À quoi rêvent les futurs ingénieurs ?
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À quoi rêvent les futurs ingénieurs ? La crise, les crises, et même la menace de récession n'y changent pas grandchose : sur un marché de l'emploi stressé, les entreprises de tous les secteurs recherchent toujours des ingénieurs. Même si une baisse a été enregistrée en 2009 selon les chiffres de l'APEC, on compte quand même plus de 165.000 embauches, non seulement de professionnels expérimentés, mais aussi de jeunes diplômés. Pour travailler sur les projets de demain, les employeurs recrutent donc toujours et la demande reste forte dans l'informatique et les télécommunications, mais aussi dans l'énergie, l'aéronautique, le transport, l'industrie pharmaceutique, l'environnement, aussi bien en production qu'en R&D. Les sociétés de conseil et d'audit, comme les banques, s'intéressent également de plus en plus à ces profils scientifiques et rigoureux. Par ailleurs, les entreprises apprécient le profil ingénieur/manager. Et les rémunérations restent attrayantes : selon l'observatoire des ingénieurs, le salaire médian de l'ingénieur est de 52.000 euros bruts par an en 2011, soit 3 fois plus que la rémunération médiane des Français. Et les jeunes diplômés démarrent assez fort : selon l'étude de l'APEC, un titulaire d'un diplôme d'ingénieur ayant de zéro à deux ans d'expérience percevra en moyenne 33.300 euros bruts par an, 2.000 euros de plus qu'en 2009. «L'économie d'un pays est soutenue si elle propose de nouveaux produits, qui engendrent de la richesse et de l'emploi.

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Publié le 28 janvier 2012
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Langue Français

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À quoi rêvent les futurs ingénieurs ?
La crise, les crises, et même la menace de récession n'y changent pas grandchose : sur un marché de l'emploi stressé, les entreprises de tous les secteurs recherchent toujours des ingénieurs.
Même si une baisse a été enregistrée en 2009 selon les chiffres de l'APEC, on compte quand même plus de 165.000 embauches, non seulement de professionnels expérimentés, mais aussi de jeunes diplômés. Pour travailler sur les projets de demain, les employeurs recrutent donc toujours et la demande reste forte dans l'informatique et les télécommunications, mais aussi dans l'énergie, l'aéronautique, le transport, l'industrie pharmaceutique, l'environnement, aussi bien en production qu'en R&D. Les sociétés de conseil et d'audit, comme les banques, s'intéressent également de plus en plus à ces profils scientifiques et rigoureux. Par ailleurs, les entreprises apprécient le profil ingénieur/manager. Et les rémunérations restent attrayantes : selon l'observatoire des ingénieurs, le salaire médian de l'ingénieur est de 52.000 euros bruts par an en 2011, soit 3 fois plus que la rémunération médiane des Français. Et les jeunes diplômés démarrent assez fort : selon l'étude de l'APEC, un titulaire d'un diplôme d'ingénieur ayant de zéro à deux ans d'expérience percevra en moyenne 33.300 euros bruts par an, 2.000 euros de plus qu'en 2009.
«L'économie d'un pays est soutenue si elle propose de nouveaux produits, qui engendrent de la richesse et de l'emploi. Cela nécessite la présence d'ingénieurs pluridisciplinaires et spécialistes.» Roger Ceschi, directeur général de l'ESME-Sudriai?
Une évolution rapide
L'ESME-Sudria, fondée en 1905 par Joachim Sudria, est une école d'ingénieurs reconnue par l'État depuis 1922. Son diplôme d'ingénieur confère le grade de Master, visé par le ministère de l'Éducation nationale et la Commission des titres de l'ingénieur (CTI). Cette école forme des ingénieurs multidisciplinaires, avec des thématiques particulièrement porteuses comme les technologies de l'information et de la communication (TIC), les transports, la santé et
l'environnement, les domaines de l'énergie. L'une des principales difficultés des responsables pédagogiques est de faire face aux mutations du marché du travail. Il y a quelques années, Pierre Faure, ancien DG de la Sagem, affirmait que«les métiers à cinq ans n'existentpas aujourd'hui». À côté de l'acquisition de savoirfaire technique, cette école cherche aussi à développer des savoir-être : esprit d'innovation, culture du projet et de l'initiative ainsi qu'une large ouverture internationale, humaine, culturelle et scientifique. Car l'ingénieur n'est pas (ou plus) qu'un technicien. Il est surtout capable de s'adapter rapidement à toutes les innovations, en conciliant un socle solide de connaissances, l'esprit d'équipe et la curiosité, l'écoute et la capacité à oeuvrer dans la durée. Aujourd'hui, les ingénieurs généralistes sont aussi de véritables acteurs multidisciplinaires qui doivent manager, communiquer, négocier, le tout dans un cadre international.
Spécialistes et généralistes
Si les ingénieurs ne seront pas des spécialistes dans tous les domaines, ce qui est impossible, ils seront des femmes et des hommes capables de dialoguer avec ces spécialistes de plusieurs secteurs ; des scientifiques des différentes disciplines, des responsables de production, des gestionnaires, des commerciaux, des communicants... ce qui en fera des managers d'équipes, des responsables de projets dans tous les types d'entreprises, petites et grandes, des administrations, et leurs aptitudes en langue anglaise leur permettra de se positionner sur tous les continents.
À savoir
-Contrairement à une idée reçue, les concours d'entrée ne sont plus éliminatoires. Aujourd'hui, plus de 200 formations d'ingénieurs sont proposées. La plupart des concours ne sélectionnent plus autant qu'avant... ils classent. - De nombreux dirigeants des grands groupes et des entreprises en général ont une formation initiale d'ingénieur, qui reste une voie royale pour «grimper» dans la hiérarchie des entreprises. - Statistiquement, les ingénieurs sont surtout attirés par les grands groupes. Les PME et ETI doivent donc faire un effort pour être plus attractives. - Les entreprises proposant en général restent le secteur d'activité qui recrute le plus d'ingénieurs aujourd'hui. - Les filles restent sousreprésentées dans les promotions d'élèves ingénieurs, alors que, statistiquement, elles obtiennent les meilleurs résultats.
Pour Roger Ceschi, directeur de l'école,«notre objectiff n'en'est pas seulement que nos futurs jeunes diplômés trouvent un emploi à la suite de leurs études. Cet objectif manquerait d'ambition. Il faut que ces jeunes diplômés puissent après trois ou cinq ans changer de secteurs d'activité, de fonction, d'entreprise... et soient prêts à changer de région, voire de pays...». Pour ce faire, la formation doit être construite pour anticiper cette adaptation, que ce soit au regard des programmes qui confèrent une adaptabilité quant aux disciplines et secteurs mais aussi sur ces repositionnements. Des enseignements liés au management, commerce, communication, animation... sans compter bien évidemment les langues vivantes, facteurs-clés de la mobilité et des échanges. Ça promet !
La rémunération des ingénieurs reste attrayante :52.000 € bruts par an,3 fois plus que la rémunération médiane des Français. Source : Observatoire des ingénieurs
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