Le malaise Gignac

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• Publié par: le-foot-hebdo
• Publié le: 04 mai 2011
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• Langue: Français

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Le malaise Gignac

André-Pierre Gignac est-il en mesure de servir à quelque chose ? Mis sur le banc par Deschamps dimanche dernier pour la réception d'Auxerre (l'entraîneur de l'OM lui ayant préféré le jeune Jordan Ayew), l'ancien buteur de Toulouse inquiète. "Évidemment que c'est compliqué. Il a une condition physique qui n'est pas optimale. Pareil pour la confiance", commente l'entraîneur de l'OM qui devrait encore une fois se priver de son attaquant en début de match à Gerland. Surtout que Loïc Rémy revient de suspension et devrait occuper l'axe, alors que le côté gauche devrait revenir à André Ayew. "il ne faut pas qui lâche. Il faut qu'il s'accroche et qu'il fasse en sorte d'inverser la tendance. Il a eu des hauts, des bas. À lui de se donner les moyens pour être le plus performant possible". Derrière le discours "langue de bois" du champion du monde 1998, on ne peut pas ne pas voir un certain malaise. Ne pas être en condition au mois de mai, alors qu'il ne reste plus que 5 matchs à joueur, c'est quand même un comble. En coulisses, Deschamps aurait d'ailleurs de plus en plus de mal à supporter les hauts et les bas de son joueur. D'où la décision de titulariser Jordan Ayew (19 ans) dimanche dernier au Vélodrome. Auteur de 6 buts en 2011 (contre un seul en 2010), Gignac était pourtant revenu dans la course au mois de mars, avant de traverser une nouvelle période de doute. Mais ce qui agace surtout les techniciens marseillais, c'est l'incapacité du joueur à respecter les consignes tactiques. face à Montpellier au Stade de france, Gignac a été incapable de rester positionné dans l'axe et a régulièrement décroché sur le côté gauche, laissant un grand vide en pointe. En fait, il semblerait que l'international subit surtout le contre coup du départ de Brandao qui était probablement son meilleur complément en attaque. Le Brésilien fixait la défense dans l'axe, ce qui libérait des espaces sur les côtés pour Gignac à gauche et Rémy (ou Valbuena à droite. Acheté 15 millions d'euros cet été, Gignac ferait bien pourtant de jouer un rôle décisif dans la conquête du titre, comme il avait commencé à le faire à Montpellier en égalisant lors de la 31ème journée.