L Union européenne
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L'Union européenne

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> L’Union européenne Les élèves en Terminale L et ES étudient l’ensemble de la séquence.Terminale S sont dispensés de l’étude de cette séquence. 415 Séquence 8-HG00 © Cned – Académie en ligne . . . .Chapitre 1 > La puissance économique de l’Union européenne 421 A L’Europe, une incontestable puissance économique... par le poids B L’Europe, un ensemble polycentrique : limites et/ou opportunités pour la puis- sance ? C Les inégalités de l’espace européen constituent-elles une limite pour la puis- sance de l’Europe ? Chapitre 2 > L’espace rhénan, une « ville » au cœur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .de l’Union européenne ? 441 A Un espace « intensif » B Un espace de circulation intense et ouvert C Un espace multipolaire jouant un rôle majeur en Europe D Quelles dynamiques aujourd’hui ? Sommaire séquence 8-HG00 417 © Cned – Académie en ligne ontenu du chapitre 1 La puissance économique de l’Union Européenne Problématique : En quoi l’Union européenne est-elle une puissance économique mondiale ? Plan : traitement Notions-Clés Repères de la problématique Notion de puissance, acteur de la puissance.Introduction A ’Europe, une incontestable Production de richesses, triade, activités abstrai- Lire et interpréter des tableaux de données et tes, valeur ajoutée, tertiarisation, importations, des graphiques.puissance économique… exportations, échanges intra-européens, échan-par le poids Comprendre les grands mécanismes fondant la ges extra-européens, marchandises, services, IDE, puissance. Recherche et développement.  Distinguer l’échelle intra-européenne et l’échelle Un des centres mondiaux de la extra-européenne.production de richesse  Le premier pôle commercial mondial  Les entreprises et leurs investisse- ments à l’étranger, acteurs et moteurs d’une puissance plus européenne que mondiale  Une question cruciale, la recherche et l’innovation : l’Europe distancée ? B L’Europe, un ensemble polycen- Métropoles, polycentrisme, espace polycentrique Comprendre le rôle d’une organisation géogra- ou multipolaire, politiques communautaires, phique.trique : limites et/ou opportu- accessibilité, réseaux.nités pour la puissance ? Maîtriser la notion de réseau.  L’Europe, une addition de forces nationales ?  Un espace organisé de façon polycentrique, moteur ou limite de la puissance ? 419 Séquence 8-HG00 © Cned – Académie en ligne Plan : traitement Notions-Clés Repères de la problématique C Inégalités spatiales, productivité, délocalisa- Chercher à répondre à une problématique géo-Les inégalités de l’espace tions. graphique.européen constituent-elles une limite pour la puissance de Distinguer puissance économique de l’U.E., et U.E. puissance économique.l’Europe ?  Des disparités qui s’accentuent avec l’entrée de 10 nouveaux États dans l’Union européenne  Les nouveaux entrants : une chance ou une limite pour la puissance éco- nomique de l’Europe ? Conclusion 420 Séquence 8-HG00 © Cned – Académie en ligne La puissance économique de l’Union Européenne Vous avez déjà étudié dans les séquences de géographie précédentes ce qui fait la caractéristique d’une puissance : il faut prendre en compte pour la mesurer la capacité de production, le poids finan- cier, commercial : cela donne la mesure du critère économique. L’on sait que d’autres indicateurs sont importants pour évaluer une puissance globale : l’influence culturelle, la capacité d’innovation et de recherche, le poids politique, diplomatique, la force militaire. On y ajoutera des éléments proprement géographiques : l’existence de métropoles, la qualité des réseaux de communication, l’importance de la population et du marché. Il faudra aussi prendre en compte le fait suivant : l’existence ou non, d’acteurs (puissance publique, entreprises, administrations, acteurs politiques, citoyens…) s’identifiant au territoire susceptible d’être une puissance et agissant explicitement ou implicitement dans ce cadre. S’agissant de l’Union européenne, l’examen de ces trois champs d’indicateurs de la puissance, nous renvoie à la nature même de l’Union européenne, longuement étudiée en classe de première, celle d’un ensemble constitué d’éléments divers, les États, associés mais gardant chacun leur identité, leurs caractères et une part de leur souveraineté. Ainsi sont les 15 États membres progressivement associés erdepuis 1957, que viennent de rejoindre depuis le 1 mai 2004, 10 nouveaux membres, ajoutant ainsi à la diversité et à la complexité. Depuis, Roumanie et Bulgarie ont rejoint l’Union européenne. La puissance, elle est incontestable par le poids économique, mais en matière de culture, de capacité d’innovation, le bilan est à nuancer, tandis que de puissance politique, diplomatique, militaire, il n’en est encore question au mieux, pour ceux qui la souhaitent, qu’à l’état de projets ou d’ambitions. Dans le champ spécifiquement géographique, on relèvera des éléments fondateurs de la puissance économique. Dans le champ des pouvoirs, il y a un écart important entre la réalité économique en termes de poids statistique et l’unité ou l’absence d’unité des acteurs qui, comme par exemple aux Etats-Unis, lui donnerait alors toute sa force. 421 Séquence 8-HG00 © Cned – Académie en ligne L’Europe, une incontestable A puissance économique… par le poids  Un des centres mondiaux de la production de richesse L'Union européenne, un poids lourd mondial États Unis Union européenne Japon Chine Canada Mexique Inde Corée Brésil Russie Reste du monde Les dix premières puissances économiques mondiales mesurées par leur PNB. L’Union européenne (entendue ici à 25 États membres représentant un peu plus de 6 % de la population mondiale) produit presque 27 % de la richesse mondiale. Derrière les États-Unis, et devant le Japon, l’Union européenne constitue un des trois pôles de la triade, ces trois espaces de production de richesses, de conception et d’innovation, d’impulsion qui structurent l’espace économique mondial, comme vous l’avez vu dans les premières séquences. PNB 2002 (en millions de US$) Allemagne 1 870 383 Irlande 92 552 UK 1 486 194 Luxembourg 17 221 France 1 342 735 Pologne 176 616 Italie 1 097 944 Tchéquie 56 717 Esp 594 114 Hongrie 53 702 NL 386 774 Slovaquie 21 377 Belg 239 949 Slovénie 19 551 Suède 221 506 Lituanie 12 715 Austria 190 400 Chypre 9 372 DK 162 743 Lettonie8 134 Grèce 123 906 Estonie 5 605 Finl 122 231 Malte3 632 Portugal 108 709 422 Séquence 8-HG00 © Cned – Académie en ligne PNB en millions de dollars US Part du PNB mondial (2002) États Unis 10 110 087 32,11 Union européenne 8 424 782 26,76 Japon 4 265 616 13,55 Chine 1 377 128 4,37 Canada 700 454 2,22 Mexique 596 703 1,90 Inde 501 532 1,59 Brésil 497 393 1,58 Corée 473 050 1,50 Russie 307 913 0,98 Reste du monde 4 229 281 13,43 Au sein de l’Union européenne, la part apportée par chacun des États membres est très inégale. L’Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l’Italie constituent les quatre poids lourds et produisent presque 70 % de la richesse de l’U.E. Les dix nouveaux états membres de 2004 « pèsent » pour l’heure un peu moins de 4,5 % de la richesse produite dans l’U.E. 25. Les quatre poids lourds de l'UE Allemagne UK France Italie Autres membres UE Le poids des dix nouveaux entrants au 1er mai 2004 Union européenne 15 Nouveaux entrants Pour affiner l’analyse de la puissance, il faut souligner que la richesse produite qui a longtemps reposé sur la production industrielle est aujourd’hui d’abord le fait des services et des activités abstraites. On entend par là ces activités caractéristiques des métropoles qui relèvent de la conception, de la création, de la production d’objets abstraits ou virtuels, souvent à mi-chemin de l’industrie, de la recherche et du secteur tertiaire, et qui s’expriment particulièrement dans les technopoles. Nombre de secteurs tradi- 423 Séquence 8-HG00 © Cned – Académie en ligne tionnels de l’industrie qui traitent la matière ou manipulent le produit avec des technologies classiques (un atelier de confection, une usine d’assemblage de téléphones, un chantier de construction navale…) et de la main d’œuvre peu qualifiée ont partiellement quitté l’Europe, ou du moins son cœur. En revanche, des activités faisant appel à un fort contenu d’innovation et de technologies avancées, comme l’aéronautique, les bio-technologies, l’industrie pharmaceutique et tous les services de haut niveau sont largement représentées en Europe. La tertiarisation et les délocalisations menacent-elles l’industrie européenne de disparition ? C’est la question un peu provocatrice posée par un article du journal Le Monde (21/02/04) qui y répond en analysant le cas français, qui a globalement valeur européenne : « Si la chute de l’emploi industriel est incontestable, la réalité de la désindustrialisation est plus com- plexe. Trois phénomènes se conjuguent. L’un est positif : les gains de productivité permettent de produire davantage avec moins de salariés. L’automobile en est le meilleur exemple. Les constructeurs français assurent plus de 55 % de leur production en France lors que les deux tiers de leurs ventes s’effectuent 4à l’étranger . Mais comme ils réalisent entre 10 % et 15 % de gain de productivité par an alors que le nombre de véhicules vendus n’augmente pas dans les mêmes proportions, le nombre d’emplois a plutôt tendance à diminuer. Le deuxième phénomène est perçu comme négatif : il s’agit des délocalisations de la production. Un investissement à l’étranger est une délocalisation quand les biens produits autrefois en France le sont désormais à l’étranger puis sont réimportés. Selon la mission interministérielle sur les mutations écono- miques, ces délocalisations représenteraient 10 % des investissements directs à l’étranger. Principaux secteurs concernés : le cuir, le textile et l’habillement, l’électr
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