La productivité agricole dans le monde depuis la révolution néolithique : ruptures et stagnations - article ; n°1 ; vol.200, pg 69-73
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Économie rurale - Année 1990 - Volume 200 - Numéro 1 - Pages 69-73
If 1948 is the birth date of the SFER, and the starting point of a significant renewal in the french though as applied to agricultural economics, it is also the beginning of a fascinating period of technical progress in western countries agricultures, especially the French one. No similar situation never occured in human history. The coïncidence is not fortuitous, for, obviously, the second of these two events impiged upon the first. This is why a few facts are to be recoiled before tackling the evolution of ideas. The most spectacular of them is the increase in the productivity of labour. Between 1950 and 1990, it grew more than between the neolthic revolution and 1950. This growth is more important in western than in thirld world countries, and in agriculture than in industry.
1948, année de la création de la Société Française d'Économie Rurale (SFER), ne marque pas seulement le début d'une évolution rapide de la pensée dans le domaine de l'économie agricole française. Elle coïncide plus encore avec le commencement, dans l'ensemble du monde occidental et tout particulièrement en France, d'une période de progrès agricole dont la rapidité n'a aucun équivalent dans l'histoire de l'humanité. Les deux phénomènes sont évidemment liés — essentiellement par l'influence du second sur le premier. C'est pourquoi il nous a paru important de rappeler les faits avant d'aborder les transformations des idées. Le plus spectaculaire est sans doute l'accroissement de la productivité du travail. Celui-ci a été plus important de 1950 à 1990 que de la révolution néolithique à 1950. Il est plus important dans les pays développés que dans les pays du Tiers- Monde, et plus important dans l'agriculture que dans l'industrie. Cela explique pourquoi il est nécessaire de revoir beaucoup de nos schémas d'analyse.
5 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1990
Nombre de lectures 9
Langue Français

Extrait

Paul Bairoch
La productivité agricole dans le monde depuis la révolution
néolithique : ruptures et stagnations
In: Économie rurale. N°200, 1990. pp. 69-73.
Abstract
If 1948 is the birth date of the SFER, and the starting point of a significant renewal in the french though as applied to agricultural
economics, it is also the beginning of a fascinating period of technical progress in western countries agricultures, especially the
French one. No similar situation never occured in human history. The coïncidence is not fortuitous, for, obviously, the second of
these two events impiged upon the first. This is why a few facts are to be recoiled before tackling the evolution of ideas. The most
spectacular of them is the increase in the productivity of labour. Between 1950 and 1990, it grew more than between the neolthic
revolution and 1950. This growth is more important in western than in thirld world countries, and in agriculture than in industry.
Résumé
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commencement, dans l'ensemble du monde occidental et tout particulièrement en France, d'une période de progrès agricole dont
la rapidité n'a aucun équivalent dans l'histoire de l'humanité. Les deux phénomènes sont évidemment liés — essentiellement par
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transformations des idées. Le plus spectaculaire est sans doute l'accroissement de la productivité du travail. Celui-ci a été plus
important de 1950 à 1990 que de la révolution néolithique à 1950. Il est plus important dans les pays développés que dans les
pays du Tiers- Monde, et plus important dans l'agriculture que dans l'industrie. Cela explique pourquoi il est nécessaire de revoir
beaucoup de nos schémas d'analyse.
Citer ce document / Cite this document :
Bairoch Paul. La productivité agricole dans le monde depuis la révolution néolithique : ruptures et stagnations. In: Économie
rurale. N°200, 1990. pp. 69-73.
doi : 10.3406/ecoru.1990.4152
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ecoru_0013-0559_1990_num_200_1_4152
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