RÉGIS SONNES " Un groupe à l écoute avec de la motivation"
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RÉGIS SONNES " Un groupe à l'écoute avec de la motivation"

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RÉGIS SONNES " Un groupe à l'écoute avec de la motivation" "Si nous arrivons à réussir la même chose que la saison dernière, ce sera déjà très bien !" Qu'est-ce qui vous a convaincu d'accepter cette mission d'une saison au départ en attendant le retour de convalescence de Laurent Armand après son AVC ? C'est un challenge excitant dans un club qui sort d'une belle saison.

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Publié le 21 juillet 2012
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Langue Français

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RÉGIS SONNES " Un groupe à l'écoute avec de la motivation"

"Si nous arrivons à réussir la même chose que la saison dernière, ce sera déjà très bien !"

Qu'est-ce qui vous a convaincu d'accepter cette mission d'une saison au départ en attendant le retour de convalescence de Laurent Armand après son AVC ? C'est un challenge excitant dans un club qui sort d'une belle saison. C'est quand même le Top 14 et j'étais en Espagne depuis quelques années. J'étais en renégociation de mon contrat de sélectionneur de l'équipe nationale et ce que l'on me proposait ne correspondait pas à mes attentes. Il y a eu aussi la volonté de travailler avec un staff compétent et des garçons que j'ai croisés dans mon parcours rugbystique, que ce soit Raphaël (Ibañez), Vincent (Etcheto) et Ludo (Loustau). Ce sont donc plusieurs raisons qui m'ont conduit à Bordeaux-Bègles.

Quelles ont été vos premières impressions en rejoignant un club qui a causé une belle surprise alors qu'il était promu en 2011-2012 ? J'ai trouvé ce que les joueurs ont démontré sur le terrain. On a repris le rugby proprement dit que le 12 juillet. Je suis donc encore en observation. C'est un groupe très sain, à l'écoute, avec de la motivation et de l'ambition.

Quel est le potentiel de l'Union selon vous ? Je ne parlerai pas d'objectif car c'est le président Laurent Marti et Raphaël Ibañez qui peuvent le préciser. Ce n'est pas mon rôle d'évoquer les ambitions du club. Mais au niveau du potentiel, les joueurs ont démontré beaucoup l'an dernier avec une réelle efficacité en termes de résultats. Si nous arrivons à réussir la même chose, ce sera déjà très bien ! Quel sera votre rôle précis et qu'allezvous demander aux avants de l'Union ? Mon rôle sera d'insister sur la conquête, de travailler au niveau des rucks offensifs et sur la continuité dans le jeu debout. Je suis là pour m'intégrer totalement dans le projet du club afin qu'il puisse continuer à évoluer comme nous le souhaitons tous.

Connaissiez-vous déjà certains joueurs, notamment ceux que vous avez dirigés en équipe d'Espagne ? Je connaissais ceux que j'ai déjà entraînés à Narbonne, Fabien Rofes, Louis Madaule et Julien Seron, de même que Gauthier Gibouin et Franck Labbé que j'ai croisés en équipe d'Espagne. Ce sont donc des joueurs dont je connais les qualités et c'est important car la plupart d'entre eux sont des avants.

Que vous inspire le début de saison avec la réception de Grenoble, puis de Perpignan, lors des deux premières journées ? C'est bien de commencer à la maison et comme on le dit souvent, il faut jouer tous les matches au cours de la saison. Il va falloir s'imposer chez nous et on peut ainsi créer une dynamique d'abord à Bègles contre Grenoble, puis à Chaban-Delmas face à Perpignan. Ce sera le premier de nos huit matches dans ce grand stade et de tels évènementssont toujours très importants pour l'ensemble du club.

"J'ai connu plusieurs joueurs à Narbonne et en équipe d'Espagne"

Que retenez-vous de vos deux ans à la tête de la sélection nationale espagnole ? C'est une bonne expérience dans un autre environnement où le rugby n'occupe pas la même place qu'en France. Il était intéressant de travailler dans ce contexte où il y avait une certaine dynamique. Mais la crise a limité pas mal de choses. L'équipe d'Espagne a sorti de bons résultats l'an dernier en battant la Géorgie et la Roumanie et elle était bien partie pour la Coupe du Monde 2015.

Mais pourquoi le rugby qui se porte bien au Pays Basque et en Catalogne du côté français ne prend-il pas de l'autre côté des Pyrénées ? C'est culturel. Le football est totalement intégré dans la vie quotidienne de tout le monde. Même moi qui ne regardais pas le foot à la télé en France, je m'y suis mis en Espagne (rires). Ce n'est donc pas facile pour le rugby face au football qui prend toute la place au niveau économique et médiatique

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