APPEL A CANDIDATURE THESE FINANCEE-1

Vpierre

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• Publié par: Sojiz
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ALLOCATION DE THESE FLECHEE : APPEL A CANDIDATURES Le laboratoire RESO, site rennais de l'UMR CNRS 6590 ESO (Espaces et Sociétés) de l’Université européenne de Bretagne, a obtenu du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche une allocation de thèse en géographieaménagement de l’espace pour le sujet suivant : «Union européenne et Turquie : les enjeux de la cohésion territoriale » On trouvera cijoint une fiche de présentation du sujet de thèse et des compétences requises. Ce document peut être également consulté sur le site du Ministère : http://www.etudiant.gouv.fr/actualitedoctorat/555allocationsrechercheflecheessur thematiquesprioritaires217.html L’allocation est susceptible d’être assortie d’unmonitorat. Ledossier de candidatureélectronique (en français ou en anglais) comportera : une lettre de motivation qui précisera si la candidature porte sur l’allocation seule ou sur l’allocationmonitorat un CV une lettre de recommandation signée du directeur du mémoire de master qui mentionnera la date de soutenance effective ou prévue pour le candidat. Les candidatures sont à adresser pour le 9 juin 2008 (délai de rigueur) à Mme M.F. Monnerais à l’adresse suivante : mariefrance.monnerais@univrennes2 fr Contact : MarieFrance Monnerais Université Rennes 2 Maison de la Recherche en Sciences Sociales Place du Recteur H LeMoal 35043 RENNES cedex Tél. : [phone]

Fiche de projet de thèse Nom de l’Ecole Doctorale :ED 464 – Humanités et Sciences de l’Homme. Nom et label de l’Unité de recherche :RESO, pôle rennais de l’UMR CNRS 6590, ESO. Localisation :Université Haute Bretagne – Rennes 2. Nom du directeur de thèse :Guy Baudelle (chaire européenne Jean Monnet) Courriel du directeur de thèse :[e-mail] Titre de la thèse : «Union européenne et Turquie : les enjeux de la cohésion territoriale. » Description du projet : Résumé : L’ouverture des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne et la mise en œuvre des divers programmes de préadhésion posent de nouveaux défis à la politique communautaire de cohésion comme à l’organisation du territoire turc. Le projet vise àanalyser le processus de réorganisation territoriale de la Turquie dansses rapports avec le processus d’intégration à l’UE d’une part, et à interroger la politique européenne de cohésionpart. L’ambition d’améliorer la cohésion d’autre territoriale de l’Union et de la Turquie pose ainsi la question dudevenir des périphéries de l’UE et de leur intégration à l’espace européen. Cette analyse conduit à réinterroger la grille de lecture officielle des inégalités territoriales que constitue le modèle centrepériphérie. Il convient notamment de s’interroger sur la dimensionpluriscalairela question du développement territorial. L’intégration de des marges de l’UE ne dépend pas en effet que de la politique européenne mais aussi des politiques nationales, régionales et locales, qui interagissent entre elles.Les villes, qui sont motrices dans les dynamiques spatiales, feront l’objet d’une attention particulière en tant que pivots du développement, d’autant que les rapports d’évaluation de la Commission tendent à les négliger au profit de l’échelle strictement régionale. Inversement, les politiques d’aménagement turques seront amenées à prendre davantage en compte cette échelle supranationale. Il s’agit donc de savoir dans quelle mesureelles visent à intégrer le(s) territoire(s) turc(s) à l’ensemble communautaire européen. Le centre de ressources principal en Turquie est leDPT (Devlet Planlama Teşkilatõ), équivalent du Ministère de l’aménagement du territoire, avec de nombreuses études et des plans régionaux très détaillés. Ces documents à caractère stratégique permettent uneapproche prospective des voies de développementde l’espace turc à long terme (2030). Le projet de recherche et ses étapes. Le déroulement de la recherche devrait être le suivant : 1) Appréhender les inégalités régionales en Turquieet évaluer leurs évolutions récentes en lien avec les dynamiques métropolitaines et urbaines. 2)Approfondir alors le modèle centrepériphérieet voir comment on peut l’appliquer aux différentes périphéries de la Turquie par rapport à différents centres (UE, monde turc, bassin méditerranéen, territoire national, territoires transfrontaliers…). Il est possible pour cela de se baser sur les indicateurs de la CRPM (Conférence des Régions Périphériques Maritimes) et d’autres travaux de science régionale pour les perfectionner. Il paraît notamment utile d’y intégrer les notions de distancetemps et de distancecoût, préférables aujourd’hui à la distance euclidienne. 3)Mettre en rapport les dynamiques territoriales avec les aides déjà obtenues auprès de l’UE. Il ne s’agit pas ici de se substituer aux experts de la Commission Européenne, mais d’exploiter leurs rapports pour mesurer l’évolution du niveau de périphéricité et analyser les outils de mesure utilisés alors qu’un même territoire peut articuler plusieurs échelles de développement spatial. 4) À partir de là, questionnerles efforts à faire en matière d’aménagement à l’échelle européenne pour intégrer dans les meilleures conditions la Turquie et ses territoires. L’analyse se fondera sur des études de cas : le projet de corridor routier TRACECA qui rejoint les Balkans à l’Asie Centrale via la Turquie, les programmes de développement régionaux comme GAP, DAP, DOKAP etc. Se pose alors le problème du développement par les seules infrastructures, bien étudié en

géographie et qui s’applique tout à fait à la Turquie comme aux autres périphéries en retard de développement dans le cadre des politiques de cohésion et de l’Objectif 1 de la politique régionale communautaire. C’est ici qu’interviendra l’analyse de l’évolution des stratégies et des outils européens, en lien avec le point 5. 5) Analyser l’évolution possible du dispositif territorial et des politiques d’aménagement en Turquie.? Des études montrentvontelles intégrer les recommandations européennes Comment notamment qu’il a fallu créer un niveau régional pertinent pour répondre aux normes européennes. 6)Sur un plan théorique, interroger l’efficacité des aides et des schémas d’aménagement en fonction de la «réponse »des territoires concernés.mobiliser d’autres concepts que Peuton celui d’intégration comme la « résilience » ou « l’inertie » territoriale pour expliquer les différences de réactivité des territoires devant la perspective de leur entrée dans l’UE? La capacité d’absorption des fonds communautaires est ici fondamentale. Environnement institutionnel de recherche. Pour mener à bien ces recherches, plusieurs investigations sont nécessaires, en Europe, en Turquie et en France. L’étude de l’impact territorial des politiques communautaires a permis de créer des réseaux de chercheurs et de professionnels européens de l’aménagement du territoire, grâce notamment aux programmesORATEESPON (European Spatial Planning Obsvervation Network) qui visent à améliorer la connaissance générale des dynamiques territoriales afin d’améliorer les politiques de développement spatial dans une Europe élargie. Le projet de recherche s’inscrit plus particulièrement dans le thème «Elargissement et polycentrisme», bénéficiant ainsi d’un réseau d’experts européens déjà formé, dont les pivots sont leSwedish Institute of Technology etl’Institut Nordregio de Stockholm avec lequel le laboratoire RESO collabore étroitement. Le partenariat amorcé pendant le master 2 avecl’Institut Français des Etudes Anatoliennes(IFEA) d’Istanbul pourra servir de cadre aux recherches de terrain en Turquie. De même à Rennes, dans le cadre duCentre d’excellence Jean Monnet, les chercheurs en Droit européen de l’Université de Rennes 1 ont déjà beaucoup travaillé sur les enjeux de l’adhésion turques à l’UE (Lannon, Lebullanger (dir), 2006,Les défis d’une adhésion de la Turquie à l’Union européenne, Bruxelles, Bruylant). Il est intéressant de compléter ces études par une approche géographique pour en souligner les enjeux spatiaux et territoriaux. Les collaborations sont étroites entre les six Chaires Jean Monnet de Rennes, faisant du CEJM commun aux deux universités rennaises un pôle de compétences internationalement reconnu. Au sein dulaboratoire RESO(ESO, UMR CNRS 6590) de l’université Rennes 2, ce projet s’inscrit dans trois des grands axes thématiques de recherche. Ils’intéresse aux espaces institutionnels et à leurs acteurs, ainsi qu’aux politiques publiques à l’échelle européenne (Axe«Territoires du politique; politiques publiques et territoires»). Il s’attacheaux politiques d’aménagement du territoire et de développement local, et s’interroge sur les liens entre transports et territoires à l’échelle régionale et européenne (Axe «Dynamiques spatiales et systèmes productifs »). Ilvise enfin à analyser le réseau urbain turc et son intégration aux systèmes de villes européens (Axe « Villes et sociétés urbaines »). Connaissances et compétences requises : Une solide culture générale en géographie humaine, régionale et sociale. Une connaissance des enjeux communautaires, à l’échelle de l’Europe, notamment ceux liés à ses coopérations extérieures. Une connaissance de la Turquie, portant d’une part sur ses disparités socioterritoriales, et d’autre part sur ses relations avec l’Europe. Une maîtrise des pratiques et des outils de la recherche en géographie : recherche et exploitation des ressources bibliographiques ; identification et exploitations de sources secondaires de nature variée ; connaissance des outils élémentaires d’analyse de données et de cartographie ; expérience du travail de terrain en Turquie (si possible) ; initiation à la pratique des entretiens (idem). Une initiation à la pratique de la langue turque (niveau débutant minimum ; niveau perfectionnement bienvenu) et une maîtrise de l’anglais lu et parlé.