La lecture à portée de main
Description
Informations
Publié par | science-magazine |
Publié le | 25 octobre 2011 |
Nombre de lectures | 4 |
Langue | Français |
Extrait
environ 2.4 mSv : irradiation naturelle moyenne reçue annuellement par les habitants (fêla planète;
50 mSv : dose moyenne reçue par un habitant vivant a 30 J(m de Tchernobyl lors de l'accident :
5000 mSv : dose reçue par le personnel el les équipes d'urgence à Tchernobyl ; 0,04 mSv lors d'un trajet Paris/New York en avion ; les vomissements apparaissent à partir de 1 sievert ; à 4,5 Sv, la moitié de la population touchée décède ; une exposition supérieure à 6 mSv entraîne la mort.
L'iode est un oligo-élément naturel indispensable au bon fonctionnement de la glande thyroïde, située à l'avant du cou, responsable de la sécrétion d'hormones indispensables au fonctionnement de l'organisme. Lors d'un accident grave sur une installation nucléaire, des poussières radioactives sont rejetées dans l'atmosphère, l'isotope 131 notamment, inhalé ou ingéré (aliments ou boissons contaminés) cet iode radioactif se fixe sur la thyroïde, où ses rayonnements provoquent des dégâts cellulaires pouvant dégénérer en cancer thyroïdien. Foetus, enfants et jeunes adultes sont particulièrement exposés à ce risque. Il existe un moyen simple pour se prémunir contre ce risque, la prise de comprimés d'iode stable (non-radioactif), sous forme d'iodure de potassium. En saturant la glande thyroïde, le médicament empêche l'iode radioactif de s'y fixer pendant une durée d'environ 24 heures. Ni vaccin, ni traitement permanent, il doit être absorbé (avalé avec un verre d'eau ou dissous dans une boisson) par les populations situées dans un rayon de 10 km autour d'un site nucléaire à un moment précis, uniquement sur consigne du préfet. La posologie diffère selon l'âge des personnes : deux comprimés dosés à 65 mg à partir de douze ans, un pour les enfants de trois à douze, un demi de un mois à trois ans, un quart pour les nourrissons, jusqu'à un mois.
Les comprimés d'iodure de potassium ne sont pas des antidotes contre l'irradiation. Ils ne protègent pas contre les rayonnements extérieurs au corps humain ni contre d'autres substances radioactives relâchées dans les airs, césium et strontium 90 par exemple.