Michel Cacouault : " La vérité est toujours sur le terrain"
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Description

Michel Cacouault : " La vérité est toujours sur le terrain" Le président bayonnais évoque la place essentielle occupée par Christian Gajan dans la construction du club, tout comme celle d'Alain Afflelou, et rappelle que les nouveaux joueurs devront s'intégrer pour donner leur pleine mesure. Avec le recul, que retenez-vous de la crise que l'Aviron a traversée au printemps dernier ? C'était une crise de croissance comme peuvent en connaître les clubs à un moment donné. C'était quelque chose de naturel. On s'est retrouvé dans une situation où j'ai été amené à prendre la présidence. Maintenant, il s'agit de faire le maximum pour porter l'Aviron le plus haut possible. Parmi vos premières décisions, vous avez maintenu Christian Gajan au poste de directeur du sportif. C'était important pour vous ? Oui. C'était très important de conserver les dirigeants sportifs, Christian Gajan et Thomas Lièvremont, qui est de qualité. Notre fin de saison a été exceptionnelle. Dans une entreprise, on ne peut pas tout casser. Il n'était pas question pour nous de faire une opération comme ça s'est passé à un certain moment à Toulon ou au Racing qui sont repartis de zéro. Nous avions déjà quelque chose de construit et il fallait partir de cette plateforme pour justement construire le futur. Christian Gajan, avec son équipe, est le patron du sportif. C'est une place prépondérante car nous sommes un club sportif.

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Publié le 26 juillet 2011
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Langue Français

Extrait

Michel Cacouault : " La vérité est toujours sur le terrain"

Le président bayonnais évoque la place essentielle occupée par Christian Gajan dans la construction du club, tout comme celle d'Alain Afflelou, et rappelle que les nouveaux joueurs devront s'intégrer pour donner leur pleine mesure.

Avec le recul, que retenez-vous de la crise que l'Aviron a traversée au printemps dernier ? C'était une crise de croissance comme peuvent en connaître les clubs à un moment donné. C'était quelque chose de naturel. On s'est retrouvé dans une situation où j'ai été amené à prendre la présidence. Maintenant, il s'agit de faire le maximum pour porter l'Aviron le plus haut possible.

Parmi vos premières décisions, vous avez maintenu Christian Gajan au poste de directeur du sportif. C'était important pour vous ? Oui. C'était très important de conserver les dirigeants sportifs, Christian Gajan et Thomas Lièvremont, qui est de qualité. Notre fin de saison a été exceptionnelle. Dans une entreprise, on ne peut pas tout casser. Il n'était pas question pour nous de faire une opération comme ça s'est passé à un certain moment à Toulon ou au Racing qui sont repartis de zéro. Nous avions déjà quelque chose de construit et il fallait partir de cette plateforme pour justement construire le futur. Christian Gajan, avec son équipe, est le patron du sportif. C'est une place prépondérante car nous sommes un club sportif.

Importante était aussi la place d'Alain Afflelou à vos côtés comme actionnaire principal du club ? On voit bien que les présidents des grands clubs ont plutôt un profil économique. Ce n'est pas quelque chose d'anormal et c'est même plutôt une bonne chose. Il y a aujourd'hui un équilibre entre ce profil et les anciens joueurs qui s'entourent de gestionnaires ou de spécialistes du marketing. Alain Afflelou est un sponsor qui apporte quatre millions d'euros !

"Quand on a la tête qui enfle, on peut se retrouver à l'étage du-dessous"

Le mot humilité revient dans les propos de Christian Gajan comme dans ceux de Marc Baget le capitaine de l'Aviron. Est-ce une marque de fabrique de votre club ? D'une manière générale, c'est une marque des grands champions quelle que soit la discipline sportive. Il suffit de regarder par exemple Roger Federer ou Zinedine Zidane. Cette humilité fait partie du respect et de la mesure qui sont toujours nécessaires. Au rugby, c'est une valeur importante et caractéristique, comme d'ailleurs à l'Aviron Bayonnais. Quand on a la tête qui enfle, on redescend parfois très vite à l'étage du dessous. Il faut être humble, mais en même temps ambitieux.

Précisément, le recrutement de l'Aviron signifie que le club nourrit certaines ambitions cette saison... Alain Afflelou investissant dans le club, on se doit effectivement d'avoir des ambitions.

C'est tout le projet que nous avions, c'était justement d'avoir des ambitions pour le club, de partir de la situation qui était la nôtre pour aller plus haut. Aller plus haut, c'est récupérer des joueurs qui puissent consolider l'équipe que nous avions déjà, à des postes importants. C'est vrai que nous avons de l'ambition, mais ce n'est pas sur le papier que se situe la vérité, mais sur le terrain. Donc, encore une fois... humilité, humilité. Faisons match par match.

Aviron Votre démarche s'inscrit donc plutôt dans le moyen terme ? C'est exact. Toute la partie intégration de nos nouveaux joueurs est importante dans le cadre de la construction du club. Ils doivent s'intégrer au groupe. Il faut parfois plusieurs saisons pour y parvenir. Dans n'importe quelle entreprise, on ne peut pas arriver et être leader du jour au lendemain. Parfois, cela peut prendre du temps. Maintenant, on peut reconnaître que nous avons l'ambition d'être dans les six premiers cette saison.

Mais parler du titre est-il, sans fausse modestie, prématuré cette saison ? Je crois que oui. Il faut être raisonnable. On verra plus tard. Nous ne sommes pas encore au niveau d'équipes comme le Stade Toulousain ou Clermont qui sont au plus haut niveau depuis longtemps.

Où en est la rivalité avec Biarritz ?

Elle est vivace et entretenue (rires). Serge Blanco est à la tête d'un club très solide. Nous sommes très attachés aux derbys du Pays Basque. Mais tout cela se fait avec malice et intelligence. Il y a une rivalité, mais tout se passe très bien entre les supporteurs. Mais quand le derby arrive, chaque club veut l'emporter, ce qui est très bien.

Le fait de jouer à Anoeta permet-il à l'Aviron de prendre une autre dimension régionale ? C'est important économiquement. Mais je pense que nous ne ferons qu'une seule délocalisation cette saison ou peut-être deux. Il faut trouver le bon match en termes d'objectifs sportifs, mais alors que la saison ne fait que débuter, nous n'avons pas encore évoqué ce sujet.

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