Communiqué sur les agressions de fonctionnaires à Besançon (CFTC)
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Description

Agressionà l’encontre des fonctionnaires, laCFTCbrise l’omerta. Devant l’explosion des actes de violence et d’incivilités commis à l’encontre des agents de la Ville de Besançon, de la CAGB ainsi que du CCAS, laCFTCa décidé de briser « l’omerta ».

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Publié le 16 novembre 2017
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Langue Français

Extrait

 Agression à l’encontre des fonctionnaires, laCFTCbrise l’omerta.
Devant l’explosion des actes de violence et d’incivilités commis à l’encontre des agents de la Ville de Besançon, de la CAGB ainsi que du CCAS, laCFTCa décidé de briser « l’omerta ». A force de passer sous silence l’inacceptable, ceux qui savent et ne font rien sont devenus complices, et demain porteront la responsabilité morale des drames à venir. N’en déplaise aux bien-pensants aveuglés par un angélisme navigant entre ignorance ou déni, Besançon est bien devenue une ville à haut risque pour celles et ceux qui, notamment, s’attachent quotidiennement à effectuer et donner un sens à leurs missions de service publique. Mais, la liberté d’expression s’opposant à l’obligation de réserve, les fonctionnaires se taisent et subissent. Pourtant, l’accroissement exponentiel d’atteintes à l’intégrité de ceux-ci est critique. Qu’elles soient physiques ou verbales, ces agressions, quasi quotidiennes, qualifiées par euphémisme d’incivilités, ne peuvent plus être passées sous silence.
Le politiquement correct, dressé en écran de fumée, a fini par donner à beaucoup de personnes le sentiment d’abandon et de résignation et par le fait de tolérance coupable et d’impunité récurrente.
Doit-on alors se taire et accepter de voir les ripeurs (agents chargés de la collecte des déchets) obligés d’interrompre leur tournée et de s’enfuir sous des pluies de projectiles provenant de fenêtre de bâtiments ?
Faut-il se murer dans le non-dit, alors quetousles secteurs d’activité en lien avec du public sont touchés et que nombre de collègues ont déjà été impactés.
Face aux risques d’attentats permanents et imminents, sommes-nous irresponsables de persister à alerter le Maire de Besançon sur l’urgence de doter les Policier Municipaux d’une arme à feu. Peut-on se contenter d’un refus systématique de celui-ci dans un contexte sociétal sous si haute tension où le danger est partout.
Le concert des hypocrites, où furent si souvent entendus le chant des promesses et la complainte de la prise de conscience, doit cesser. De même que doivent cesser l’indulgence et le renoncement permettant d’acheter une illusoire paix sociale.
Oublier que des hommes et des femmes, fonctionnaires de leur état, sont aujourd’hui en danger en effectuant leurs missions, c’est écrire à l’avance la chronique de drames prévisibles.
Inadmissible, au regard des textesquiprécisent bien :«l’employeur public est garant de la santé, du bien-être et de la sécurité au travail de ses agents».
A lapointe des combatspour le respect de la dignité etpar le fait de l’intégritéphysique et mentale des agents de la collectivité, laCFTC exhorte le maire de Besançon de mettre en place des mesures visant à protéger ses employés, mais également les bisontins et le bisontines. Jacques DESOCHE, Président syndicat CFTC
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