COMOLLI COMME UN POISSON DANS LA MERSEY !
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Description

COMOLLI COMME UN POISSON DANS LA MERSEY ! Après un passage mitigé à l'ASSE, Damien Comolli s'est parfaitement adapté à Liverpool. Après avoir connu un passage mitigé à Saint-Etienne, marqué par le recrutement de quelques échecs retentissants pour l'ASSE, Damien Comolli a retrouvé son équilibre et un fonctionnement à l'anglaise qui semble lui convenir nettement mieux que le mode de fonctionnement français. Il est vrai qu'en Angleterre, Comolli, parti de pas grand-chose, a toujours brillé : ses plus grands fait d'armes sont certainement les recrutements de Fabregas pour Arsenal et de Berbatov pour Tottenham. Il y a certainement eu des erreurs aussi, mais quand on "sort" de tels prodiges qui offrent de telles plus values, on oublie vite les ratés. A Saint-Etienne, un club où le recrutement se fait plus à l'économie, Damien Comolli a eu plus de mal à s'exprimer et pour cause. A l'été 2009, avec Comolli aux manettes, les Verts ont fait leur plus gros mercato en dépensant 22 millions d'euros. Or, fraîchement arrivé à Liverpool cet hiver, le recruteur a été sommé d'aller à Newcastle signer un chèque de 45 millions pour un seul joueur (Andy Carroll). Les sommes ne sont pas les mêmes, les talents non plus. Nous n'entrerons pas dans le débat pour savoir s'il est plus difficile de recruter un bon, pas cher, qu'un très bon, cher... Ce ne serait pas très flatteur pour Comolli.

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Publié le 30 juin 2011
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Langue Français

Extrait

COMOLLI COMME UN POISSON DANS LA MERSEY !

Après un passage mitigé à l'ASSE, Damien Comolli s'est parfaitement adapté à Liverpool.

Après avoir connu un passage mitigé à Saint-Etienne, marqué par le recrutement de quelques échecs retentissants pour l'ASSE, Damien Comolli a retrouvé son équilibre et un fonctionnement à l'anglaise qui semble lui convenir nettement mieux que le mode de fonctionnement français. Il est vrai qu'en Angleterre, Comolli, parti de pas grand-chose, a toujours brillé : ses plus grands fait d'armes sont certainement les recrutements de Fabregas pour Arsenal et de Berbatov pour Tottenham. Il y a certainement eu des erreurs aussi, mais quand on "sort" de tels prodiges qui offrent de telles plus values, on oublie vite les ratés. A Saint-Etienne, un club où le recrutement se fait plus à l'économie, Damien Comolli a eu plus de mal à s'exprimer et pour cause. A l'été 2009, avec Comolli aux manettes, les Verts ont fait leur plus gros mercato en dépensant 22 millions d'euros. Or, fraîchement arrivé à Liverpool cet hiver, le recruteur a été sommé d'aller à Newcastle signer un chèque de 45 millions pour un seul joueur (Andy Carroll). Les sommes ne sont pas les mêmes, les talents non plus. Nous n'entrerons pas dans le débat pour savoir s'il est plus difficile de recruter un bon, pas cher, qu'un très bon, cher... Ce ne serait pas très flatteur pour Comolli. Mais de retour dans le championnat britannique, Comolli n'a pas tardé à se rappeler au bon souvenir de la Premier League, étant sur le front de deux transferts historiques pour les Reds, en faisant signer Carroll donc et Suarez. Sans compter que l'ancien directeur sportif des Verts s'est vu rapidement adoubé par un monstre sacré du football anglais, Kenny Dalglish. Le King, comme il fut surnommé par le Kop d'Anfield, a ainsi affirmé : "J'aime beaucoup travailler avec Damien, il fait du très bon travail et connait très bien le football". Amen ! "Dans le peu de temps dont Damien a disposé depuis son arrivée au club, il nous a grandement impressionné par sa connaissance de ce sport, son éthique de travail et sa vive intelligence. Il comprend exactement ce qu'il faut pour mettre en place une approche de long terme cohérente, avec la philosophie que nous partageons tous ici", a aussi expliqué dans un communiqué publié sur le site officiel du club John Henry, l'un des propriétaires de Liverpool, qui précise également que Comolli a joué un rôle dans les arrivées de Carroll et Suarez cet hiver chez les Reds. Tout semble donc aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour l'ancien Stéphanois. Damien Comolli prévoyait même un été actif du côté de Liverpool, qui a déjà enregistré l'arrivée de Jordan Henderson, le milieu de terrain de Sunderland, pour plus de 22 millions d'euros.

"Nous voulions enrôler un milieu de terrain rapidement, c'est chose faite et nous en sommes très heureux. Lorsque vous recrutez un premier joueur comme ça, c'est toujours bon signe et les autres peuvent suivre naturellement. Nous allons étudier nos cibles, une par une, et agir simplement. Il est également important de prendre son temps" a-t-il expliqué. Une seule ombre au tableau finalement pour celui qui a fait découvrir Berbatov à l'Angleterre, d'après le Daily Telegraph, Kenny Dalglish voudrait s'occuper luimême du recrutement, ce qui signifierait qu'il n'a plus envie de déléguer cette tâche à l'ancien salarié de l'AS Saint-Etienne. Pour autant, Dalglish, dans un vrai rôle de manager à l'anglaise, aura du mal à tout faire, et si les prérogatives de Comolli pourraient être restreinte, il n'en restera pas moins que les Reds auront tout de même besoin de quelqu'un pour faire le lien entre les clubs et négocier. Dalglish a beaucoup à faire sur le plan sportif, avec une équipe en début de cycle, le soutien de Comolli sera donc nécessaire sur les dossiers de recrutement. Même si en Grande-Bretagne, certains journaux voient en la prolongation du contrat de Dalglish un mauvais signe pour Comolli que beaucoup imaginent sur le départ.

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