Smartbox, une boîte en or
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Description

Smartbox, une boîte en or Atreize ans déjà, PierreÉdourad Stérin, produit du bocage normand né à Évreux et passionné pour les jeux vidéo, met en place un petit business. Ce fils de bonne famille (un père expert-comptable et une mère conseillère au Crédit agricole de Haute-Normandie) achète des jeux en Grande- Bretagne... pour les revendre en France. « Un petit commerce source d'excitation mais qui m'a permis de gagner un peu d'argent !rgentg!». Diplômé de l'ESC Lyon, le jeune homme se lance dans la finance, d'abord à la Société générale puis chez Exane (rachetée par la BNP). Si la Bourse est l'autre passion de sa vie, le salariat à l'évidence ne lui sied pas. Entrepreneur dans l'âme Il démissionne en 2000 pour créer BlackOrange.com avec deux associés, «un site de vente en ligne spécialisé dans le jeu vidéoéo» En pleine bulle Internet, le trio séduit sans difficulté des investisseurs, réalisant rapidement une levée de fonds, mais ne rencontre pas le succès escompté. «Nous avons commis beaucoup d'erreurs. L'entreprise ne gagnait pas d'argent. Pour survivre, nous aurions dû réaliser une nouvelle levée de fonds. Malheureusement pour nous, la bulle Internet a éclatéclaté», explique le jeune homme. Face aux difficultés financières, le trio n'a d'autre choix que de céder la totalité de leurs parts aux investisseurs, les éditions Atlas et le fonds Initiave IP. Pour Pierre-Édouard Stérin, commence alors une traversé du désert. «En 2001, la vente de BlackOrange.

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Publié le 28 janvier 2012
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Langue Français

Extrait

Smartbox, une boîte en or
Atreize ans déjà, PierreÉdourad Stérin, produit du bocage normand né à Évreux et passionné pour
les jeux vidéo, met en place un petit business. Ce fils de bonne famille (un père expert-comptable et
une mère conseillère au Crédit agricole de Haute-Normandie) achète des jeux en Grande-
Bretagne... pour les revendre en France.
« Un petit commerce source d'excitation mais qui m'a permis de gagner un peu d'argent !rgentg!».
Diplômé de l'ESC Lyon, le jeune homme se lance dans la finance, d'abord à la Société générale puis
chez Exane (rachetée par la BNP). Si la Bourse est l'autre passion de sa vie, le salariat à l'évidence
ne lui sied pas.
Entrepreneur dans l'âme
Il démissionne en 2000 pour créer BlackOrange.com avec deux associés, «un site de vente en ligne
spécialisé dans le jeu vidéoéo» En pleine bulle Internet, le trio séduit sans difficulté des
investisseurs, réalisant rapidement une levée de fonds, mais ne rencontre pas le succès
escompté. «Nous avons commis beaucoup d'erreurs. L'entreprise ne gagnait pas d'argent. Pour
survivre, nous aurions dû réaliser une nouvelle levée de fonds. Malheureusement pour nous, la
bulle Internet a éclatéclaté», explique le jeune homme. Face aux difficultés financières, le trio n'a
d'autre choix que de céder la totalité de leurs parts aux investisseurs, les éditions Atlas et le fonds
Initiave IP.
Pour Pierre-Édouard Stérin, commence alors une traversé du désert. «En 2001, la vente de
BlackOrange. com m'a rapporté quelques milliers d'euros...li autant dire quasiment rien ! Il était
donc urgent pour moi de trouver un job». Il enchaîne les entretiens, amoncelle les réponses
négatives... et cherche également une nouvelle idée pour entreprendre, «en France, aux Etats-Unis,
en Belgique. Une période compliquée ! Je n'arrivais à convaincre personne, ni de m'embaucher ni
d'investir de l'argent dans une idée». Deux années difficiles, au point d'être obligé de retourner vivre
dans sa chambre d'étudiant chez ses parents, et de se remettre en question. «Face à cette
succession d'échecs, je me suis demandé si j'étaais vraiment fait pour le métier d'entrepreneur ».
Un seul objectif : réussir !Pierre-Édouard Stérin ne baisse pas les bras. Heureusement car, en 2003, une rencontre va
changer sa vie : Philippe Deneef et son idée de coffret cadeau.
Smartbox, la marque phare du groupe, est devenue en seulement huit ans le n°1 mondial des
coffrets cadeaux.
Petit coffret devenu grand
Chiffre d'affaires du groupe en 2010: 456 millions d'eurosuros. Effectif: 1.100 collaborateurs
dans le monde. Présent dans 21 pays. Actionnaire majoritaire : Pierre-Edouard Stérin. Volume
d'affaires poour
Smart&Co Ventures (2010-2011): 80 millions d'euros. Concurrence : Wonderbox, Happytime,
Dakotabox...
«Weekendesk fonctionne déjà bien en Belgique. Je lui ai donc proposé de dupliquer le concept en
France dans le cadre d'une société indépendante liée par un contrat de franchise». Avec seulement
10.000 euros de capital social et 2 prêts de 20.000 euros chacun obtenu auprès d'une banque et du
conseil général de l'Eure, l'histoire de Smartbox est en marche. Et le succès ne se fait pas attendre !
«Le démarrage a été incroyablement rapide. Nous avons réalisé 800.000 euros de chiffre d'affaires
en 2003, 3,2 millions en 2004, 16 millions d'euros en 2005...», une progression qui donne le
tournis.
Les raisons de cette «envolée» ? «L'idée, d'abord, gééniale et le marché gigantesque : celui du
cadeau»... mais également la personnalité de Pierre-Edouard Stérin. Car l'homme est extrêmement
ambitieux et ne s'en cache pas. «Dès le début de l'aventure, je me suis fixé des objectifs très
élevés. J'ai immédiatement contacté 50 distributeurs potentiels. Certains, comme Virgin ou
Auchan, nous ont immédiatement suivis ; d'autres, comme Carrefour, ont mis sept ans avant de se
décider». La suite ? On la connaît ! Pour répondre à soon développement international et
conssolider sa position de leader en Europee, l'activité coffret cadeau de Weekendeesk change de
nom en septembre 2007, devenant Smartbox... une nouvelle marque pour de nouvelles opportunités
de développement pour l'entreprise qui compte aujourd'hui plus de 1.000 collaborateurs dans le
monde.

«Ce n'est qu'en se fixant des objectifs élevés que l'on déploie l'imagination et les talents nécessaires
pour y arriver». Pierre-Édouard Stérin, P-DG de Smart&Co
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Boosté par le succès de Smartbox, Pierre-Édouard Stérin ambitionne alors de construire un groupe
mondial de l'intermédiation de loisirs, un secteur à fort potentiel de développement dans les paysoccidentaux. «occidentaux.«d'Internet et du mobile a créé une vraie révolution dans la distribution
de produits de loisirs... et pour nous énormément d'opportunités. Il est ainsi plus facile d'investir
dans des marchés en croissance pour réussir». Après avoir racheté la société belge à l'origine des
coffrets cadeaux, Pierre-Edouard Stérin s'attaque dès 2007 au reste du monde... Il crée le groupe
Smart&Co qui, après son activité historique de coffrets caddeaux Smartbox, accompagne d'autres
sociétés du secteur des loisirs, à travers notamment son fonds d'investissement Smart&Co
Ventures.
À la recherche de nouveaux concepts à fort potentiel, l'homme rachète des sociétés sur le secteur
de l'intermédiation de loisirs. «Depuis décembre 2008, nous avons réalisé 35 millions
d'investissement à travers la prise de participations dans des sociétés comme Weekendesk,
Lafourchette, Gault Millau ou Lookingo». Loin d'être philanthrope, Pierre-Édouard Stérin voit dans
cette stratégie de développement l'unique réponse à son ambition. «àsonambition.«Je ces
entreprises pour qu'à l'horizon 2020 le groupe Smart&Co pèse 10 milliards, avec d'un côté
Smartbox, dont l'objectif est d'atteindre 5 milliards de chiffre d'affaires, et de l'autre nos pépites qui
devront elles aussi réaliser autour de 5 milliards de chiffre d'affaires». Un pari que ce chef
d'entreprise de trente-six ans a bien l'intention de relever. Son groupe étant passé de 0 à 465
millions d'euros en huit ans. Comme quoi, avec de l'ambition et de la ténacité, on va loin !

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