La lecture à portée de main
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Publié par | le-journal-du-rugby |
Publié le | 26 juillet 2011 |
Nombre de lectures | 15 |
Langue | Français |
Extrait
Entraîneur du CO en compagnie de Laurent Labit, Laurent Travers veut s'inscrire dans la continuité des deux dernières saisons.
Quelle a été votre priorité au niveau du recrutement ? On a essayé d'équilibrer au mieux par rapport à ce qu'on voulait améliorer, aux départs et à nos moyens financiers. On se laisse encore la possibilité de prendre un joueur en plus. Maintenant la seule vérité pour savoir si le recrutement est bon, c'est celle du terrain.
"La seule vérité, c'est celle du terrain" Quels seront vos objectifs cette saison ? On espère déjà qu'on sera au même niveau que la saison dernière. Si on peut faire encore mieux, on ne s'en privera pas. Mais on sait aussi qu'on n'a pas un budget démesuré. On essaie donc d'évoluer chaque année en sachant que sur le papier certaines équipes nous sont largement supérieures. A nous de faire en sorte de l'être sur le terrain ! Quatre joueurs importants de notre effectif vont jouer la Coupe du monde, mais c'est la même problématique pour tout le monde. Ce ne sera pas une excuse. On ne fera pas non plus un choix entre le championnat et la Coupe d'Europe car on n'a pas envie de galvauder la Coupe d'Europe. On se bat toute une saison pour être dans les six donc si la saison suivante on lâche la Coupe d'Europe, ça ne rime à rien. C'est faire injure au rugby, à la Coupe d'Europe et au championnat de France ! On est en H Cup et on jouera notre carte à fond en sachant qu'on est dans la poule de la mort. Ça peut aussi nous permettre de grandir.
Le match de barrages est digéré. C'est l'échec d'un match, mais pas d'une saison où l'on termine 3ème à deux points du 2ème et sur la phase retour on est la meilleure équipe. Beaucoup aimeraient vivre ce genre d'échec ! Si on peut faire la même saison, on signe de suite ! Ça fait deux ans qu'on termine dans les six. A nous de confirmer.
Quel est votre favori pour le titre ? Il y a au moins sept ou huit clubs qui visent une place dans les six. Bayonne, Montpellier, Toulon ou le Racing ont mis de gros moyens depuis deux ou trois ans. Il est donc légitime qu'ils soient ambitieux. Tous les ans, il peut y avoir des surprises, mais il y en a très peu sur les dix dernières années.