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Publié par | le-foot-st-etienne |
Publié le | 17 juin 2011 |
Nombre de lectures | 2 |
Langue | Français |
Extrait
Parce qu'ils savent que leur image, les Verts, est étroitement liée, qu'ils le veuillent ou non, à celle des écologistes, les dirigeants de l'ASSE ne sont pas insensibles à la cause d'un mouvement qui inspire le président Caiazzo : "En 2006, une étude commandée par l'UCPF (le syndicat des clubs professionnels) a montré que le terme "Verts" était certes associé à l'environnement mais aussi très souvent à l'ASSE. C'était une idée à creuser..." Et le club stéphanois a creusé, étant notamment le premier à faire poser des panneaux photovoltaïques sur une des tribunes du stade Geoffroy Guichard en 2007, avec l'aide de la municipalité, et pour une production annuelle de 200 000 kw/h qui est revendue à EDF. Dans une région très nature, avec la bénédiction des dirigeants, notamment de Stéphane Tessier, le directeur général, le club lance ainsi régulièrement des opérations de sensibilisation à destination de ses plus jeunes pensionnaires, les pros avec leurs grosses cylindrées étant beaucoup moins ouvert à cette problématique ! Partenaire de la fondation de Yann Arthus Bertrand, Good Planet, l'ASSE s'est ainsi engagé à compenser les émissions de carbone de tous les déplacements de l'équipe pro, soit 129 tonnes d'équivalent CO2. Cette verte attitude se matérialise aussi au centre de formation avec une restauration 100% bio fournie par Markal, une société drômoise, l'utilisation d'engrais naturels sur les pelouses des terrains d'entraînement et un arrosage puisé dans des eaux de récupération. Sur le site officiel du club, on incite également les supporters à se déplacer en transports en commun, à faire du covoiturage, à trier leurs déchets... Pour un coût de 100 000 euros par an, les Verts s'achètent donc une image tendance et confirment leur volonté de se positionner dans un secteur où ils auront été des précurseurs.