QUAND GIGNAC ACCUEILLE LES SIENS
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QUAND GIGNAC ACCUEILLE LES SIENS On ne passe pas trois ans dans un club sans y avoir quelques souvenirs. On n'y inscrit pas plus d'une centaine de buts et on ne remporte pas un titre de meilleur buteur de Ligue 1 sans y laisser quelques traces.

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Publié le 09 avril 2011
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Langue Français

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QUAND GIGNAC ACCUEILLE LES SIENS

On ne passe pas trois ans dans un club sans y avoir quelques souvenirs. On n'y inscrit pas plus d'une centaine de buts et on ne remporte pas un titre de meilleur buteur de Ligue 1 sans y laisser quelques traces. Voilà pourquoi les retrouvailles entre André-Pierre Gignac d'un côté et le Téfécé de l'autre auront certainement une saveur particulière dimanche prochain. Bien sûr, ce ne sera pas tout à fait comme au match aller, fin novembre, quand l'attaquant avait retrouvé son ancien jardin et ses anciens partenaires quelques semaines seulement après son déménagement. Mais quand même... A l'époque, toute la presse toulousaine saluait le retour du fils prodigue, ennemi d'un soir. Et tout le monde au club rendait hommage à tout ce que l'intéressé avait fait pour le club. Des joueurs aux supporters, tous étaient ravis de le retrouver et tous compatissaient dans une période difficile pour lui. Près de cinq mois plus tard, les sentiments à l'égard de Gignac sont restés les mêmes. "Quand on a partagé autant de bons moments et qu'on a autant d'affection pour un joueur, c'est sûr que ça fait plaisir de le retrouver", confirme Alain Casanova. Concernant les supporters toulousains, le coach ajoute que Gignac a laissé "un énorme souvenir. Déjà, c'était un garçon charmant, avec une bonne mentalité, proche des gens, quelqu'un qui portait des valeurs d'engagement, de combat, de don de soi. Sans compter son titre de meilleur buteur et sa sélection pour le Mondial. Il a marqué les gens". Pourtant, ce Gignac-là, les Marseillais, eux, n'ont pas l'impression de le connaître. Il est mieux, c'est vrai ; il a débloqué son compteur buts, c'est sûr ; il a retrouvé un meilleur mental, c'est certain. Mais il est encore loin du niveau du joueur devenu une légende au Stadium avec ses 24 buts en championnat en 2008-2009. Au Vélodrome, il n'a pas encore réussi à convaincre. En fait, il a beau être revenu près de sa famille, avoir retrouvé ses racines et le club qu'il supporte depuis qu'il est minot, Gignac a encore du mal à trouver ses repères. Toulouse et même Lorient un peu plus tôt étaient des clubs familiaux. A l'OM, le contexte est tout autre, la pression aussi. Il le savait, mais c'est encore autre chose de le vivre au quotidien. Casanova confirme : "Le niveau et les exigences sont autres. La barre est placée plus haut, chaque défaite prend une tournure compliquée, chaque contre-performance est amplement critiquée. Il faut avoir un mental audessus de la moyenne. Et je ne connais pratiquement pas d'attaquants qui ont réussi leur première année à Marseille". Le coach toulousain est ainsi persuadé que son ancien protégé va réussir à l'OM. S'il est heureux de le revoir, il n'est pourtant pas tout à fait rassuré de le retrouver en face de lui. "Au moins, on a l'avantage de bien le connaître...", se rassure-til. En plus, Gignac n'est pas le seul atout de l'OM et Alain Casanova sait qu'il va devoir bien préparer ses troupes à affronter le Vélodrome. Un stade qu'il connaît bien lui-même, lui qui a porté le maillot olympien durant deux saisons, de 1990 à 1992. "Deux années formidables, confie-t-il. C'est une ville, un stade, un contexte, une ambiance que j'ai adorés, quelque chose qui restera gravé dans mon coeur à tout jamais". La rencontre sera donc l'occasion de retrouvailles, mais durant le match, il n'y aura pas de place pour la nostalgie. Les Marseillais devront prendre les trois points pour rester dans la course et les Tou -lousains devront tout tenter pour ne pas se rapprocher de la zone rouge. Pour Gignac et les autres, les embrassades, les accolades et la séquence émotion, ce sera pour le coup de sifflet final.

"JE NE CONNAIS PRATIQUEMENT PAS D'ATTAQUANTS QUI ONT RÉUSSI LEUR PREMIÈRE ANNÉE À MARSEILLE"

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