Bonheur et santé : ça va de pair

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• Publié par: Entreprendre-
• Publié le: 05 novembre 2011
• Nombre de lectures: 13
• Langue: Français

Extrait

Bonheur et santé : ça va de pair

Il tombe sous le bon sens que notre santé comme notre bonheur devrait être une affaire de «

la plus haute importance ». Mais il semblerait parfois que nous suivions d'autres priorités.

Lorsque le profit économique devient une religion comportant quelques fanatiques ou «

extrémistes » dangereux, ou que la quête du pouvoir ressemble à ces réunions de « famille »

où l'on se poignarde dans le dos ; nous ne sommes pas dupe, notre bonheur, notre santé ne

sont pas les plus hautes priorités !

Des « bénéfices » maléfiques ? A quoi bon faire de gros bénéfices sur une opération si cette même opération menace notre survie? Si nous augmentons nos bénéfices financiers en « économisant » sur la sécurité d'une centrale nucléaire et que cette dernière pollue l'air que nous respirons ; avons-nous effectué un réel bénéfice ? Quand notre système de production agricole ou de restauration s'industrialise pour améliorer nos gains mais que les endroits où nous sommes sensés nous « restaurer » sont de plus en plus médiocres voire toxiques ; avons nous vraiment mieux « gagné » notre vie ? Ou bien sommes nous tout simplement en train de nous empoisonner ?

Un appel à un « changement de direction »? Quand une entreprise va mal, c'est à son chef d'entendre les « symptômes », de se remettre en cause et d'adopter de nouvelles manières de fonctionner. Aujourd'hui nous sommes submergés dans les médias par des bilans de santé économiques désastreux, des plaintes régulières sur l'état de santé de notre système d'éducation, de santé publique, de logement... agissant comme un GPS nous avertissant avec insistance que nous avons pris une « mauvaise direction »! Quand je dis « mauvaise », j'entends des comportements qui conduisent à des résultats qui ne nous satisfont pas... Ne devrions-nous pas alors changer de direction ? Et prendre celle du « bon sens » ?

L'Etat en cause? En prenant du recul on s'aperçoit qu'il s'agit peut être tout simplement d'une affaire « d'Etat » ! La raison pour laquelle nous nous sommes mis à abuser d'une façon « boulimique » de certaines situations vient peut être de l'état dans lequel nous sommes ? Notre état de manque permanent infligé par notre société de consommation nous fait nous comporter de façon extrême, irréfléchie et inconséquente?

Un état suicidaire?

Si nous cultivons cet « état » de boulimie, de toujours posséder plus, cela a deux conséquences désastreuses. La première, interne, de ne jamais être satisfait, c'est à dire qu'en se concentrant sur ce que nous n'avons pas encore, nous sommes toujours en état de carence et jamais heureux ! La deuxième est que, comme tout état « obsessionnel » nous ne prenons pas conscience des conséquences de nos actes. L'objectif prévaut sur tout le reste, et tel un « kamikaze » nous sommes prêts à tout sacrifier autour de nous pour obtenir notre « objectif »... notamment notre propre vie ou celles de nos proches.

Vers un état de gratitude... narrive de voir des enfants jouant au football sur un terrain de fortune riant de bon coeur et d'autres vivant dans des palaces se rendant malades d'ennui. Ce qui est au centre de notre réussite de vie reste bien l'état d'appréciation de ce que nous avons déjà.

et vers un état de serviceIndividuellement et collectivement, le vrai service de ce que nous ! entreprenons n'est-il pas de construire un succès global : succès pour nous, en faisant ce qui nous rend heureux et pour les autres en les servant vraiment : créant ainsi pour tous un état bienfaisant.

Nicolas ProupainAuteur deDevenez ce que vous êtes,ESF Editeur, Informations et contacts sur

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