce quel’évaluationdes élèves ne se fasse plus par des notes 4)L’Histoiregéographie, matière préférée des Français Al’école,lorsqu’ilsenfants, les Français préféraient étaient l’Histoiregéographie (27%), devant les mathématiques (25%) et le Français (21%).Ils étaient en revanche nettement moins nombreux à préférer les sciences naturelles (12%), les langues étrangères (8%) ou les sciences physiques (7%). Eric BONNET, Directeur des études politiques BVA Opinion
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Analyse détaillée
LesFrançais et l’éducation des enfants1) Les Français très sévères surl’éducationdes enfantsd’aujourd’huiPrès des troisquarts des Français (74%) jugent les enfantsd’aujourd’huigénéral moins bien élevés en qu’àl’époqueils où étaient euxmêmes enfants.Ils ne sont que 25% à les trouver « ni mieux ni moins bien élevés » et seulement 1% à les trouver « mieux élevés ». Dans le détail, les plus sévères sont les CSP (77% trouvent les enfantsd’aujourd’hui « moins bien élevés », contre 70% des CSP+), ceux habitant en province (entre 73% et 78% selon les régions, contre 66% en IledeFrance) et surtout les sympathisants de la droite (86%, contre 61% des sympathisants de la gauche). Dans le même temps, pas moins de85% des Français jugent la plupart des parents « pas assez sévères » avec leurs enfants, contre seulement 13% les jugeant « ni trop, ni pas assez sévères » et seulement 1% les jugeant « trop sévères ». Même ceux ayant euxmêmes un enfant au foyer sont 86% à trouver la plupart des parents « pas assez sévères ». Par ailleurs, les plus nombreux à être aussi de cet avis sont les CSP (90%, contre 79% des CSP+), les femmes (88%, contre 82% des hommes), les sympathisants de la droite (93%, contre 77% de ceux de la gauche), ceux habitants en Province (de 85% à 90% selon les régions, contre 73% en IledeFrance) et ceux habitant en zone rurale (91%). En revanche,les jeunes sont presque aussi nombreux que les seniors à trouver les enfantsd’aujourd’hui« moins bien élevés » qu’àl’époqueoù ils étaient euxmêmes enfants(71% des 1834 ans et 76% des 65 ans et plus)et ils sont presque aussi nombreux à trouver les parents « pas assez sévères » avec leurs enfants (83% des 1834 ans et 86% des 65 ans et plus). Le sentiment que sa propre génération a été mieux élevée et plus sévèrement que les générations suivantes est donc peutêtre une constante, de génération en génération, etn’estnotre époque. Le même sondage réalisé il y a 40 ans, 50 ans ou 60 ans aurait peutêtrepas propre à  peutêtre donné des résultats comparables. Chateaubriand, dans ses« Mémoiresd’outretombe »rédigées à partir de 1809, ne regrettetil pas déjà que« les enfantsaujourd’huine craignent plus leurs parents », en se demandant«s’ilsles aiment mieux pour autant »? Enfin, toujours concernantl’éducationdes enfants, mais beaucoup plus concrètement,les Français(en moyenne, en question ouverte et en réponses spontanées)considèrent queles enfants devraient aller se coucherà 20h20lorsqu’ilsont 67 ans ; à 20h50lorsqu’ilsont 1011 ans et à 21h40lorsqu’ilsont 1415 ans.Ils pensent aussi, en moyenne,qu’ilsdevraient être autorisésà regarder la télé à 6 ans, à aller sur Internet à 12 ans, à avoir un téléphone portable à 13 ans, à avoir un compte Facebook à 15 ans et à partir en vacances avec des ami(e)s à 16 ans.
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Analyse détaillée
2)L’écolecontinue de très fortement diviser les FrançaisL’écolelongtemps opposé les Français et si « la guerre scolaire » semble a aujourd’hui apaisée, ellen’adoute pas totalement sans disparu. Ce sondage révèle en tout cas à quel pointl’écolecontinue de cliverl’opinion.Ainsi, alors que globalement51% des Français pensent quel’enseignement àl’école est de mauvaise qualité, 48% pensent au contrairequ’ilest de bonne qualitéest jugé de bonne qualité par la majorité des CSP+ (55%) et des. Dans le détail, cet enseignement sympathisants de la gauche (67%), mais il est jugé de mauvaise qualité par la majorité des CSP (59%) et des sympathisants de la droite (67%). Par ailleurs, la préférence entre école publique et école privée continue de très fortement diviser les Français.S’ils avaient un enfant ets’ilsle choix, au global, 55% des Français préféreraient avaient l’inscrireune dans école publique, contre 44% qui préféreraientl’inscriredans une école privée. Mais siles sympathisants de la gauche seraient une écrasante majorité à préférer une école publique (82%), les sympathisants de la droite, au contraire, seraient une très large majorité à préférer une école privée (64%).L’oppositionécole publique et école privée, si elle entre s’est pacifiée,n’est donc certainement pas devenue politiquement neutre. Par ailleurs,au niveau régional, la géographie des anciennes « guerres scolaires » a aussi laissé des traces:l’écolepublique reste encoreaujourd’hui beaucoup plus souvent préférée dans le SudOuest (62%), alors que dans les PaysdelaLoire,c’estcontraire au l’écoleprivée qui reste la plus souvent préférée (66%).
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Analyse détaillée
3) Les Français très sévères sur la réforme des rythmes scolaires et très hostiles àl’abandondes notes 6 mois après sa généralisation dans tout le pays, 68% des Français considèrent que la réforme des rythmes scolaires dans les écoles a été « une mauvaise chose », contre seulement 27% trouvantqu’ellea été « une bonne chose ». Les parents ayant euxmêmes un enfant en maternelle ou en primaire sont même 81% à penser que cette réforme a été « une mauvaise chose ». Par ailleurs, si, sans surprise,l’écrasantemajorité des sympathisants de la droite considèrequ’elle a été « une mauvaise chose » (86%),c’est aussil’avis de 42% des sympathisants de la gauche. Mais ceuxci restent tout de même une majorité de 54% à trouver, au contraire,qu’ellea été « une bonne chose ».Par ailleurs, les habitantsd’IledeFrance sont plus nombreux à trouver que cette réforme a été « une bonne chose » (41%) que les habitants des autres régions (entre 18% et 30%), où les activités périscolaires ont parfois eu plus de mal à se mettre en place. Au final,c’estpeu dire que ce dispositif reste encore à améliorer sur le terrain, pour que cette réforme finisse par être acceptée. Elle était pourtant au début très populaire sur le principe, avantd’être concrètement mise en place avec les activités périscolaires (en janvier 2013, 59% des Français se disaient favorables au retour à la semaine de 4 jours et demi dans les écoles primaires*).Autre enseignement de ce sondage, les Françaisn’envoudront certainement pas au gouvernementd’avoirrefusé de suivrel’avisdu jury de la Conférence nationale surl’évaluation des élèves, qui recommandait de supprimer les notes àl’école primaire et en classe de sixième.Presque les troisquarts des Français (73%) seraient en effet opposés à ce quel’évaluationdes élèves ne se fasse plus par des notes (contre seulement 26% qui y seraient favorables). Cette idée de supprimer les notes fait presquel’unanimitécontre elle parmi les sympathisants de la droite, qui sont 89% à y être opposés. En revanche, la suppression des notes diviserait très fortement les sympathisants de la gauche, qui seraient 52% à y être opposés et 46% à y être favorables. Par ailleurs, si 60% des sympathisants socialistes y seraient opposés, 55% des autres sympathisants de la gauche y seraient au contraire favorables. En décidant cette mesure, le gouvernement aurait donc risqué, non seulementd’êtredésapprouvé par une très large majorité de Français, mais en plus de diviser son propre camp. Sans doute, ce risque étaitil trop important, surtout aprèsl’impopulaire réforme des rythmes scolaires.
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* Sondage BVAi Télé réalisé du 24 au 25 janvier 2013
Analyse détaillée
4)L’Histoiregéographie, matière préférée des Françaislorsqu’ilsétaient àl’écoleAl’école,lorsqu’ilsenfants, les Français préféraient étaient l’Histoiregéographie (27%), devant les mathématiques (25%) et le français (21%). Ils étaient en revanche nettement moins nombreux à préférer les sciences naturelles (12%), les langues étrangères (8%) ou les sciences physiques (7%). Maisles matières préférées des femmes ne sont pas tout à fait les mêmes que celles des hommes.Les hommes préfèrentd’abordème l’Histoiregéographie (32%, contre 22% des femmes), puis les mathématiques (27%, contre 23% des femmes) puis, à égalité en 3 position, le français (13%, contre 29% des femmes) et les sciences physiques (13%, contre seulement 2% des femmes). Les femmes, en ème revanche, préfèrentd’abord le Français (29%), les mathématiques (23%) et seulement en 3 positionl’Histoiregéographie (22%). Par ailleurs, les langues étrangères sont nettement plus souvent préférées par les femmes que par les hommes (11%, contre 3%) et par les 18 24 ans (18%, contre 8% des 3564 ans et 4% des 65 ans et plus).Si ce sondage confirme la réputation des Françaisd’êtreparticulièrement rétifs àl’apprentissagedes langues étrangères, une évolution positive est donc néanmoins à observer dans les jeunes générations. Dernier enseignement à souligner, les sciences naturelles sont nettement plus souvent préférées là où la nature est la plus proche et la plus présente : en Province (13%, contre 7% en IledeFrance) et en zone rurale (18%, contre 7% en agglomération parisienne). Logiquement, les sciences naturelles sont aussi plus souvent préférées par les sympathisantsd’EuropeEcologieLes Verts (29%). ***Au final, les Français se montrent donc très sévères surl’éducationdes enfants,qu’ilsjugent moins bien élevésqu’àl’époqueils étaient euxmêmes enfants et avec lesquels, selon eux, les parents ne sont pas assez sévères.Concernantl’école,réforme des rythmes scolaires apparait très impopulaire, tout comme la l’idée, finalement non suivie par le gouvernement, de ne plus évaluer les élèves avec des notes. Plus globalement, les Français restent très divisés sur la qualité de l’enseignementla préférence entre école publique et école privée reste extrêmement clivée politiquement : que et l’actuelgouvernement et les suivants se le disent, si les « guerres scolaires » sontaujourd’huiapaisées, rien ne ditqu’ellesne pourraient pas se réveiller un jour. La prudence gouvernementale en ce domaine doit certainement rester de mise. Eric BONNET, Directeur des études politiques BVAOpinion
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Les trois-quarts des Français jugent les enfantsd’aujourd’huimoins bien élevésqu’àl’époqueoù ils étaient eux-mêmes enfants
Globalement, par rapport àl’époque où vous étiez vous-même enfant, trouvez-vous que les enfants d’aujourd’huisont en général?
Ni mieux, ni moins bien élevés 25%
Mieux élevés 1%
Moins bien élevés 74%
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Les trois-quarts des Français jugent les enfants d’aujourd’hui moins bien élevés qu’à l’époque où ils étaienteux-mêmes enfants Les sympathisants de la droite encore plus souvent que ceux de la gauche
Globalement, par rapport àl’époque où vous étiez vous-même enfant, trouvez-vous que les enfants d’aujourd’huisont en général?
Ensemble 1%
Sympathisants de la gauche
Sympathisants de la droite
Mieux élevés
2%
1%
74%
61%
86%
Moins bien élevés
25%
37%
13%
Ni mieux, ni moins bien élevés
11
85% des Français jugent la plupart des parents pas assez sévères avec leurs enfants
En général, diriez-vous que la plupart des parents sont avec leurs enfants?
JUSTE COMME IL FAUT, ni trop, ni pas assez sévères 13%
(NSP) 1%
TROP SÉVÈRES 1%
PAS ASSEZ SÉVÈRES 85%
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