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Publié par | le-foot-hebdo |
Publié le | 14 septembre 2011 |
Nombre de lectures | 15 |
Langue | Français |
Extrait
Il suffisait de voir la déception de Patrice Carteron après la défaite subie devant Lyon samedi dernier pour comprendre que Dijon n'est pas en Ligue 1 pour jouer les soufredouleurs. "Ma désillusion est énorme. C'est un non-match total de notre part. On doit débuter chaque match avec 100 % d'envie, de solidarité, de motivation (...) je sentais qu'il y avait la place pour un exploit". S'il reconnaît que les vrais matchs à gagner, ce sont ceux contre les équipes qui luttent dans la même catégorie (voir présentation du match contre Valenciennes), l'entraîneur de Dijon croit en son équipe. Il la croit capable de se maintenir, et peut-être même faire encore mieux. Il fait dire que les Bourguignons ont prouvé qu'ils avaient largement les moyens de faire mieux que les trois dernière places. Si Lyon et Rennes ont venus s'impose à Gaston Gérard, ils sont tous les deux dans le TOP 5, avec des budgets 2,4 à 8 fois supérieurs à Dijon et ses 20 millions, dont 13 grâce aux droits télé. Mais quand on n'a pas de pétrole, on a des idées. A Dijon, on a donc travaillé dur en juin et juillet. "Nous avons beaucoup de travail avant de nous présenter devant une grande dame qui est la Ligue 1" nous expliquait le président Gnecchi en juin dernier. Et le travail a été plutôt bien fait par Carteron et son staff pour aborder la Ligue 1 avec quelques garanties. Après quelques réglages au lendemain de la défaite contre Rennes, Dijon s'est mis au niveau. Et à défaut d'avoir encore complètement convaincus, les Dijonnais ont affiché de jolies promesses, symbolisées par Benjamin Corgnet, buteur contre Sochaux (et qui a failli partir à Lyon) Brice Jovial et autres Baptiste Reynet qui vont continuer d'en surprendre plus d'un. "Nous sommes "un bizut" en Ligue 1 et il faut que l'on apprenne très vite, explique Bernard Gnecchi. Vous remarquerez que je dis "bizut" et pas "petit poucet". On sait que la moindre erreur va se payer cash et on se prépare pour. Quand il rentre en fac de médecine, un étudiant est d'abord un bizut avant peut-être de devenir un grand chirurgien...". Chirurgien peut-être pas encore, mais bon médecin généraliste, c'est déjà pas mal. Dijon, bien poussé par le maire François Rebsamen, veut grandir sereinement et dans la durée, à l'image de son voisin auxerrois qui a pris ses quartiers en Ligue 1. La Bourgogne ne s'en plaindra pas.