10 règles pour s'en protéger

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• Publié par: Feminin-psycho
• Publié le: 12 janvier 2013
• Nombre de lectures: 17
• Langue: Français

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10 règles pour s'en protéger

1.Partir

Partir, s'enfuir, éviter à tout prix la présence de celui ou celle qui représente un contact ou une relation toxique, voici une réaction on ne peut plus saine, bien que cela ne soit pas toujours des plus faciles. Vous ne saviez pas quelles résolutions prendre pour le 1er janvier ? Voici une idée pour 2013 : ne plus fréquenter qui que ce soit qui vous pollue la vie. Pour certains gêneurs, cela est tout à fait envisageable. Pour d'autres, cela est évidemment plus compliqué, surtout s'il s'agit de son patron ou encore mieux de son compagnon. Peut-être est-ce le début d'une réflexion vers un autre avenir, pourquoi pas ?

2.Garder le silence

Il faut parfois raison garder et vis-à-vis de certains enquiquineurs, le silence fait mouche. Se taire finit par décourager le dragueur impénitent qui part chasser d'autres proies, ou la collègue qui adore les commérages et vient vous faire perdre du temps justement au moment où vous n'en avez pas. Evidemment, cela n'est pas très poli, mais enfin aux grands maux, les grands remèdes avec les entêtés. Un conseil qui n'est pas utile avec tous les types d'importuns, mais qui reste très efficace avec certains qui ont absolument besoin d'un public et de ses réactions, voire de vrais supporters.

3.Eviter les tête-à-tête

Avec le patron harceleur, ou le copain trop collant, cela va sans dire, le tête-à-tête est à éviter à tout prix. Et en règle générale, mieux vaut ne pas se retrouver seule avec tous les profils qui se révèlent nocifs pour soi. Ils sont parfois nombreux, et suffisamment malins pour être insistants au-delà du raisonnable. Il est parfois difficile de s'en défaire sans perdre patience, ou prononcer des paroles regrettables, voire se mettre dans des états d'énervement visibles ou invisibles, toxiques pour soi-même et sa bonne forme. Mieux vaut avoir au moins un témoin, ou plusieurs pour obliger l'autre à se dévoiler et à ne pas trop insister.

4.Utiliser la mauvaise foi

Tout est bon pour parvenir à ses fins en ce qui concerne les personnes qui vous font du mal, volontairement ou pas. La mauvaise foi peut être utilisée avec les menteurs, cela n'est certainement pas glorieux, mais après tout, il faut parfois se mettre au diapason, du moins temporairement, de son interlocuteur. S'inventer un mari qui n'hésiterait pas à venir vous défendre sabre au clair, rabrouer le dragueur en lui disant que l'on est enceinte, faire semblant de ne rien comprendre quitte à ce que l'on vous prenne pour une idiote, inventer des prétextes, des rendez-vous, une allergie... l'imagination peut parfois prendre les rênes, alors pourquoi ne pas s'amuser un peu ?

5.Le dégoûter

Pour se débarrasser d'une relation envahissante, homme ou femme, il est toujours intéressant de découvrir le point faible de « l'adversaire ». Ce qu'il déteste, abhorre, ne peut pas supporter et tenter de jouer sur cela. Il déteste le sport, vous adorez ça, c'est votre nouvel hobby. Il est hypocondriaque et vous êtes souvent malade. En se tenant à ce petit programme, cela peut finir par le décourager. Et qui sait il est même possible de se divertir en mettant au point ce petit programme un peu puéril, mais si jouissif !

Il est hypocondriaque et vous êtes souvent malade. En se tenant à ce petit programme, cela peut finir par le décourager.

6.Jouer la surenchère

Autre possibilité pour celles qui en ont le courage : la surenchère. A jouer cependant avec précaution en fonction de la personne à laquelle on s'attaque. Cette tactique fonctionne très bien avec tous les profils qui veulent avoir la vedette. Car vouloir la leur voler ne va pas leur plaire et ils préféreront bientôt trouver une autre victime. Cela peut donc être valable avec la fausse bonne amie, avec le « je sais tout », avec celle qui connaît tous les derniers potins. Autre option du même type : la contradiction. Prendre systématiquement le contrepied de ce que dit l'autre est un choix assez drôle à condition de ne pas avoir peur de se rendre quelque peu antipathique !

7.Trouver des alliés

Vous n'êtes certainement pas la seule à constater que le voisin est sans arrêt en train de se plaindre, ou que le collègue est un vrai dragueur à deux sous, sans oublier le beau-frère qui n'ouvre la bouche que pour dénigrer. Il devrait donc être facile dans ces conditions de trouver quelques alliés afin de faire front commun face à celui dont on veut qu'il cesse de se comporter ainsi. Mettre une petite stratégie au point, un vrai mini plan de bataille pour lui rabattre son caquet, permet d'installer une vraie connivence avec ses alliés pour un but qui devrait finir par être atteint rapidement. N'oublions pas que l'union fait très souvent la force.

8.L'interroger

Ce moyen n'est pas donné à tout le monde. En effet, il convient de poser une question, très calmement, afin qu'il n'y ait aucun soupçon d'agression, mais l'objectif est bel et bien de tenter de mettre en lumière l'absurdité du comportement de l'autre. La question est donc agressive, mais la forme est au contraire très agréable. Un contraste qui peut déséquilibrer et désarçonner l'interlocuteur. On peut évidemment s'exprimer de façon plus ou moins diplomate, selon que l'on souhaite se faire plaisir ou pas. Mais attention, il faudra en supporter les conséquences.

9.Partir dans son imaginaire

L'imaginaire est aussi un guérisseur. S'évader dans ses pensées face aux importuns peut être salvateur. Difficile à faire dans le travail pur, mais très aisé face à des commérages inintéressants, des discours sans fin, des propos sans queue ni tête. Penser à son interlocuteur dans des circonstances incongrues, rebondir sur un mot qui vous fait gentiment divaguer, voici une possibilité lorsque tout cela devient vraiment trop pesant.

10. Les ignorer

Rien de tel qu'une bonne rasade d'indifférence pour décourager les plus casse-pieds des importuns. Continuer à agir comme s'ils n'étaient pas présents, leur dire soudainement « Tu disais quoi ? Je n'ai pas écouté », continuer à écrire, gérer ses dossiers, piannoter sur son smartphone, voire passer un coup de téléphone... « Désolée, mais là j'ai quelque chose d'important à faire », voici une démarche peu polie mais qui fait mouche. Evidemment, l'interlocuteur est généralement vexé et vous en voudra, mais il est certain qu'il ne sera pas prêt de revenir vous ennuyer.

Si rien de tout cela ne vous attire, reste une dernière possibilité : suivre le conseil d'Alexandre Vialatte « Manger de l'ail. ça rajeunit l'organisme et ça éloigne les importuns. »

« Comment se débarrasser des emmerdeurs ? » du Dr Paul Hauck, Editions michel Lafon.