Top 14 : à chaque stade son nom
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Top 14 : à chaque stade son nom AGEN : stade d'Armandie Depuis deux ans, le stade d'Armandie a retrouvé le Top 14. Inauguré en 1921, il compte aujourd'hui 14 000 places dont 9882 places assises. Son nom vient tout simplement du nom du fondateur du club, Alfred Armandie. Aujourd'hui, les responsables cherchent à le moderniser et à le développer avec l'objectif de proposer à moyen terme des spectacles entre mai et août, période au cours de laquelle les joueurs du SUA ne l'utilisent pas. BAYONNE : stade Jean- Dauger C'est depuis juin 2001 que le stade de Bayonne s'appelle Jean- Dauger. Avant, c'était le Parc des Sports Saint-Léon. Mais deux ans après la mort de Jean-Dauger, ancien troisquarts centre international du club, les dirigeants ont décidé de changer le nom de ce stade qui a subi plusieurs liftings en 2006 et 2009, mais qui devrait céder la place à une autre enceinte dans les années à venir. Il devient trop petit (16 934 places) car il est toujours plein et de nombreux supporteurs ne peuvent assister aux matches. BIARRITZ : stade Aguilera De son vrai nom, le Parc des Sports d'Aguilera, le stade de Biarritz est aussi appelé Stade Léon-Larribau (ancien joueur du BO mort à Verdun en 1916), Aguilera était le nom du propriétaire des terrains du Parc des Sports où a été construit le stade biarrot.

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Publié le 21 juillet 2012
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Top 14 : à chaque stade son nom

AGEN : stade d'Armandie Depuis deux ans, le stade d'Armandie a retrouvé le Top 14. Inauguré en 1921, il compte aujourd'hui 14 000 places dont 9882 places assises. Son nom vient tout simplement du nom du fondateur du club, Alfred Armandie. Aujourd'hui, les responsables cherchent à le moderniser et à le développer avec l'objectif de proposer à moyen terme des spectacles entre mai et août, période au cours de laquelle les joueurs du SUA ne l'utilisent pas.

BAYONNE : stade Jean- Dauger C'est depuis juin 2001 que le stade de Bayonne s'appelle Jean-Dauger. Avant, c'était le Parc des Sports Saint-Léon. Mais deux ans après la mort de Jean-Dauger, ancien troisquarts centre international du club, les dirigeants ont décidé de changer le nom de ce stade qui a subi plusieurs liftings en 2006 et 2009, mais qui devrait céder la place à une autre enceinte dans les années à venir. Il devient trop petit (16 934 places) car il est toujours plein et de nombreux supporteurs ne peuvent assister aux matches.

BIARRITZ : stade Aguilera De son vrai nom, le Parc des Sports d'Aguilera, le stade de Biarritz est aussi appelé Stade Léon-Larribau (ancien joueur du BO mort à Verdun en 1916), Aguilera était le nom du propriétaire des terrains du Parc des Sports où a été construit le stade biarrot. Il est en pleine évolution (15 000 spectateurs aujourd'hui), des tribunes ont été refaites et un parking souterrain, un restaurant et un complexe aquatique vont également voir le jour.

BORDEAUX- BÈGLES : stade André Moga André Moga était un ancien joueur et président du club. Les supporteurs béglais les plus anciens ont donc connu le changement de nom de l'emblématique stade de Musard, construit en 1920. Rebaptisé stade André Moga, il a été rénové ces dernières années et sa capacité est aujourd'hui de 10 700 spectateurs. Mais l'objectif du président Laurent Marti est de porter le stade à 18 000 places.

CASTRES : stade Pierre- Antoine D'une capacité de 11 500 places, le stade Pierre Antoine a un besoin urgent de rénovation. Sachant qu'il se trouve en ville, il paraît compliqué de l'agrandir, peut-être un autre stade sera-t-il construit à la place du vieux Pierre-Antoine qui porte le nom d'un ancien joueur de Castres Jean-Pierre Antoine. Capitaine du CO vainqueur des titres de 1949 et 1950, il s'écroula sous la douche le 30 septembre 1956 après un match de rugby contre Montréjeau alors qu'il avait tout juste 35 ans. Le stade pourrait être rebaptisé "Francis Rui" en hommage à un autre joueur emblématique du club, vainqueur du Bouclier de Brennus en 1993 et décédé tragiquement dans un accident de la route en 2001.

CLERMONT : stade Marcel Michelin L'histoire d'amour entre Michelin et Clermont est très forte et elle concerne le rugby puisque c'est Marcel Michelin, gérant du groupe de pneumatiques Michelin qui a fondé l'AS Michelin qui est ensuite devenue l'AS Montferrand puis l'ASM Clermont Auvergne. Créé en 1911, le stade a suivi l'évolution du club, il a été rénové et fait aujourd'hui partie des plus belles enceintes du Top 14. Elle a 15 000 places assises et 18 000 places au total.

GRENOBLE : stade Lesdiguières François de Bonne de Lesdiguières était un lieutenant général du Dauphiné mort en 1626. D'une capacité de 11 900 places, le stade a subi quelques rénovations pour accueillir des matches du Top 14. Comme la saison dernière, le club délocalisera quelques matches (4 normalement) au stade des Alpes (20 000 places), mais il tient par-dessus tout à son stade emblématique et le président préfère faire des travaux que déménager au stade des Alpes.

MONT-DE- MARSAN : stade Guy Boniface Construite en 1963, l'enceinte du Stade Montois a été baptisée stade Guy Boniface en hommage à l'un des fameux frères Boni qui ont enchanté la planète rugby. Ancien international, Guy a évolué au Stade Montois et a même été sacré champion de France en 1963 aux côtés de son frère André Boniface. Il s'est malheureusement tué dans un accident de voiture dans les Landes cinq ans plus tard. Cette enceinte peut accueillir jusqu'à 22 000 personnes.

MONTPELLIER : stade Yves du Manoir Le stade Yves du Manoir fait 14 700 places et rend hommage à Yves du Manoir, joueur du Racing Club de France. Il a été construit en 2003 et a la particularité d'être le premier stade construit depuis le passage du rugby au professionnalisme en 1995. Le stade est moderne et c'est un bel outil pour une équipe du MHR qui est en pleine construction et en pleine évolution.

PERPIGNAN : stade Aimé- Giral Aimé Giral a subi un destin tragique puisqu'il est mort pendant la guerre 14-18. Avant cela, il avait été un grand serviteur du rugby perpignanais, demi d'ouverture de l'AS Perpignan et héros de la finale du championnat de France 1914 en passant la transformation de la gagne à la fin du match. Le club ne pouvait donc pas lui offrir plus bel hommage qu'un stade à son nom. L'ambiance dans ce stade de 14 000 places est très chaude, mais il commence à être un peu vétuste et les dirigeants se posent la question de la rénovation ou de la construction d'une autre enceinte plus moderne.

RACING- MÉTRO 92 : stade Yves du Manoir Avant de prendre ses quartiers à l'Arena 92, le Racing-Métro évolue dans le stade vétuste de Colombes et ses 14 000 places. Son nom Yves du Manoir lui vient d'un joueur du Racing mort dans un accident d'avion en 1928. Cela fait des années que le stade et même le complexe de Colombes attendent un rajeunissement, mais rien ne semble arriver.

TOULON : stade Mayol Construit en 1919, en plein centre ville, à deux pas du port, le stade Mayol tient son nom... d'un chanteur. Le stade a, en effet, été offert au club par le chanteur Félix Mayol. Aujourd'hui, le stade est la propriété de la Ville. De nombreux joueurs reconnaissent que l'ambiance y est indescriptible, mais il commençait à être vétuste et de nouvelles opérations de rénovation ont été engagées. Il peut accueillir 13 500 personnes et avec les travaux, il devrait passer à une capacité de 16 500 places.

STADE FRANÇAIS : stade Charléty Les joueurs du Stade Français attendent le nouveau stade Jean Bouin avec impatience. En attendant, ils se sont repliés sur Charléty dans le sud de Paris. C'est un stade multisports de 20 000 places qui accueille du foot, du rugby et de l'athlétisme. Le stade porte le nom de Sébastien Charléty, le recteur de l'Académie de Paris qui a fait des pieds et des mains afin que le PUC récupère le stade. Il a été construit en 1939 et a été refait en 1990.

TOULOUSE : stade Ernest- Wallon Le stade Ernest-Wallon se trouve dans le complexe sportif des Sept Deniers, ancien nom du stade. L'ensemble du club (des bureaux administratifs aux terrains d'entraînement) se trouve là-bas. Au début des années 2000, il a été rénové et aujourd'hui c'est une belle petite enceinte de 19 500 places. Ernest-Wallon était le président du Stade Olympien des étudiants de Toulouse (SOET) et professeur de droit de la faculté de Toulouse, au début du XXe siècle. Aujourd'hui, le stade Ernest-Wallon est quasiment plein tout le temps. Il faut dire que les supporteurs toulousains ont été gâtés ces dernières années.

Le nouveau stade Jean Bouin a déjà fière allure.

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