"J AVOUE QUE JE BOMBE UN PEU LE TORSE"
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"J'AVOUE QUE JE BOMBE UN PEU LE TORSE"

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"J'AVOUE QUE JE BOMBE UN PEU LE TORSE" Joseph Bonnel, comment allez-vous ? Le temps a fait son oeuvre. Je passe des jours heureux. Je suis bien évidemment à la retraite. Je profite de la vie. Je m'occupe surtout dans mon jardin. Tout va bien pour moi. La retraite me réussit. Et le football ? (Sourire) Je m'y intéresse aussi. Je vais voir l'OM quand je peux.

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Publié le 25 août 2011
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Langue Français

Extrait

"J'AVOUE QUE JE BOMBE UN PEU LE TORSE"

Joseph Bonnel, comment allez-vous ? Le temps a fait son oeuvre. Je passe des jours heureux. Je suis bien évidemment à la retraite. Je profite de la vie. Je m'occupe surtout dans mon jardin. Tout va bien pour moi. La retraite me réussit.

Et le football ?

(Sourire) Je m'y intéresse aussi. Je vais voir l'OM quand je peux. Cette année, j'y suis allé un peu moins. A chaque fois que j'y vais, je fais 250 km aller et 250 km retour. Je rentre tard dans la nuit. Ce n'est pas simple. Surtout quand on sort tardivement du stade. Je ne les manque pas à la télévision. En allant au match, je suis toujours heureux de retrouver des anciens collègues comme Zvunka, Lopez ou encore Skoblar. Ça fait plaisir de discuter ensemble.

Qui a le plus vieilli entre vous ? (Rire) Je ne sais pas. Par contre, Skoblar a de la chance. Il ne bouge pas.

Que vous reste-t-il ne vos années de footballeur ? J'ai gardé beaucoup de souvenirs en tête. Sincèrement je suis fier d'avoir fait une aussi belle carrière (665 matches en première division, ndlr). Un petit jeune de Florensac qui a réussi par son travail à devenir international. C'est bien. Il y a 40 ans que j'ai arrêté ma carrière mais j'aime bien m'en souvenir. Je n'ai vécu que de bons moments que ce soit à Montpellier ou encore Valenciennes avec Robert Domergue. Ça m'a permis de voyager dans le monde. Il me reste les photos pour m'en souvenir.

"JE FAIS 500 KM POUR ALLER VOIR LES MATCHS DE L'OM"

Et puis pendant six ans vous avez connu l'OM ? C'est le paradoxe de ma carrière. J'ai été international à Valenciennes sans pour autant avoir gagné un titre puis je vais à Marseille. Je gagne la Coupe de France (1969). Le Championnat en 1971 puis le doublé l'année d'après. Ça ne s'oublie pas. C'est phénoménal de vivre cela dans cette ville. Je ne suis pas déçu de ma carrière.

Dans une période moins médiatique qu'aujourd'hui, comment expliquezvous que les supporters aient pensé à vous pour l'équipe-type des 110 ans ? C'était magnifique. Je ne sais pas si je le mérite mais quand vous vous apercevez dans une sélection des meilleurs joueurs de l'histoire et que vous faites partie de l'équipe-type, ça ne peut que faire plaisir. J'avoue que je bombe un peu le torse. On pense encore à moi. Les générations d'après comme Manuel Amoros se rappellent de moi. L'an passé, ça faisait bizarre d'être présenté au public à côté de joueurs comme Carlos Mozer, Basile

Quel souvenir vous reste-t-il de l'OM ? Ma première Coupe de France avec l'OM (Victoire 2-0 face à Bordeaux). J'avais enfin gagné un titre dans ma carrière. J'ai été ému. C'était la récompense de toute ma carrière. J'ai eu une pensée pour Robert Domergue qui m'avait permis d'aller à l'OM.

Que pensez-vous de l'Olympique de Marseille aujourd'hui ? Si je me base sur la dernière saison, j'avoue que le jeu de Marseille ne m'a pas transcendé. Je me souviens d'un match face à Arles-Avignon (1-0, but de Gignac). En première période, je sais que c'est Arles-Avignon qui m'avait plu, pas l'OM. J'avais été déçu. Cette année, les matches que j'ai vu me laissent penser que la saison va être belle. Je le souhaite.

Est-ce important de voir que le club a continué à grandir après vous, pour devenir une référence européenne ? Notre époque n'a rien à voir avec maintenant. On avait la Coupe de France et le Championnat mais ça n'avait pas la même portée que maintenant. Ils ont pis un nouvel élan. Il y a un standing. Le travail est bien fait. Didier Deschamps est un bon entraîneur. Ce n'est pas n'importe qui. J'ai l'impression qu'il tient bien tout son monde. J'aime bien cette équipe. Deschamps était un peu mon successeur au milieu de terrain à l'OM en plus. On aurait presque pu jouer ensemble.

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