Le phénomène affacturage

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• Publié par: Entreprendre-
• Publié le: 04 juin 2011
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• Langue: Français

Extrait

Le phénomène affacturage

Al'heure où les banques se montrent méfiantes et prêtent de moins en moins facilement, les entreprises se tournent vers l'affacturage pour alimenter leur trésorerie, faisant appel aux factors dont le rôle est d'assurer le financement des besoins en fonds de roulement. À leur disposition, une gamme complète de services. «Le financement des besoins en fonds de roulement proposé par un factor prend différentes formes. Toutes intègrent des services, dans lesquels l'entreprise peut piocher à loisir, selon un mode optionnel. Ces services concernent la gestion du compte clients et son recouvrement, la projection contre l'insolvabilité des clients et, évidemment, le financement par anticipation pour permettre à l'entreprise de ne pas avoir à attendre le délai de paiement commercial octroyé», explique Patrice Coulon, directeur général délégué de GE Capital. Autant de solutions qui s'adaptent à tous les cas de figure. «Il est ainsi possible de bâtir du sur mesure en matière d'affacturage pour servir une entreprise quels que soient sa taille, sa configuration, son domaine d'intervention, sa situation financière et son évolution», insiste-t-il. Solution de financement mais aussi garantie d'impayés, l'affacturage peut être mis en place à tout moment, que l'entreprise soit en en pleine croissance ou qu'elle connaisse quelques difficultés. La raison d'une telle flexibilité ? Un principe de fonctionnement simple. « Chez GE Capital Factofrance, filiale de GE Capital, comme ailleurs, le mode d'intervention repose sur les actifs de l'entreprise au titre de son poste clients, c'est-àdire ses créances commerciales. À partir delà, l'important est de regarder tout autant la qualité des débiteurs cédés que la situation financière de l'entreprise. Nous pouvons donc nous permettre de travailler avec une société un peu plus fragile ou considérée comme telle car nous allons adosser notre financement sur des créances commerciales qui reposent sur des débiteurs qui sont généralement assez bien répartis entre les bons, les moyens, les mauvais, les grandes entreprises, les petites... ce qui nous permet un transfert de risques mieux atomisé afin d'assurer un financement régulier et largement moins dépendant que la seule évolution strictement financière de l'entreprise», poursuit Patrice Coulon.

La rémunération des prestations d'un factor varie de 1 à 3% du montant des créances. «Chez GE Capital Factofrance, notre intervention est tarifiée selon un pourcentage basé sur le chiffre d'affaires qui nous est cédé, qui peut varier de 0,10 à 1% selon la taille de l'entreprise et ses caractéristiques». Enfin, un contrat d'affacturage se rompt aussi facilement qu'il a été mis en place. «L'autre force de ce type d'engagement est qu'il est établi sous forme de contrat, qui peut être rompu à tout moment et rapidement puisque la résiliation se fait de façon quasi systématique sous respect d'un préavis de 3 mois». Premier mode de financement court terme en France, l'affacturage séduit de plus en plus, les entreprises trouvant là une solution complète pour assurer un financement régulier dans des conditions de sécurité maximales. De quoi rester totalement focalisé sur son business.