EBONDO EST DANS LE RYTHME

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• Publié par: le-foot-st-etienne
• Publié le: 13 janvier 2011
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• Langue: Français

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EBONDO EST DANS LE RYTHME

Quand un joueur quitte un club, libre de tout contrat, comme Ebondo a quitté Toulouse, plusieurs questions se posent. Le dit club offre-t-il une sortie, par la grande porte, à un élément ayant rendu de fiers services, ou se débarrasse-t-il d'un joueur qui n'est pas au niveau ? Quand Ebondo est arrivé, ce fut pour pallier le départ de Varrault qui, lui, n'était pas au niveau. Mais, sérieux et appliqué, auteur d'une très bonne phase de préparation, Ebondo n'a pas tardé à prouver qu'il était un solide arrière droit et un élément de confiance sur lequel un club et un entraîneur peuvent s'appuyer. A l'image de l'équipe, le latéral droit des Verts a réussi son début de saison et a donné satisfaction en se montrant solide défensivement, mais aussi intéressant offensivement - il avait notamment délivré un amour de centre pour Batlles à Toulouse pour la première victoire des Verts à l'extérieur. Il s'est ensuite montré moins précis sur le plan de l'attaque, mais a su, dans une période de disette pour l'ASSE, se concentrer sur sa tâche défensive. Ce qui frappe, quand on suit tous les matches de l'ASSE, c'est la propension d'Ebondo à venir combler les brèches, à venir aider un partenaire en difficulté.

Combien de fois depuis son arrivée à Saint-Etienne Ebondo s'est-il retrouvé en défense centrale pour prêter main-forte à l'axe stéphanois ? Combien de fois est-il venu, de son aile, jouer les pompiers de service ? Alors cela fait certes partie de son rôle, mais pour autant, Ebondo n'a jamais déçu dans ce domaine du jeu, à l'exception peut-être de la réception de Lorient où l'ensemble du bloc défensif stéphanois a paru dépassé. Intelligent dans son placement, le latéral pèche un peu dans son apport offensif depuis le début du mois de novembre et la baisse de régime de l'ASSE. L'ancien Toulousain essaie d'apporter le surnombre ré gu lièrement, et son accélération lui a souvent permis de laisser ses adversaires à la traîne ; cependant, c'est sa qualité de centre qui pose problème. Le numéro 22 de Saint-Etienne manque d'application et de précision dans ce dernier geste, beaucoup de ses centres ont tendance à finir derrière la cage du gardien adverse, ou trop loin de tout partenaire dans la surface de réparation. Si l'on pointe ce point faible, c'est précisément parce que, dans les autres domaines du jeu, Ebondo est solide et propre... Si sa qualité de centre venait à se préciser, alors Albin aurait toutes les caractéristiques du défenseur latéral moderne. En début de saison, Janot et bien d'autres observateurs ont dressé des passerelles et pointé des points communs entre Ebondo et Herita Ilunga, ancien défenseur latéral du club parti de Saint-Etienne vers l'Angleterre, via... Toulouse. Ebondo et Ilunga partagent en effet le même sens du placement, la même rigueur défensive et l'amour du geste défensif juste. Ils partagent aussi d'ailleurs ce léger déficit dans la qualité de centre. Mais après avoir vu passer Varrault ou Sauget, nombreux sont les supporters qui ont regretté le départ du Congolais. Depuis son arrivée, Ebondo est le premier joueur à soutenir la comparaison avec le colosse des années 2005. Bien adapté au club stéphanois, le latéral droit s'est aussi fait une place de choix dans le vestiaire et dans la défense : titulaire indiscutable, il fait partie du quintette qui se partage le temps de jeu dans la ligne défensive avec Bocanegra, Marchal, Bayal Sall et Monsoreau (et dans une moindre mesure, Nery). Agé de 27 ans, le défenseur a signé pour trois saisons avec l'ASSE, mais si son professionnalisme et son sérieux se confirment, il pourrait être l'une des pierres angulaires de la reconstruction du club pour un peu plus longtemps que ça.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Né à Marseille, Albin Ebondo a fait ses classes au sein du club phocéen avant de rejoindre Toulouse, après une saison à l'US 1er canton, un club de quartier de Marseille.