JCDecaux : tout a commencé avec une idée

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JCDecaux : tout a commencé avec une idée CA 2010 : 2,35 milliards d'euros Secteur : mobilier urbain Idée : le mobilier urbain à espace publicitaire on métier, Jean-Claude Decaux l'a lui-même inventé en 1964 : concepteur et fournisseur de mobilier urbain à

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• Publié par: Entreprendre-
• Publié le: 05 novembre 2011
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• Langue: Français

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JCDecaux : tout a commencé avec une idée

CA 2010 : 2,35 milliards d'euros Secteur : mobilier urbain Idée : le mobilier urbain à espace

publicitairemétier, Jean-Claude Decaux l'a lui-même inventé en 1964 : concepteur et on fournisseur de mobilier urbain à espaces publicitaires. « Mon père avait une petite entreprise de publicité extérieure et il s'est rendu compte que s'il voulait se développer, il devait apporter un service à la collectivité. Un jour, en voyant les gens attendre l'autobus sous la pluie, il s'est dit que s'il arrivait à faire financer la conception, l'installation et l'entretien d'abribus par des annonceurs publicitaires, il trouverait un modèle économique qui permettrait aux villes et aux sociétés de transport de fournir un nouveau service sans débourser un centime », explique Jean-Charles Decaux, codirecteur général de l'entreprise. Son père, Jean-Claude Decaux, venait d'inventer l'abribus. Mobiliers urbains pour l'information (Mupi), «Seniors» pour la publicité grand format, «sanisettes»... les années 70-80 signent l'envolée de JCDecaux. «De 1964 à 1999, l'entreprise était centrée sur le secteur du mobilier urbain publicitaire. Mes frères et moi avons perçu qu'il ne fallait pas être seulement leader mondial du mobilier urbain, mais aussi de la communication extérieure au sens large. C'est la raison pour laquelle en 1999, nous avons racheté Avenir, leader européen de l'affichage grand format et de la publicité dans les transports ». Mobilier urbain (48,4% du CA), publicité dans les transports (34,4% du CA), affichage grand format (17,2%) : les 3 branches d'activité se dessinent. Le patriarche doit la conquête mondiale à ses fils. « Un "pacte" familial avait été instauré : si la seconde génération souhaitait entrer dans l'entreprise, elle devait faire ses classes à l'étranger. Jean-François, mon frère aîné, est parti en Allemagne afin de développer les marchés du nord de l'Europe puis les États-Unis. Ma mission a été de concevoir les plans de déploiement de l'Espagne et du sud de l'Europe, ainsi que de l'Amérique latine, de l'Asie et du Moyen-Orient. Notre frère Jean-Sébastien a pris la direction de nos activités en Italie, puis s'est vu confier l'Europe du Sud et le Benelux. Nous sommes aujourd'hui présents dans plus de 50 pays et réalisons 75% de notre CA à l'étranger», indique Jean-Charles Decaux. Non contents d'avoir converti les métropoles au Vélib', les fils Decaux comptent conquérir encore plus d'annonceurs. Leur arme, l'innovation. La communication urbaine du futur passe par un mobilier auquel chacun pourra se connecter.