Communiqué de presse - 18 décembre 2009 Le sommet de ...

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18 déc. 2009 – Communiqué de presse - 18 décembre 2009. Le sommet de Copenhague a-t-il eu lieu ? Le sommet mondial du climat de Copenhague, qui ...

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Communiqué de presse - 18 décembre 2009 Le sommet de Copenhague a-t-il eu lieu ? Le sommet mondial du climat de Copenhague, qui devait aboutir à la conclusion d’un accord juridiquement contraignant pour la période post 2012, a accouché d’une simple déclaration de la part d’un certain nombre de Chefs d’Etat. Réaction de FNE qui s’engage dès maintenant dans le après Copenhague Un texte gazeux sur les gaz à effet de serre Négociations parallèles, exclusion des représentants de la société civile, absence d’un accord. Le sommet de Copenhague est àla limite du non évènement. Le texte conclu entre 26 Chefs d’Etat dont l’Union européenne, les Etats-Unis et la Chine n’a rien d’un accord juridiquement contraignant. Il ne comporte pas de dispositions claires et précises, pas d’objectifs précis et pas de mécanisme de suivi. Le projet de création d’une Organisation européenne de l’environnement est encore trop imprécis et ne peut sans doute pas répondre à une problématique mondiale. Un diagnostic mais pas d’ordonnance 26 Chefs d’Etat et de gouvernement réunis àCopenhague ce vendredi 18 décembre 2009, ont publié un texte dénommé«accord» qui est en réalité une simple déclaration politique susceptible d’être reprise. Il pose un diagnostic - simplifié- mais partagé sur la crise climatique. Il ne comporte cependant aucune ordonnance radicale contre la crise climatique :  ilne comporte pas d’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre - pour 2020

 ladéfinition d’un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre est - renvoyé à 2020  iln’y a pas d’objectif pour 2050 -  ilne comporte pas de projet précis de la réforme de la gouvernance -  ilne prévoit pas de mécanisme concret de financement mais une promesse - d’enveloppe Pas de nécrologie des négociations FNE ne souhaite pas faire la nécrologie du sommet de Copenhague mais en tirer les leçons. Ce sommet a mis en lumière les limites et le caractère peu diplomatique du processus actuel de négociations climatiques. Pour FNE, la priorité est clairement de travailler à la conclusion d’un accord juridiquement contraignant qui réponde à l’expertise du GIEC. Sans réflexion sur la gouvernance calamiteuse de ces négociations, comment conclure un accord dans 6 ou 12 mois ? En réalité, il semble que le problème ne soit que renvoyé à plus tard. Les conditions de conclusion d’un accord seront sensiblement les mêmes dans quelques mois. FNE espère que le sommet de Copenhague n’aura pas d’onde de choc. Elle sera particulièrement vigilante à ce que le résultat du sommet mondial du climat ne serve de prétexte pour baisser la garde dans la lutte contre le changement climatique et ouvrir la porte à des projets climaticides.