Ces secteurs qui margent le plus...
2 pages
Français

Ces secteurs qui margent le plus...

Cet ouvrage peut être téléchargé gratuitement
2 pages
Français
Cet ouvrage peut être téléchargé gratuitement

Description

Ces secteurs qui margent le plus... Si de nombreuses enttreprises et entrepreneurs sont en difficulté, certains secteurs affichent dess marges conséquentes. À commencer par le luxe... qui ne connaît plus la crise. Sur ce segment, la demande reste exceptionnellement élevée, notamment en Asie et aux États-Unis, avec des prévisions de croissance à 2 chiffres. L'engouement toujours conséquent pour les marques de prestige autorise ainsi les barons du secteur à pratiquer de copieuses marges. À la recherche d'un produit porteur de valeurs singulières, le consommateur est prêt à «surinvestir». Cet exemple - extrême - du marché du luxe trouve un écho dans la tendance plus générale d'autres branches, caractérisées par la nécessité d'imposer une image puisant sa force dans des valeurs de distinction... à l'image d'Apple. Là où tous ses concurrents doivent réduire leurs marges pour être compétitifs, la firme de feu Steve Jobs continue à dicter sa loi. Au 3saloi.Au3ème trimestre, Apple a en effet touché 52% des revenus générés par la vente de téléphones portables aux États-Unis. Et selon «The Economist», la marque à la pomme réalise autour de 6 5% de marge brute sur un iPhone 4, vendu 560 dollars (414 euros) ! Négociation des coûts des composants largement en lepaysagehigh-tech.amont, fabrication chinoise et génie du marketing ont imposé Apple dans le paysage high-tech. Du côté des optticiens, les prévisions restent également au beau fixe, malgré l'irruption de nouveaux acteurrs du Web.

Informations

Publié par
Publié le 03 décembre 2011
Nombre de lectures 18
Langue Français

Extrait

Ces secteurs qui margent le plus...
Si de nombreuses enttreprises et entrepreneurs sont en difficulté, certains secteurs affichent dess marges conséquentes. À commencer par le luxe... qui ne connaît plus la crise. Sur ce segment, la demande reste exceptionnellement élevée, notamment en Asie et aux États-Unis, avec des prévisions de croissance à 2 chiffres. L'engouement toujours conséquent pour les marques de prestige autorise ainsi les barons du secteur à pratiquer de copieuses marges. À la recherche d'un produit porteur de valeurs singulières, le consommateur est prêt à «surinvestir». Cet exemple -extrême - du marché du luxe trouve un écho dans la tendance plus générale d'autres branches, caractérisées par la nécessité d'imposer une image puisant sa force dans des valeurs de distinction... à l'image d'Apple. Là où tous ses concurrents doivent réduire leurs marges pour être compétitifs, la firme de feu Steve Jobs continue à dicter sa loi. Au 3saloi.Au3ème trimestre, Apple a en effet touché 52% des revenus générés par la vente de téléphones portables aux États-Unis. Et selon «The Economist», la marque à la pomme réalise autour de 6 5% de marge brute sur un iPhone 4, vendu 560 dollars (414 euros) ! Négociation des coûts des composants largement en lepaysagehigh-tech.amont, fabrication chinoise et génie du marketing ont imposé Apple dans le paysage high-tech.
Du côté des optticiens, les prévisions restent également au beau fixe, malgré l'irruption de nouveaux acteurrs du Web. Si le marché français pèse 5,5 milliards d'euros, l'émergence de nouveaux publics potentiels (lunettes pour enfaants, pour le 4ème âge...) est prometteuse pour les 11.000 opticiens traditionnels de l'Hexagone. Dans le domaine de la restauration, de nouveaux concepts ou une TVA à 5,5% qui ne sera bientôt plus qu'un souvenir (en janvier 2012, augmentation prévue à 7%) contribuent à la bonne santé des chaînes de restauration, au détriment des brasseries et bistrots de quartier. Mais c'est surtout la restauration rapide qui génère les marges les plus importantes, avec des coûts de matière première qui plafonnent à 20% (là où les restaurants gastronomiques consacrent jusqu'à 35% du prix) et des méthodes standardisées de préparation à grande échelle qui permettent de considérables économies.
Les MDD gonflent les marges
Le rapport de l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, remis en juin dernier au Parlement, évalue entre 35 et 59% du prix au détail la marge commerciale des grandes et moyennes surfaces (GMS) pour les fruits et légumes. Les différences importantes
s'expliquent«partiellement par le fait que la marge du détaillant doit couvrir des coûts unitaires indépendants du prix auquel il a acheté le produit. On observe ainsi des taux de marge deplus de 100% sur les produits les moins chers. Les pertes en rayon peuvent également expliquer les taux de marge élevés observés pour certains fruits fragiles et périssablesp». Les MDD (marques de distributeur) représentent aujourd'hui environ un tiers des rentrées d'argent pour les hypermarchés, avec une marge brute de 20 à 30% supérieure à celle dégagée pour les marques nationales. Le positionnement sur des produits plus «haut de gamme» comme le bio ou le terroir (Carrefour Agir, Monoprix Gourmet...) s'avère une tactique payante, générant des marges brutes de 45 à 50%. Quant aux grandes surfaces spécialisées, à l'instar du bricolage, elles s'accrochent à une croissance constante, alors que demeure assidue la fréquentation d'un public adepte du «do it yourself».
Internet change la donne
Sur le Net, la généralisation du recours aux moteurs de comparaison a eu pour effet logique une course aux prix les plus bas, et l'explosion des sites de e-commerce a imposé une gestion «millimétrée» des marges. Catherine Barba, cofondatrice et direcdirectrice générale de Digital Commerce Factory, qui a récemment fusionné avec l'agence Malinea Conseil qu'elle avait créée en 2004, s'est depuis 15 ans consacrée à ce secteur.«La croissance est très facile sur Internnet, c'est mathématique, explique-t-elle.N'importe quel site peut demmain, s'il a les moyens en marketing, fairesmaisbienlaren-e 10 millions d'euros d'affffaires... Pourtant, l'enjeu n'est pas le chiffre d'affaires mais bien la rrentabilité, qui est extrêmement difficiile à obteenir. Une certaine frugalité est ddonc très importanteEn matière de croissance justement, les petites annonces en ligne /». enregistrent d'excellents scores. Une étude récente réalisée par Xerfi-Precepta préfidit à ce segment une croissance de 3%de chiffrepar an d'ici 2015, où il devrait générer les trois quarts des recettes du marché des petites annonces, tandis que le déclin des annonces en provenance de la presse semble inexorable. Le site «Le bon coin» dégage par exemple une rentabilité de 50%, avec un chiffre d'affaires de 36 millions d'euros pour 2010 (le double de 2009 et 6 fois le chiffre de 2008). Yannick Pons, fondateur de Vivastreet, 2ème site de petites annonces généralistes en France avec 8 millions de visiteurs par mois, se félicite quant à lui d'une croissance de 20% annuelle.
D'ailleurs, un rapport du PIPAME (Pôle interministériel de prospective et d'anticipation des mutations économiques) de novembre 2009 prédit au commerce un futur«rceunfutur«paradoxes : enrichi par la recherche constante de valeurs ajoutées nouvelles pour les clients (vente de solutions, bénéfices émotionnels, gain de temps...) mais confrontée une consommation d'arbitrages permanents où la sensibilité aux prix restera forte et limitera les possibilités de hausse des marges».Au-delà du commerce (équuipements de la personne, alimmentation...)riche endu e- et commerce qui restent générateurs de marges, répétons-le : il n'y a pas de mauvais secteurs à condition de savoir aller dénicher le client. Ne restez pas inerte.
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents