Le Vaucluse mise sur des entrepreneurs d avenir
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Le Vaucluse mise sur des entrepreneurs d'avenir La construction reste un pourvoyeur important d'emplois salariés et d'artisanat, comptetenu du dynamisme du secteur résidentiel, sous le double effet de l'arrivée de migrants et de la pression touristique.

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Publié le 30 novembre 2012
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Langue Français

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Le Vaucluse mise sur des entrepreneurs
d'avenir
La construction reste un pourvoyeur important d'emplois salariés et d'artisanat, comptetenu du dynamisme du secteur résidentiel, sous le double effet de l'arrivée de migrants et de la pression touristique. Dans le Vaucluse, le secteur occupe la 1ère place en nombre d'entreprises (11% des immatriculations) et d'emplois (10% de la population active). Depuis la crise des années 90, le bâtiment connaît une décennie de croissance à 2 chiffres jusqu'en 2008. Les travaux publics sont également porteurs, en raison des investissements des pouvoirs publics dans les infrastructures. Dans le Top 10 des plus gros établissements employeurs du secteur en Vaucluse, on compte ainsi Fargas-Piolenc, spécialiste des réseaux de télécommunication, Agilis-Le Thor, constructeur de routes et autoroutes et les filiales locales d'Eiffage ou de Colas.
Delta Plus protège le monde
Jacques Benoît, fondateur de Delta Plus, est décédé en janvier 2011. Il laisse derrière lui une véritable réussite. Son entreprise, basée à Apt, emploie 1.300 personnes dans le monde et dépasse les 130 millions d'euros de chiffre d'affaires, sur un créneau pointu, la fabrication d'équipements de protection des personnels sur les chantiers et dans les usines. Initialement importateur exclusif pour la France du fabricant japonais Showa, une référence du secteur, Delta Plus s'est attaquée à tous les produits de protection et distribue plus de 8.000 références. Depuis 2005, la société s'est lancée dans la fabrication, avec 1 usine en Chine et 1 en Inde. Cette PME, toujours installée dans le Lubéron, réalise 75% de son chiffre d'affaires en Europe (France, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Portugal, Belgique) mais se développe en Chine, au Moyen-Orient et en Amérique Latine. Delta Plus est désormais dirigée par trois directeurs généraux, le fils du fondateur Jérôme Benoît, Alexandre Desroches et Ivo Boscardin, partenaire italien depuis la création de la société.
BTP : les ambitions de Siniat
Rachetée majoritairement par le groupe belge Etex, qui détient désormais 80%, la branche plâtres de Lafarge a changé d'enseigne pour devenir Siniat. La division Europe, présidée par Bernard Lekien, conserve son siège social historique à Avignon. Avec un chiffre d'affaires de 1 milliard
d'euros en 2011, une présence dans 10 pays en Europe et Amérique latine et un effectif de plus de 3.300 salariés, dont 420 rattachés à Avignon, Siniat est l'un des 3 acteurs majeurs européens de l'industrie du plâtre. Le nom de Siniat, volontairement peu évocateur, laisse le champ ouvert au développement de nouvelles activités complémentaires sur l'ensemble de la construction sèche, notamment liées aux structures sur ossatures bois ou métalliques. L'objectif est d'élargir le champ d'action pour répondre aux nouvelles exigences de la construction durable.
Dans ce cadre, le centre de développement technique d'Avignon jouera un rôle essentiel dans ces nouveaux axes de croissance, tournés vers le secteur BBC (bâtiment basse consommation) et les marchés émergents.
Pied au plancher pour Technisol
Vincent Quenin, excommercial chez Lafarge, et Denis Delor, entrepreneur façadier, se connaissent depuis 15 ans lorsqu'ils décident de diffuser en France le système innovant de chape fluide mis au point par le groupe allemand Knauf. Une solution qui permet de réaliser des sols parfaitement plans et surtout de s'adapter aux besoins high-tech, comme les planchers chauffants. Fabriquée sur le chantier même par des camions usines-laboratoires entièrement automatisés, la chape fluide réduit les délais et rend la pose moins pénible. Après une phase d'investissement, l'entreprise connaît une croissance rapide : 2 millions d'euros en 2004, 4 millions en 2005, 8 millions en 2007, pour dépasser aujourd'hui les 11 millions d'euros avec 70 salariés, 60 camions et 15 dépôts, malgré la crise.
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