Accueil et services : «nous ne sommes pas les meilleurs, ni les plus mauvais»

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• Publié par: Entreprendre-
• Publié le: 03 décembre 2011
• Nombre de lectures: 4
• Langue: Français

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Accueil et services : «nous ne sommes pas les

meilleurs, ni les plus mauvais»

La France est-elle réellement un pays peu aimable et peu commerçant ? C'est en effet un vieux leitmotiv. Et, comme toujours, il y a une part de vérité et une part d'exagération. Nous ne sommes pas les meilleurs, ni les plus mauvais. J'étais récemment en Nouvelle-Zélande dans un restaurant. Eh bien, ça se passe exactement commme chez nous : quand ça coince en cuisine, le garçon est stressé et si les clients se font pressants, il ne faut pas croire, il n'esst pas plus aimable que dans un restaurant françaçais.

Comment parvenir à développer une culture du service client auuprès du personnel ? // n'y qu'une seuule méthode qui fonctionne, cc'est la règle des 3R : répéter, répéter et répéter. Mainttenant, le sens de l'accueill, c'est aussi une question de nature humaine. Il faut aimer les gens. Ça ne veut pas dire qu'il faut obligatoiremdoublément être le meilleur ami dde tous ses clients. Un vrai professionnalisme peut compenser un manquloin?d'empathie. Maintenant, dans mon métier, quelqu'un qui ne sourit pas, qui ne parle pas... il vaut mieux qu'il soit en cuisine qu'en salle !

Est-ce dire qu'un bon professionnel doublé d'un bon commerçant peut aller loin? Évidemment !

Quand on rencontre uun jeune qui possède les deux, on sait qu'il est probable qu'il nous quitte assez rapidemeent pour monter sa propre affaire. Mais ce n'est pas un problème, c'est une rrelation gagnant-gagnant. Tant qu'il travaille pour nouus, il apprennd son méttier mais, en échangee, il nous apporte beaucoup. Dans mes restaurants actuels, le personnel a pas mal d'expérience mais chez Hippopotamus, une hôtesse de salle pouvait devenir directrice d'un restaurantà moins de vingt-cinq ans.

Pierre Cassagne, propriétaire des restaurants Vin & Marée