Déjà des menaces sur l'édition 2015

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• Publié par: le-journal-du-rugby
• Publié le: 26 octobre 2011
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Déjà des menaces sur l'édition 2015

C'est en juillet 2009 que les éditions 2015 et 2019 ont été respectivement attribuées à l'Angleterre et au Japon. La Coupe du monde ne s'est toujours pas tenue sur le continent américain... Pour la première fois de son histoire, l'Angleterre va donc organiser seule (contrairement à 1991 et 1999 où elle avait oeuvré avec l'Ecosse, le Pays de Galles, l'Irlande et la France) la compétition majeure d'un sport qui tend à l'universalité. L'Italie et l'Afrique du Sud qui étaient candidates pour les deux prochaines éditions devront attendre... En 2015, les matches de la Coupe du monde se joueront à Twickenham (pour la finale), Wembley, Old Trafford

et l'Emirates Stadium. Mais cette Coupe du monde est déjà menacée par un possible boycott de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie en raison "des restrictions commerciales imposées aux équipes et jugées trop drastiques" par Steve Tew, le directeur général de la fédération néo-zélandaise. "Bien évidemment, cette solution serait en dernier recours. Notre position est de consulter, de collaborer et d'essayer de trouver une solution" a-t-il expliqué récemment sur les ondes de Radio New Zealand. "Les règles de l'IRB pénalisent les grandes équipes dans les années de Coupe du monde car elles voient leur calendrier de test-matches réduit et elles ne sont pas autorisées à avoir leurs propres parraineurs. C'est mettre la pression sur nos finances et franchement, dans le contexte actuel, nous ne pouvons pas nous permettre de perdre de l'argent pour disputer une Coupe du monde"a-t-il précisé. La fédération néo-zélandaise propose de "modifier les dates de la Coupe du monde pour permettre un tournoi complet du Tri-Nations ou de donner plus d'argent pour les équipes qualifiées tout en assouplissant les règles actuelles de sponsoring qui privilégient les parraineurs de la Coupe du monde". Dans ce contexte, le soutien apporté par l'Australie à la position de la Nouvelle-Zélande n'est pas une bonne nouvelle pour l'IRB. "Comme Steve Tew l'a souligné, le modèle économique actuel est inacceptable et ne peut pas être encouragé" a rappelé dans un communiqué John O'Neill, le directeur général de la Fédération australienne (ARU) pour lequel le manque à gagner (recettes guichets, droits télévisés et marketing) est, cette année, de 11,5 millions d'euros. Des pertes que l'ARU ne peut pas voir se renouveler dans quatre ans. La Fédération néo-zélandaise a, quant à elle, chiffré à 7,5 millions d'euros le manque à gagner lors de cette Coupe du Monde 2011. L'avenir dira si les positions de l'IRB et des différentes fédérations pourront se rejoindre d'ici 2015. Les négociations vont s'engager...

Un manque à gagner important pour les deux fédérations