à Lille, la pression monte

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• Publié par: le-foot-hebdo
• Publié le: 16 janvier 2013
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• Langue: Français

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à Lille, la pression monte

Les journées de Ligue 1 passent et Lille n'est pas plus avancé. Pour espérer "viser les quatre premières places", comme l'explique Michel Seydoux dans les colonnes de l'Equipe, les Dogues doivent franchir un pallier. Malheureusement pour eux, 2013 a commencé de la même façon que 2012 s'est terminée: avec une incapacité chronique à s'imposer sur la pelouse des mal classés. Après Sochaux (16ème journée), Reims (18ème journée), c'est Nancy (20ème journée) qui a freiné Mavuba et ses partenaires dans leur course à l'Europe. Alors que les prochaines semaines verront les Dogues se déplacer à Paris (22ème journée) et Lyon (24ème journée), tous ces points perdus en route mettent une énorme pression sur le groupe de Rudi Garcia. En difficultés financières, le LOSC a pourtant un besoin impératif de l'Europe pour continuer de garder le même train de vie. Mais le club n'est-il pas surcoté? Avec le départ de Debuchy début janvier pour Newcastle, c'est le 7ème titulaire de l'équipe championne de France voilà moins de deux ans, qui a quitté le club Rami, Cabaye, Debuchy, Sow, Hazard, Gervinho et Landreau, pièces essentielles dans le doublé 2011 ne sont plus là et n'ont pas été vraiment remplacé.

Ou sont passés les millions des transferts?

Lille n'a pas su ou pas eu les moyens de les garder, et n'a pas su réinvestir l'argent obtenu de leurs transferts pour garantir la pérennité du club. Si Landreau a simplement résilié son contrat, les autres ont rapporté environ 82 M€ au club nordiste. Pendant ce temps-là, ces derniers ont en réinvesti maximum 40 dans des joueurs (dont 10 pour Martin et Payet et 8 pour Roux). Alors que l'arrivée du nouveau stade devait donner des ailes aux Lillois, elle semble au contraire leur avoir coupé les jambes. A l'image de la pitoyable campagne en Ligue des Champions. Paradoxalement, les Dogues sont toujours dans la course à cette fameuse 4ème place. Une illusion? "On doit être capable de transformer les nuls en victoires", répond Rudi Garcia. "Si on veut revenir dans le haut du classement, on doit gagner plus de matchs, notamment à l'extérieur". C'est maintenant ou jamais.