La lecture à portée de main
Description
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Publié par | le-sport- |
Publié le | 03 mai 2011 |
Nombre de lectures | 11 |
Langue | Français |
Extrait
Il en va ainsi du maillot Bic. Porté par Anquetil ou Ocana, il incarnait la simplicité caractéristique d'une époque : deux couleurs (blanc et orange), le nom du sponsor sur le torse et deux liserés. En un mot : sans fioritures ou effets de style. Au final, le maillot est épuré, mais aussi aisément reconnaissable. Tout aussi respectueux des codes en vigueur, ceux de Faema (Gaul, Van Looy) avec son rouge tomate et Mercier Hutchinson (Poulidor, Cazala) et son improbable association entre un bleu tirant sur le violet et un jaune terne, ne passèrent pas non plus inaperçus. Par son gigantisme, Eddy Merckx a fait, à lui tout seul, du maillot Molteni un objet mythique. Du seul point de vue esthétique, le paletot, couleur havane tantôt agrémenté d'une bande bleue ou noire, n'approchait pas la perfection mais le souvenir du "Cannibale" a fini par atténuer les quelques fautes de goût.Les années 70 et plus encore 80 furent plus sujettes à la fantaisie. L'équipe Gitane-Campagnolo (Hinault, Van Impe) a innové avec ses différentes polices et un graphisme davantage travaillé. La Vie Claire (Fignon, Lemond), son maillot quadrillé et ses cinq couleurs, mais aussi Système U (Fignon, Mottet, Riis) ont aussi été les illustrations d'une plus grande liberté. Les années 90 seront, elles, marquées par l'apparition de couleurs "flashy". Du fluo en pagaille et des tenues débridées, telle était alors la recette concoctée par Z (Duclos-Lassalle, Lemond), Gewiss (Berzin, Ugrumov), Kelme (Escartin), Once (Jalabert, Zülle, Olano), ou encore R.M.O. (Mottet, Madiot) pour se distinguer.
De la fantaisie au flashy