L OM VEUT S IMPOSER EN PATRON !
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Description

L'OM VEUT S'IMPOSER EN PATRON ! Sans ce dernier satané tirage du dernier chapeau qui a envoyé le champion d'Allemagne en titre, le Borussia Dortmund, sur la route de l'OM, à la place de Nicosie (Chypre), Plzen (République tchèque), Galati (Roumanie), Trabzonspor (Turquie) ou Genk (Belgique), les joueurs de Deschamps avaient été plutôt épargnés par le sort. Dans les chapeaux 1 et 3, Arsenal et l'Olympiakos représentaient en effet des adversaires largement abordables aux antipodes des épouvantails qui ont jalonné le parcours européen marseillais en C1 depuis dix ans. Un petit flash-back suffit. Depuis l'instauration des phases de poule, l'OM a en effet toujours cédé face à de grosses pointures européennes, des clubs quasiment intouchables pour les groupes phocéens qui s'y sont essayés avec Perrin, Emon, Gerets ou Deschamps : la Lazio Rome et Chelsea en 1999-2000, le Real Madrid et Porto en 2003-04, encore Porto et Liverpool en 2007-08, en core Liverpool et l'Atletico Madrid en 2008-09, le Real Madrid et le Milan AC en 2009-10 et enfin Manchester United en 2011. Derrière des colosses continentaux, toujours l'OM est parti pour jouer la seconde place, jamais il n'y était parvenu avant l'an dernier profitant d'un groupe très ouvert derrière Chelsea.

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Publié le 08 septembre 2011
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Langue Français

Extrait

L'OM VEUT S'IMPOSER EN PATRON !

Sans ce dernier satané tirage du dernier chapeau qui a envoyé le champion d'Allemagne en titre, le Borussia Dortmund, sur la route de l'OM, à la place de Nicosie (Chypre), Plzen (République tchèque), Galati (Roumanie), Trabzonspor (Turquie) ou Genk (Belgique), les joueurs de Deschamps avaient été plutôt épargnés par le sort. Dans les chapeaux 1 et 3, Arsenal et l'Olympiakos représentaient en effet des adversaires largement abordables aux antipodes des épouvantails qui ont jalonné le parcours européen marseillais en C1 depuis dix ans. Un petit flash-back suffit. Depuis l'instauration des phases de poule, l'OM a en effet toujours cédé face à de grosses pointures européennes, des clubs quasiment intouchables pour les groupes phocéens qui s'y sont essayés avec Perrin, Emon, Gerets ou Deschamps : la Lazio Rome et Chelsea en 1999-2000, le Real Madrid et Porto en 2003-04, encore Porto et Liverpool en 2007-08, en core Liverpool et l'Atletico Madrid en 2008-09, le Real Madrid et le Milan AC en 2009-10 et enfin Manchester United en 2011. Derrière des colosses continentaux, toujours l'OM est parti pour jouer la seconde place, jamais il n'y était parvenu avant l'an dernier profitant d'un groupe très ouvert derrière Chelsea. Cette année, même si le représentant allemand du chapeau 4 est exceptionnellement prestigieux, celui du chapeau 1 apparaît particulièrement abordable, encore davantage depuis un début de saison calamiteux marqué par les départs de Fabregas et Nasri et la rouste du siècle subie à Manchester United en Premier League (2-8). Face au Bayern, à l'Inter, à Manchester United, au Real, au Barça, à Chelsea ou au FC Porto, l'OM ne pouvait tomber mieux que face aux Gunners pour se décomplexer et envisager cette première place, jamais atteinte encore en sept participations. Steve Mandanda avait beau considérer ce « tirage difficile, plus dur que l'an dernier. Arsenal étant une très bonne équipe, Dortmund jouant très bien et l'Olympiakos étant toujours délicat à jouer chez lui », pour sa cinquième participation d'affilée, l'OM nous parait avoir les armes pour s'imposer en patron dans ce groupe F. Désormais plus expérimenté que Dortmund et l'Olympiakos, ils partiront à égalité avec Arsenal ce qui est déjà une grande nouvelle et une bonne manière d'aborder cette phase de poule sans aucun complexe. Guy Stephan ne s'y trompe pas lorsqu'il dit « qu'a priori, Arsenal est favori de cette poule... » A priori seulement... Si on considère que les dernières éliminations relevaient autant de l'aspect psychologique que purement footballistique, les coéquipiers de Cheyrou devraient tirer les leçons des dernières défaites amères et frustrantes face à Manchester ou Milan pour considérer que l'obstacle londonien est à leur portée. Et ce ne sont pas les propos d'Arsène Wenger, qui semble recevoir sur ses épaules tous les malheurs du monde depuis la reprise de la saison, qui nous font changer d'avis : « Nous avons eu exactement le tirage que nous ne voulions pas avec une équipe marseillaise qui fonctionne un peu comme nous, au diesel mais qui a du talent. A Marseille, il y a la passion, ces débordements typiquement marseillais. C'est toujours un club qu'on redoute. » La peur aurait-elle changé de camp ? En tout cas, les ambiances surchauffées de Dortmund, du Vélodrome et de l'Olympiakos glacent déjà le sang des « Canonniers » d'Arsenal et c'est déjà une première victoire... que ne parvient pas encore à apprécier José Anigo : « C'est une poule très compliquée et difficile pour tout le monde. Maintenant, pour le public, ça s'annonce spectaculaire car tous ces stades sont des ambiances très chaudes et quoiqu'on en dise, Dortmund a survolé la Bundesliga et Arsenal reste un adversaire qu'on connaît tous... » Il est évident que pour passer, l'OM devra être à 100% à chacune de ses sorties tellement le groupe est homogène. En même temps, il l'est tellement (homogène) qu'aucune équipe ne devrait survoler les débats. Dans ce contexte, aucune défaite ne devrait s'avérer rédhibitoire... sur le papier tout le monde pouvant perdre contre tout le monde. « L'ordre des matchs a son importance, analyse Didier Deschamps, car ce groupe est très homogène, tout peut arriver. Il sera encore plus important de gagner le premier match. » En se déplaçant en Grèce, face à l'adversaire le plus accessible, l'OM aura une belle occasion de marquer les esprits et

L'INFO EN PLUS

Avec 82 rencontres de Ligue des Champions disputées (sans compter les matchs de barrage), l'OM n'est devancée que par Lyon (98) en France. Son bilan est pour le moment de 36 victoires, 17 nuls et 29 défaites (133 buts marqués et 93 encaissés) sachant qu'il s'agit de la 8ème participation du club depuis 1992-93, date de l'instauration de la nouvelle formule.

Le passé de l'OM en C1

Le club phocéen participe à sa septième C1 depuis la nouvelle formule, sa cinquième consécutive, pour une seule qualification pour les huitièmes de finale la saison dernière.

-2010-11 Eliminé en 8ème de finale (Manchester United 0-0 et 1-2) 2ème de poule derrière Chelsea (1-0 et 0-2), devant Spartak Moscou (0-1 et 3-0) et Zilina (1-0 et 7-0).

-2009-10 Eliminé en phase de poule 3ème de poule derrière le Real Madrid (1-3 et 0-3) et le Milan AC (1-2 et 1-1), devant le FC Zurich (6-1 et 1-0)

-2008-09 Eliminé en phase de poule 3ème de poule derrière Liverpool (1-2 et 0-1) et l'Atletico Madrid (0-0 et 1-2), devant PSV Eindhoven (3-0 et 0-2)

-2007-08 Eliminé en phase de poule 3ème de poule derrière le FC Porto (1-1 et 1-2) et Liverpool (1-0 et 0-4), devant Besiktas (2-0 et 1-2)

-2003-04 Eliminé en phase de poule Elimine l'Austria de Vienne (1-0 et 0-0) en tour de qualification 3ème de poule derrière le Real Madrid (1-2 et 2-4) et le FC Porto (2-3 et 0-1), devant le Partizan Belgrade (3-0 et 1-1)

-1999-2000 Eliminé en deuxième phase de poule 2ème de la première phase derrière Manchester United (1-0 et 1-2), devant Sturm Graz (2-0 et 2-3) et Dinamo Zagreb (2-2 et 2-1) 4ème de la deuxième phase derrière Lazio Rome (0-2 et 1-5), Chelsea (1-0 et 0-1) et Feyenoord Rotterdam (0-0 et 0-3)

de se mettre en confiance avant deux réceptions capitales face à Dortmund et Arsenal qui se disputeront dans un Vélodrome en travaux et amputé de 20 000 places. Un vrai handicap face aux volcans que seront le stade Karaiskaki (Le Pirée), le stade des Emirates (Londres) et celui d'Iduna Park à Dortmund. Mais un handicap relatif face à l'Olympiakos de l'ancien lillois Mirallas, de l'ancien monégasque Modesto et de Jean II Makoun arrivé cete été d'Aston Villa. Meilleur buteur de son équipe la saison dernière avec 14 buts, l'attaquant belge a trouvé dans le Superleague un championnat à sa mesure au point d'en être une des têtes d'affiche avec l'ancien olympien Cissé avant que ce dernier opte pour l'AS Roma... quand bien même les deux buteurs n'avaient pas réussi à s'imposer en Ligue 1. C'est dire la vraie différence de niveau qui sépare les deux championnats. Au royaume des aveugles, les borgnes sont souvent rois... et l'Olympiakos évolue clairement un cran en dessous de ses trois autres compagnons du groupe F malgré ses dix titres de champions depuis l'an 2000, sa 13ème participation en 15 ans à la Ligue des Champions. Non, à côté d'Arsenal, qu'on ne peut pas imaginer ne pas redevenir plus conquérant d'ici cet automne, c'est bien Dortmund, l'invité surprise, qui sera la grosse cote de ce groupe. Dortmund et son stade en folie (la plus belle ambiance d'Allemagne !), Dortmund et sa belle dynamique impulsée par une génération bénie autour de Götze, 19 ans, et que toute l'Europe n'a pas fini de s'arracher. Au milieu, l'OM arrive tranquillement auréolée d'une belle constance à ce niveau et de pas mal de certitudes dans l'approche de ce genre de rendez-vous européens. Après la 4ème journée de championnat, nonobstant le trophée des champions dont l'issue aura été trop exceptionnelle pour être révélatrice, les joueurs de Deschamps courraient encore après leur première victoire. Le 13 septembre, face à un Olympiakos qui viendra à peine de reprendre la compétition, ils n'auront eu que la réception de Rennes pour retrouver un élan susceptible d'en faire, d'entrée de jeu, les patrons de ce groupe F...

Le programme de l'OM

Groupe F -1ère journée, le mardi 13 septembre OLYMPIAKOS-OM DORTMUND-ARSENAL -2ème journée, le mercredi 28 septembre OM-DORTMUND ARSENAL-OLYMPIAKOS -3ème journée, le mercredi 19 octobre OM-ARSENAL DORTMUND-OLYMPIAKOS -4ème journée, le mardi 1 novembre ARSENAL-OM OLYMPIAKOS-DORTMUND -5ème journée, le mercredi 23 novembre ARSENAL-DORTMUND OM-OLYMPIAKOS -6ème et dernière journée, le mardi 6 décembre DORTMUND-OM OLYMPIAKOS-ARSENAL

LA PEUR AURAIT-ELLE CHANGÉ DE CAMP ?

Ils l'ont dit

Robert PIRES : « OM-Arsena, c'est une belle affiche. Une chose est sûre, je serai à l'Emirates. Un favori ? Arsenal ! »

Guy STEPHAN : « On peut toujours jouer la première place, bien sûr, mais Arsenal est un habitué du dernier carré et reste un grand d'Europe. Je ne pense pas que l'on se battra contre le Arsenal qui a perdu contre Manchester mais plutôt contre celui qui a battu l'Udinese...»

Hans Joachim WATSZKE (directeur sportif de Dortmund) : « Arsenal est le favori en haut, les trois autres se rencontrent sur un pied d'égalité. Mais nous avons de bonnes chances de survivre à cette phase de poule... »

Vincent LABRUNE : « C'est beaucoup plus dur que l'année dernière mais il n'y a rien d'insurmontable. Aujourd'hui, par rapport à notre début de championnat, nous ne sommes pas en situation de dire que ce sera facile. »

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