Talleyrant Investissement parie 30 millions sur l agro-tunisien
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Talleyrant Investissement parie 30 millions sur l'agro-tunisien

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Talleyrant Investissement parie 30 millions sur l'agro-tunisien Les entrepreneurs francais ne sont pas en reste à l'image du holding industriel Talleyrand Investissement, qui prévoit d'investir et de créer des partenariats dans le secteur tunisien de l'agrobusiness.

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Publié le 03 décembre 2011
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Langue Français

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Talleyrant Investissement parie 30 millions sur
l'agro-tunisien
Les entrepreneurs francais ne sont pas en reste à l'image du holding industriel Talleyrand Investissement, qui prévoit d'investir et de créer des partenariats dans le secteur tunisien de l'agrobusiness. «Nous avons plusieurs projets tels que la location de terres agricoles, la création de fermes pilotes pour restructurer la filière agricole et poursuivons l'objectif de sécuriser le prix des matières premières», détaille Gilles Bouchier, président de Talleyrand Investissement, qui mise sur le potentiel de 500.000 hectares où s'étendre et à revaloriser. Conformément à la loi de 1964 réservant les terres agricoles aux Tunisiens, il s'agit pour sa société d'investir avec des partenaires privés ou publics tunisiens. «Afin de court-circuiter les réseaux traditionnels de distribution et s'assurer des débouchés à l'export, la nécessité de s'appuyer sur des parteenariats industriels est incontestable. Talleyrand Investissement devrait investir 30 millions en 2012. Cet investissement à long terme permettra d'obtenir des produits de qualité, pourquoi pas un label qualité origine, quoi qu'il en soit une valorisation de la Tunisie», projette l'homme d'affaires présent dans les télécoms, le luxe et les médias. Soucieux de voir les matières premières agricoles tunisiennes telles que le blé dur, l'huile et les fruits enfin reconnues pour leur qualité, le président de Talleyrand Investissement croit en la proximité des marchés et en «un modèle économique validé par l'exportation et la transformation industrielle locales». Gilles Bouchier pose un regard mitigé sur les opportunités économiques tunisiennes post-révolution. «Ouverrture, fermeture... ce qui est certain c'est que la culture change et que la révolution n'a jamais été un facteur de consolidation pour les affaires. Face à l'arabisation, au vote Ennadha, les investisseurs attendent surtout que le pays sorte de la politique pour entrer dans le concret». Avec 1 million de chômeurs sur une population active de 9 millions, dont plus de 20% sont âgés de dix-neuf à vingt-cinq ans, la Tunisie a besoin d'investissements pour créer des emplois sur les marchés de l'export. MMalgré un marché local saturé et de petite taille, des ménages surendettés et une tension sur le dinar, Gilles Bouchieer note pourtant quelques aspects positifs. «Main-d'oeuvre bien formée et bon marché (salaire mensuel chargé 300 euuros), matières premières agricoles de qualité, administrations lentes mais fonctionnelles, un tissu
d'entreprises privées peu innovantes mais dynamiques représentent les plus grands facteurs de différentiation pour les entrepreneurs et PME françaises». Pour les PME, françaisess, il est donc envisageable de se lancer dans des projets à long terme. «Surtout n'oubliez pas que dans le cas d'un partenariat avec une entreprise tunisienne, il doit être validé et revalidé avant d'exister!», conseille enncore le fondateur de Talleyrannd Investissement qui est en train de s'adosser à de ggrands entrepreneurs français.
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