A la place de Sarkozy
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A la place de Sarkozy Les conseillers ne sont pas les payeurs. Il n'empêche. Le pouvoir isole d'autant que l'entourage, à force de coterie ne pousse pas toujours dans la bonne direction.

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Publié le 03 décembre 2011
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Langue Français

Extrait

A la place de Sarkozy
Les conseillers ne sont pas les payeurs. Il n'empêche.
Le pouvoir isole d'autant que l'entourage, à force de coterie ne pousse pas
toujours dans la bonne direction. Et je ne parle pas des lobbys, députés,
syndicalistes habitués, sous couverts de discours généraux, à défendre leurs prébendes. La
fameuse tyrannie du statu quo. Si j'étais Sarkozy, je profiterais de la crise pour opérer un
grand changement.
Faire ce qui n'a jamais été entrepris dans notre pays. Je m'entourerais de grands
entrepreneurs ou d'industriels pour lancer un grand programme de redressement national.
- Gestion rigoureuse de l'État et des deniers publics (30 milliards d'euros d'économie dès
2012 dont 20 milliards de baisse des dépenses publiques). C'est possible.
- Plan industriel à 5 ans avec reconstitution de filières (mécanique, bois, électronique...) et la
participation financière des grands groupes.
- Baisse drastique des prélèvements sur les investissements et les créateurs de richesse -
Suppression de l'ensemble des aides aux entreprises (hors le Crédit Impôt Recherche) qui
ne profitent souvent qu'aux grands groupes.
- Remise à plat du système social pour aller vers un système d'allocation personnalisée et
contrôlée personne par personne (plus rien de systématique). Faire de notre pays un paradis
de prospérité
ouvert aux créateurs de richesse
et aux capitaux en diminuant
considérablement les dépenses improductives. Je rêve, et alors ? Les Suisses l'ont bien fait.
Ne l'oublions pas, 70% de notre dette est détenue par des investisseurs étrangers. Comment
voulez-vous que ça marche ? Au plan européen, il y a 17 chefs de gouvernement pour
administrer une seule monnaie avec une BCE qui ne peut même pas racheter les dettes
souveraines et jouer un rôle de "prêteur en dernier ressort". C'est intenable. Il est urgent de
changer le statut de cette banque centrale européenne, qui n'en est pas une, en en faisant
l'égal de la Federal Bank américaine ou de la Banque d'Angleterre. Reste le plus difficile :
convaincre les Allemands. La dégradation accélérée de la conjoncture devrait les y obliger. À
condition que cela n'arrive pas trop tard. Là aussi, il vaut mieux anticiper que subir.
robert.lafont@lafontpresse.fr
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