Le phytophthora : l ennemi des conifères
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Le phytophthora : l'ennemi des conifères

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Description

Le phytophthora : l'ennemi des conifères Un mal récent Depuis une vingtaine d'années, le phytophthora s'est considérablement développé en pépinière suite à l'introduction des conteneurs en plastique.

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Publié le 02 août 2011
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Langue Français

Extrait

Le phytophthora : l'ennemi des conifères

Un mal récent

Depuis une vingtaine d'années, le phytophthora s'est considérablement développé en pépinière suite à l'introduction des conteneurs en plastique. La maladie, provoquée par un champignon de sol particulièrement coriace, est diagnostiquée lorsque le feuillage de vos thuyas (l'arbuste le plus touché) passe du vert au brun, plus ou moins foncé.

Un champignon malin

Il existe en fait 7 ou 8 espèces différentes de phytophthora. Le phytophthora cinnamomi constitue la variété la plus répandue et aussi hélas la plus préjudiciable. Le champignon s'installe au niveau des radicelles et contamine les plantes par l'intermédiaire de zoospores (des petites parties détachables du champignon). Ces dernières peuvent vivre 2 à 3 jours et se déplacent dans le sol en suivant les eaux qui ruissellent. Une fois arrivées à destination, elles pénètrent dans les radicelles ou dans une blessure de l'arbre.

Des symptômes évidents

Il est très facile de détecter un arbre ou arbuste atteint de la maladie. Les premiers symptômes visibles sont une décoloration du feuillage qui vire du vert au marron, plus ou moins foncé. Des nécroses accompagnées d'une couleur violacée et des crevasses peuvent également apparaître au niveau du collet. Mais bien avant ces signes visibles, des taches de pourriture, brunes et molles, émergent sur les jeunes racines avant de s'étendre pour atteindre toute la base de la plante.

Seule arme : la prévention

Le champignon étant particulièrement coriace, il est préférable de miser sur la prévention plutôt que sur le traitement, qui n'intervient qu'une fois le diagnostic posé, c'est-à-dire trop tard. Il ne faut évidemment pas utiliser de substrat contaminé ou douteux pour vos nouvelles plantations, veillez à ne pas abîmer le collet de la plante et choisissez des spécimens sains, qu'ils proviennent d'une grande jardinerie ou d'un petit pépiniériste. Évitez l'excès d'humidité au sol et les supports de culture qui retiennent trop l'eau comme la tourbe, par exemple. Mélangez-la à de la terre de jardin ou à des écorces compostées pour obtenir un substrat drainant. Enfin, éliminez rapidement les sujets malades puis brûlez-les ou enfermez-les dans un sac et ne replantez pas de variété sensible à la place (azalées, rhododendrons).

Replanter après les dégâts

Si vous avez dû déraciner un arbre trop malade et que vous souhaitez le remplacer, retirez le maximum de terre et de racines autour du trou, 1 mois à l'avance. Désinfectez le sol à la vapeur et poursuivez un traitement régulier pendant au moins 1 ou 2 ans pour éviter une recontamination des nouveaux plants.

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