On recherche 180.000 serveurs et cuisiniers Quels sont les besoins en termes de recrutement du secteur de l'hôtellerierestauration ? En 2011, nous avons créé plus de 50.
Quels sont les besoins en termes de recrutement du secteur de l'hôtellerierestauration ? En 2011, nous avons créé plus de 50.000 emplois, positionnant notre secteur comme lle 1er créateur d'emplois en France. Pour autant, les dernières estimations en matière de postes vacants se situent entre 150.000 et 180.000. Nous sommes toujours un métier soustension. Nous avons toujours des difficultés pour reccruter du personnel qualifié, que ce soit en salle, en cuisine ou dans les hôtels. La restauration rencontre davantage de difficultés que l'hôtellerie dans la mesure où les contraintes sont un peu plus lourdes.
Comment expliquez-vvous ces difficultés récurrentes pour dénicher une main-d'oeoeuvre ? Nos métiers souffrent dd'une image déficiente. La question n'est pas de savoir si nos professions sont plus difficiles que d'autres. Le fait est que nos activités sont en décalage complet avec la vie normale. Dans la restauration, nos salariés travaillent le midi, le soir, le week-end ou les jours fériés. Autant de facteurs qui vont à contre-courant d'une société où le loisir occupe une place centrale.
En quoi les mesures prises lors de l'instauration de la TVA à 5,5% ont-elles amélioré les conditions de travail ? Nous avons procédé à une augmentation des salairires de plus de 6%, tout en porrtant le nombre de jours fériés à 10. De ce fait, nous pensons que l'image d'un métier mal rémunéré devrait s'estomper. De surcroît, nous avons travaillé sur l'aspect protection de la santé de nos employés en dotant la totalité de nos salariés d'une mutuelle. Cette mutuelle de branche va couvrir, d'ici la fin de l'année 2012, 900.000 salariés.
Avec le relèvement de la TVA à 7%, dans quel état d'e,qsprit la profession aborde-t-elle cette année ? Le relèvement de la TVA ne sera pas en soi un ralentisseur d'embauches. En revannche, nous avons tous des inquiétudes mais il ne faut pas sombrer dans le pessimisme. Nous coonstatons de manière significative une baisse de la fréquentation des hôtels ou des restaurants par la clientèle d'affaires, avec une diminution des budgdgets consentis pour l'organisation de congrès ou de séminaires. Si la crise économique impacte notre activité, cela devrait se traduire par un ralentissement des embauches et non ppar des licenciements.