lom no 113

Lom Lom

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magazine gay gratuit dans le sud de la france ,

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• Publié par: vitrolles13127
• Publié le: 03 mai 2012
• Nombre de lectures: 276
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 5 Mo

Extrait

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LOMest dit par Mdia Plein Sud BP 90011 34990 Juvignac Tl > 04 67 07 39 43 Fa > 04 69 96 55 94 [e-mail] www.lom-magaine.com

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Portfolio Tibo

n ° 113 mai - juin2012 10

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LE B  o n a jd e ’ t h h u a n m d e e u n i r s i l l e t d

Nosvnonssnc Dire sa vrit. Celle de nos tripes, de notre intime, du plus profond de nous. Dire ce que l’on est, sans honte, sans flancher, sans retour en arrière possible. Et la vivre, dans les yeux de nos proches mais aussi d’incon- nus que nous rencontrerons sur le chemin du hasard. Cette vrit, chez les gays et lesbiennes, porte le nom de « coming out». Et cette vrit, bien souvent - et j’en suis le parfait tmoin - est enterre rapidement au fond de la boîte du pass, sans raliser qu’elle est l’acte fondateur de notre identit.

Je n’ai jamais beaucoup aim Paul Parant, journaliste à Têtu et auteur du rcent “Osez… faire votre coming out”. Je ne cherche pas à savoir pourquoi - une jalousie sans doute, une mauvaise première impression peut-être - mais voilà, je ne l’aimais pas beaucoup. Et puis, que faire lorsqu’il crit un ouvrage prfac par un crivain de renom que vous adorez, et qui se trouve être un de vos amis ? Ma sortie du placard passe depuis une dizaine d’annes, il fallait se rendre à l’vidence d’une seconde vrit qui fortifiera encore ma vie : Paul Parant a du talent et il offre avec son livre un billet vers la propre vrit de chacun, un aller simple vers le bonheur d’être soi-même.

Homo parisien, bobo du deuxième arrondissement, habitu du Spyce Bar, j’en ai oubli mon instant de vrit, ce passage vers le premier jour du reste de ma vie, ce moment à soi où l’on se dlivre face aux autres. Et en oubliant mon propre coming out, j’ai aussi fait un trait sur ceux à venir, sur ces regards d’autres jeunes qui, eux, n’avaient encore rien dit, rien fait, rien voulu prcipiter. Je parle mariage, adoption, don du sang, et je laisse un foulard devant mes yeux quand la question de la quête d’identit passe devant moi. Pourtant, c’est lors de ce soir d’hiver, il y a onze ans, que je suis devenu moi. Ce sont dans ces simples mots dits à ma mère que j’ai commenc à marcher dans ma propre vie. C’est avec un tmoignage politique d’un autre homo que j’ai pu me dcider à le dire haut et fort. Le grand luxe, les grandes revendications, tout cela est venu après. Et eux, ces jeunes gays que j’ai regards dans la rue, que j’ai dsirs dans des bars, avec qui je me suis peut-être amus dans un lit de passage ; eux je n’ai même plus pens à ce qu’ils pou- vaient ressentir, l’avaient-ils dit ? l’avaient-ils assum en leur for intrieur ?

Paul Parant a donc russi le pari d’indiquer, de conseiller, de prvenir avant le passage à l’acte, avant le grand saut de l’acceptation de son orientation sexuelle. Il a aussi russi à nous faire s’interroger sur notre pass, sur notre propre seconde de libert quand les mots jaillissent laissant derrière eux la honte, le rejet, la souffrance de vivre dans un monde où l’on se sent un monstre, un anormal. Et de cette interrogation est ne une certaine relativit sur ces grands enjeux qui nous gouvernent, sur cette vitesse folle qui nous en- traîne dans un tourbillon où l’on ne fait que passer. Avant cette vie, il y eut donc un instant où volontairement tout a bascul. Maman assise dans un fauteuil, ses propres reproches une fois le “je suis homo” lanc au vent, les larmes caches de ma mère devant les photos de cet enfant qui venait de lui apprendre sa vrit. Et cet ami qui m’a accompagn, qui m’a relev quand je suis tomb. Et cet amour qui est n, qui s’est dtruit avant de donner naissance à d’autres. Et ces corps que je n’ai plus eu honte d’explorer. Et ce regard, au- jourd’hui, d’une mère sur son fils, sa fiert, son envie de connaître le renouveau de ma vie.

J’avais oubli cela. J’avais oubli d’où je venais et combien il pouvait être difficile de franchir le plus grand pas. J’avais oubli qu’ils ne l’avaient peut-être pas tous fait, jeunes ou plus âgs, qu’ils restaient encore parfois avec femmes et enfants, qu’ils se cachaient des autres et bien souvent d’eux-mêmes car le poids de la rvlation serait trop lourd à porter. J’avais oubli que les couter, les accompagner, les soutenir tait notre premier combat, notre première revendication.

J’avais oubli, comme le conclut superbement Philippe Besson dans la prface du livre de Paul Parant, que “rien n’est plus dlicat et plus exaltant que d’offrir sa vrit intime”.

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Et s el snaamajs si-ldevià ent mbse ncesns aitiotradd  ep sard,efne ree  das petr tece -ser à selart oir 2000e pas avga eedn l a’avtn reer d às a tde otsi.erisna h’d  t-ceu’esr? Qissea ttaPepl  eq eu pre ll’eque -cst p ed spmet el dne tronne dline, pa èger,sp  sem n-aa  lnocad enurpotniaC eesinS ?r  ,amahrïe’tssic nd m quagrâcême  uop zeir E !suon r ou vont l’t aidrq iue  n anipsri bien d’au- tres  à e nosccuso sèreuttl-atiane,qu  sesiocbuq sedurgos ces teou t sedsasabrr sdommeus se no, qu mmonq reruop en icus, alveni mrs  sovrt u edosmriahissent qui enva  Qles aicec beu  ed ruœC M !etataPa etLyndres  autseN eul ah ,tasa  fuit aiingrr ce ses’l àeccaq tnment des chanteun e’tsp sas ueel  plee apev dt anuE ,ivor61 àsna la meillsion de  etsu…eS  ueer  ageiaar me,ssuiiuq emmoh nu cevre st êtrrai pou w l ww 60 lll M ll no OLmol.gam-niaoc.eOMmL l 0 llll 7 l w.wwol-mamagienc.mo pèd-angrmare, re eusirgac ah rnu, lameaunson chaatin,cu rel  eiTait coul qui a f v -uo ette sbrp-ro t bis dn,x,eu saV à L sthc-aikultrace  pal, lemuf ed ruedo à sumrfpas le, asege “Take a Kayak”ei ruqbcio,sl  thKainereta êm m rpa  ’l sè aruo nagner itile tsur  et enuà p ioeluf Od.oo eisma,  riottorwylloH’d ais chut rique. 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D rest dez-emanm xua el sreillinçra Fdei qus ai leuve ma  y’a un f ,’y aalejtseuxuà e  m20am cgnpaus tuotrtunie seurirn so’a ut, yd secanu rhc eus ou e v qus ntsaas p l snad zesiorc s ceS  eva ’edethpaco  Monarlaet C  al etuoe ecnarFer sjet  inop s c airu’duh iejs reias clèbre dans tov es suzevauov pls ndai, rejoau e!

MADO BIENVENUE EN NOUVELLE FRANCE

aill batettedei rcmes oi flec udrep riova’l is plutôje devrari,em li tovsud Hu o!  àm… e  drkSa snep ,reeib  y n