"DES GENS M ONT MIS DES BÂTONS DANS LES ROUES..."
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"DES GENS M'ONT MIS DES BÂTONS DANS LES ROUES..."

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Description

"DES GENS M'ONT MIS DES BÂTONS DANS LES ROUES..." Bernard, pour gérer de main de maître cette saison à Evian, vous êtes-vous servi de votre courte expérience marseillaise entre novembre 1999 et juin 2000 ? Toutes les expériences sont bonnes à prendre, celle là comme celles que j'ai eues ensuite. Mais si vous voulez parler de l'OM, l'avoir éliminé de la Coupe de France cette saison nous a été plus profitable. Les joueurs ont pris conscience ce jour-là qu'ils avaient aussi un potentiel intéressant. Se frotter à une telle équipe nous a fait du bien mentalement et nous a permis d'être plus exigeant envers nousmêmes ensuite. Mais ce que nous avons réalisé sur un match seulement, il va nous falloir le reproduire sur 38 la saison prochaine. De Marseille à Evian, de 1999 à 2011, si on vous avait dit que vous retrouveriez la L1 avec un club savoyard ! Je ne l'aurais certainement pas cru mais c'est aussi ce qui fait le charme de ce métier. L'an dernier, nous ne rêvions même pas à une montée en L2 et aujourd'hui on se retrouve en Ligue 1. Nous avons vécu deux saisons fantastiques, avant tout réussies parce que l'aventure était aussi humaine. Il faut que nous gardions ça à l'esprit avant d'aborder la Ligue 1. On ferait une erreur en voulant changer notre fonctionnement et en reniant les valeurs qui nous ont permis d'en arriver là. Nous devons rester humbles et ne pas dévier de notre ligne de conduite. En L1 comme en L2, ne pas oublier que nous avons affaire à des hommes avant tout...

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Publié le 01 juin 2011
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Langue Français

Extrait

"DES GENS M'ONT MIS DES BÂTONS DANS LES ROUES..."

Bernard, pour gérer de main de maître cette saison à Evian, vous êtes-vous servi de votre courte expérience marseillaise entre novembre 1999 et juin 2000 ? Toutes les expériences sont bonnes à prendre, celle là comme celles que j'ai eues ensuite. Mais si vous voulez parler de l'OM, l'avoir éliminé de la Coupe de France cette saison nous a été plus profitable. Les joueurs ont pris conscience ce jour-là qu'ils avaient aussi un potentiel intéressant. Se frotter à une telle équipe nous a fait du bien mentalement et nous a permis d'être plus exigeant envers nousmêmes ensuite. Mais ce que nous avons réalisé sur un match seulement, il va nous falloir le reproduire sur 38 la saison prochaine.

De Marseille à Evian, de 1999 à 2011, si on vous avait dit que vous retrouveriez la L1 avec un club savoyard ! Je ne l'aurais certainement pas cru mais c'est aussi ce qui fait le charme de ce métier. L'an dernier, nous ne rêvions même pas à une montée en L2 et aujourd'hui on se retrouve en Ligue 1. Nous avons vécu deux saisons fantastiques, avant tout réussies parce que l'aventure était aussi humaine. Il faut que nous gardions ça à l'esprit avant d'aborder la Ligue 1. On ferait une erreur en voulant changer notre fonctionnement et en reniant les valeurs qui nous ont permis d'en arriver là. Nous devons rester humbles et ne pas dévier de notre ligne de conduite. En L1 comme en L2, ne pas oublier que nous avons affaire à des hommes avant tout...

N'est-ce pas une petite revanche pour vous ? Je n'ai jamais été habité par un quelconque esprit de revanche. C'est le terrain qui parle et lui seul. A certains moments, des gens m'ont mis de bâtons dans les roues et tous ces obstacles, une fois franchis, m'ont rendu plus fort et m'ont fait progresser. La meilleure réponse que je pouvais donner se trouve dans cette accession.

Et ce titre de meilleur entraîneur de L2 ! C'est une belle reconnaissance du milieu qui fait toujours plaisir. Mais je sais trop que c'est éphémère. Regardez ce qui arrive à Puel aujourd'hui... Tout ça va trop loin. Il y a trop d'excès.

A ce niveau, vous semblez plus protégé à Evian qu'à Marseille ? Ce n'est pas comparable. J'ai trouvé ici des conditions idéales pour parvenir où nous sommes aujourd'hui. Mais je suis resté 15 ans à Marseille et je sais aussi composer avec des éléments différents.

Qu'avez-vous pensé du parcours de l'OM cette saison. Le titre de Lille est-il logique ? Il est toujours plus difficile de confirmer. Pour plusieurs raisons liées à la forme de certains joueurs notamment, à des luttes intestines toujours plus ou moins d'actualité au sein du club, l'OM n'a pas pu le faire. Leur parcours a été trop irrégulier mais ils avaient réalisé une saison tellement pleine l'an dernier qu'il était difficile d'espérer faire mieux. Ils ont quand même remporté la Coupe de la Ligue et atteint les 8èmes de finale de la Ligue des Champions. C'est important.

Envisagez-vous de revenir un jour à l'OM ? Ce n'est pas le genre de questions que je me pose. Je vis au jour le jour. Le foot m'a amené jusqu'à Evian il y a deux ans, j'y suis très heureux. Maintenant, peut-être que je n'y serai plus dans trois mois ou dans trois ans...

"LES LUTTES INTESTINES SONT TOUJOURS D'ACTUALITÉ À L'OM..."

Bernard Casoni Né le 4 septembre 1961 à Cannes (06) Clubs successifs Joueur : Cannes (1970-1984), Toulon (1984-1988), Matra Racing (1988-1989), Toulon (1989-1990), Marseille (1990-1996) Palmarès : Champion de France (1991, 1992), vainqueur de la Ligue des champions (1993). International français (30 sélections) Entraîneur : Marseille (1998-novembre 1999, CFA), Marseille (novembre 1999-2000), ES Sahel (2001-2002, Tun.), Cannes (2002-2003), Stade Tunisien (2003-2004, Tun.), Arménie (2004-2005), Evian thonon Gaillard (depuis janvier 2010)

DES NEWS DES ANCIENS

Niang encore champion ! Après Koné et Belmadi, sacrés champions du Qatar, c'est au tour de Mamadou Niang de ne pas regretter son départ de l'OM ! En s'imposant lors du dernier match de championnat face à Sivasspor, Fenerbahce a en effet remporté son 18ème titre de champion de Turquie... et Niang son second titre consécutif après celui de Ligue 1 l'an dernier. En inscrivant 15 buts pour sa première saison en Turquie, l'ancien meilleur buteur de L1 a largement confirmé son transfert et donné encore plus de regrets à Didier Deschamps !

Mozer, un coach à prendre ? De passage à Marseille pour donner le coup d'envoi d'OM-Valenciennes, Carlos Mozer est revenu avec nostalgie sur des années pendant lesquelles "on s'amusait beaucoup, on avait la pêche. J'avais 29 ans, on dirait que je suis vieux aujourd'hui, mais ce furent mes meilleures années !" Entraîneur de Naval, en D1 portugaise, depuis janvier 2011, à qui il n'a pas permis de se maintenir, il ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait... Un coach à prendre ?

Ben Arfa rechute... Saison noire pour Hatem Ben Arfa qui, après sa grave blessure (fracture tibiapéroné) contractée en octobre dernier suite à un tacle assassin de De Jong (Manchester City), a rechuté. Rien de grave selon le staff de Newcastle mais suffisamment pour lui interdire toute perspective de retour sur les terrains avant de partir en vacances se ressourcer. Pour lui, il s'agira avant tout de poursuivre sa rééducation... l'esprit libéré par un contrat de quatre ans et demi offert par les Magpies.

L'OM Star Club en vadrouille... Fidèle à sa légende, et sa volonté de porter la parole olympienne aux quatre coins de la planète, l'OM Star Club du président Daniel Xuereb a été invité par le gouvernement malgache pour une tournée du 17 au 20 juin prochain à Antananarivo, la capitale de Madagascar. Les places, limitées, vont être chères !

Papin y croit encore Après avoir fait acte de candidature à l'OM en début d'année, pour prendre en charge l'entraînement spécifique des attaquants, et essayer de relancer André Pierre Gignac, en vain, Jean-Pierre Papin ne désespère pas de trouver un club de Ligue 1 qui lui donnera la possibilité d'approfondir cette fonction encore en jachère en France.

Boghossian, Amoros et Barthez pris par la patrouille Le déplacement d'Alain Boghossian, d'Emmanuel Amoros et de Fabien Barthez à Grozny pour inaugurer un stade à l'invitation du très controversé président tchétchène, Ramzan Kadyrov, n'en finit pas de scandaliser le milieu du football, notamment amateur, qui a tant de mal à pouvoir compter sur les anciennes stars pour animer leurs événements. On les comprend. Voir les trois anciens internationaux marseillais se prêter à ce genre de manifestation propice à crédibiliser un régime plus que contestable, est évidemment mal venu en pleine affaire des quotas et un an après la honte en Afrique du Sud. Jusqu'où ira l'appât du gain ?

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